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la France et l'Onu en CI
17/04/2011 16:09
Faut-il �braiser� la France et l'Onu en CI? Telle est la question qu'on est en droit de se poser depuis la vol�e de bois verts qu'ont d�clench� les interventions de la force fran�aise Licorne et de l'Onuci, aupr�s de certains �intellectuels� de tous ordres. Rappelons qu'ONUCI et Licorne sont intervenus pour aider les Forces R�publicaines, FRCI, � lib�rer enfin, le peuple de C�te d'Ivoire de la guerre impos�e par Gbagbo et LMP, le 11 avril dernier. Ce fut en application de la r�solution 1975 du Conseil de S�curit� de l'ONU, qui autorisait la destruction de l'armement lourd dont l'ex-Chef de l'Etat d�chu, Laurent Gbagbo, se servait pour maintenir notre pays dans le chaos, apr�s l'�chec de son braquage �lectoral. De fait, si la position de certains politiciens fran�ais est compr�hensible, parce qu'en politique, on ne fait pas de cadeau a l'adversaire, ici Sarkozy, la mauvaise foi �tant la chose la mieux partag�e, il n'en est de m�me des j�r�miades et des p�roraisons de certains �intellectuels� africains. En effet, condamner la France et l'ONUCI pour avoir sauv� la d�mocratie en C�te d'Ivoire, ne revient-t-il pas � se poser la question de savoir si les opposants africains, en plus de leur caution de candidature et leurs d�penses de campagne �lectorale doivent aussi �tre en mesure de lever une arm�e aussi puissante, sinon plus, que leur arm�e nationale afin de conqu�rir le pouvoir si le fauteuil pr�sidentiel venait � �tre confisqu� par un Pr�sident-Dictateur-Candidat, � l'image de Laurent Gbagbo? Le cas ivoirien est une parfaite illustration de cette probl�matique politique. Malgr� la pr�sence des FN en armes dans le Nord de la C�te d'Ivoire, le clan Gbagbo a cru quand m�me devoir de surarmer, afin de conserver le pouvoir par la force, quitte � prolonger la s�cession de fait de notre pays pour le prochain quinquennat. Que se serait-il pass� pour notre d�mocratie, si les FN n'�taient pas venus en appui au Pr�sident Ouattara? Comment les FRCI auraient-elles pu capturer Laurent Gbagbo vivant, comme l'exigeaient ADO et l'ONU, si elles devaient braver les armes lourdes essaim�es dans la r�sidence de Cocody, sans avoir � en user elles-m�mes au risque de d�clencher des explosions-d�flagrations qui auraient co�t� la vie � Gbagbo et toute sa famille �bunkeris�e�? Les frappes cibl�es des forces impartiales, en vertu d'un mandat du Conseil de S�curit� de l'ONU, n'ont-elles pas limit� consid�rablement le co�t humain d'une telle op�ration de �Gbagbo vivant�, mettant par la m�me occasion un terme � des mois de crise qui avaient fini par condamner toute la C�te d'Ivoire, et particuli�rement les Abidjanais � la faim, la maladie et la mort? Non, soyons s�rieux et arr�tons nos n�greries sadomasochistes Pour ma part, je fus de ceux qui ont appel� au DEVOIR D'INGERANCE de la France au lendemain du massacre des femmes d'Abobo, alors que nous n'en �tions qu'a 350 morts environ. Si nous avions �t� entendus, en son temps, nous n'en serions pas arriv�s aux 1100 tu�s et aux milliers de bless�s au moment de l'arrestation de Laurent Gbagbo. Tout porte � croire que certains soi-disant intellectuels africains aiment critiquer l'Occident, plus pour essayer de s'auto affranchir du complexe du �Blanc�, que par un quelconque souci d'�clairer l'Afrique. L'�chec lamentable de l'UA dans les crises ivoirienne et libyenne, devrait les amener � avoir mal a leur �panafricanisme� et � faire profil bas quand les autres interviennent pour mettre fin a nos sauvageries d�mesur�es. Du reste, tant que les Calixte Beyala, Thierno Monemombo et autres Alain B�t� Toussaint ne prouveront pas que les r�gimes africains qu'ils d�fendent, sont si bons qu'ils y vivent eux-m�mes (au lieu de vivre chez ces �mauvais Blancs�), pendant qu'ils braillent, leurs discours demeureront de pi�tres escroqueries morales.Comme le disent les Anglo-Saxons: �YOU SHOULD WALK YOUR TALK�
Reporter MIGAN S. BRUNO
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