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Politique
24/02/2011 21:36
Politique: Après l’honorable Augustin Ahouanvoebla le jeudi dernier:Les gardes du corps...
 Après l’honorable Augustin Ahouanvoebla le jeudi dernier:Les gardes du corps de Mathurin Nago bastonnent un journaliste Les gardes du corps du président de l’Assemblée Nationale n’ont pas encore fini de faire parler d’eux. Après la bastonnade du député et président du groupe parlementaire Prd, Augustin Ahouanvoebla le jeudi 17 février dernier sur instruction du professeur Mathurin Coffi Nago, c’est au tour d’un journaliste de faire les frais des militaires chargés de la protection du président du parlement béninois.
En effet, à la faveur de la rencontre entre la Coordination nationale de campagne du candidat Boni Yayi et les présidents des partis acquis à la cause de sa réélection organisée dans le soirée du vendredi dernier à l’Infosec de Cotonou, les éléments du commandement lieutenant Colonel Adjaho se sont une fois encore illustrés négativement en rouant, avec la plus extrême sévérité, de coups l’un des journalistes venus assurer la couverture médiatique de cette rencontre. Et pour cause, ce dernier reprenant les propos tenus la veille par le président Nago à l’hémicycle en l’occurrence « Prenez le en charge, tapez-le », aurait fait preuve de crime de lèse majesté à la deuxième personnalité du pays. Ainsi, aidés de leurs autres collègues en faction, les gardes du corps de Mathurin Nago se sont lancés à la traque du journaliste qui avait pourtant opté volontairement de déserter les lieux suite à ses échanges avec ces derniers avant de rouer de coups le professionnel des médias dont le seul tort aura été de rapporter, dans ses propos, ceux pourtant tenus à la face du monde par le Professeur Mathurin Coffi Nago. Sévèrement battu puis menacé d’être menotté pour être embarqué par ses agresseurs du jour, le Journaliste B.M. n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention des journalistes présents qui se sont spontanément mobilisés pour s’insurger contre cette brutalité injustifiée à l’égard de leur confrère. Somme toute, cet incident vient une nouvelle fois ternir l’image des gardes du corps de Mathurin Nago et mettre à nu l’option faite par ces derniers d’ériger la violence en moyen ordinaire de règlement de toute situation dans laquelle ils se sont impliqués.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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