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       LE JOURNAL  DU PEUPLE
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LE JOURNAL DU PEUPLE

VIP-Blog de migan
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  • Créé le : 07/11/2010 12:36
    Modifié : 17/10/2014 11:05

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    Appui nutritionnel aux pvvih

    27/04/2011 14:04



    Appui nutritionnel aux Personnes vivant avec le Vih-Sida: Que deviennent... Appui nutritionnel aux Personnes vivant avec le Vih-Sida: Que deviennent les malades après la rupture du contrat du PAM avec le gouvernement ? Bientôt un an que le Programme alimentaire mondial (Pam) n’assure plus la prise en charge nutritionnelle des personnes vivant avec le Vih-Sida. Aux lendemains de la rupture du contrat signé entre le gouvernement et ce partenaire, les Pvvih devront prendre leur destinée en mains ou espérer des dons d’autres généreux bienfaiteurs. Que deviennent les Pvvih ? Sans soutien alimentaire, ces malades ne savent plus à quel saint se vouer. " Lorsque la maladie vous attaque, vous manquez de force pour vaquer à vos occupations. Ce qui fait que, du coup, si vous n’êtes pas soutenus par une personne de votre famille, vous risquez de manquer du minimum vital. Aussi, pour prendre les médicaments, vous avez besoin de suivre un régime alimentaire bien défini, sinon les médicaments vous " creusent " le ventre ", a confié Laurine, une Pvvih. Comme elle, de nombreux malades infectés par le Vih-Sida n’ont plus accès au soutien nutritionnel. Ils se débrouillent pour subvenir à leurs besoins alimentaires en attendant d’autres bonnes volontés pour les aider. " Les vivres que nous donnait le Pam nous étaient d’une aide capitale. Car au moins, pendant les trois premiers mois du traitement, nous pouvions nous soigner correctement sans pour autant penser à comment se nourrir. Aujourd’hui, ce n’est plus pareil et c’est vraiment dommage ", a ajouté Laurine. Selon la Secrétaire permanente du Comité national de lutte contre le Sida (Sp-Cnls), le docteur Antoinette Obey Mègnigbéto, plusieurs domaines d’intervention ont été identifiés tels que la fourniture d’Anti Retro Viraux (Arv) et de médicaments contre les Infections opportunistes aux Pvvih, l’achat de réactifs et consommables nécessaires pour les soins médicaux et le traitement des patients ; le renforcement des capacités du personnel de santé à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ; la restructuration de certains centres de santé dans le but de faciliter l’intégration des activités Vih/Sida et l’appui nutritionnel aux Pvvih. En effet, depuis 1987, le gouvernement et ses partenaires ont renforcé la prise en charge des maladies opportunistes et des Infections sexuellement transmissibles (Ist) chez les personnes vivant avec le Vih. L’appui technique et financier des partenaires a ciblé le renforcement des capacités des agents de santé et la communication pour le changement de comportement. Il est à noter que la prise en charge des Pvvih a évolué du traitement des maladies opportunistes et des Ist à la prise en charge psychosociale et au traitement par les Arv. Ce qui s’est étendu progressivement à la prise en charge nutritionnelle. Raison pour laquelle, le coordonnateur adjoint du Programme national de lutte contre le Sida (Pnls), Clément Ahoussinou a précisé lors d’un entretien qu’il existe trois types de prise en charge. Il s’agit de la prise en charge médicale, de la prise en charge psychosociale et de la prise en charge nutritionnelle, celle qui pose aujourd’hui d’énormes difficultés. Que dire de la prise en charge médicale et psychosociale ? A en croire la Coordonnatrice du Pnls le docteur Akinocho, l’organigramme de lutte contre le Vih/Sida au Bénin stipule que la prise en charge médicale des Pvvih est assurée par le Programme national de lutte contre le Sida. Le ministère de la Santé assure la prise en charge nutritionnelle et le ministère de la Famille s’occupe de la prise en charge psychosociale des patients infectés par le Vih-Sida. " Quel que soit le type de prise en charge, elle est gratuite. La gratuité de la prise en charge a été décidée par le ministère de la Santé pour encourager les malades à se faire soigner. Elle a, par conséquent renforcé l’espoir des personnes séropositives affaiblies et des différents acteurs de prise en charge ", a-t-elle indiqué. Pour elle, le nombre de nouveaux malades a évolué ces dernières années. Ainsi, de nos jours, on enregistre en moyenne, 2500 nouveaux malades par an. Ce qui fait qu’à la fin de l’année 2009, on était à 15.400 malades qui ont été pris en charge gratuitement. " Les médicaments, les réactifs consomment le maximum des moyens alloués à la lutte contre le Vih/Sida. La prise en charge coûte environ un million à un million cinq cent (1.500.000 Fcfa) par an par malade. Pour 15.000 personnes par exemple, le coût tourne autour de 22 milliards par an. Notre pays, le Bénin ne pouvant faire face tout seul à cette charge, l’appui des partenaires au développement s’avère indispensable. Selon le président du réseau béninois des associations des Pvvih, Marius Acotchou, avant, on observait des ruptures de stock en Arv allant de trois à quatre mois. " Aujourd’hui, grâce au Fonds mondial et au Projet multisectoriel de lutte contre le Sida - Pmls II, on a pu éviter ces ruptures à long terme. Les quelques cas de rupture remarqués ont été signalés au Pnls qui a pu décanter la situation ", confie-t-il. Démarrée avec l’avènement du Vih-Sida au Bénin en 1985 par certaines structures confessionnelles, la prise en charge psychosociale permet d’aider les personnes infectées ou affectées à mieux vivre leur séropositivité. Elle consiste à prodiguer des conseils sur l’évolution de la maladie, les dispositions à prendre pour éviter l’affaiblissement moral et physique. Ce qui renforce l’observance des prescriptions médicales et l’intégration sociale des Pvvih et des personnes affectées. Il s’agit de prendre en compte non seulement les conseils aux individus, mais aussi les visites à domicile, l’appui aux associations des Pvvih, les Orphelins et les enfants vulnérables (Oev). La prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le Vih-Sida est un facteur indispensable pour l’amélioration de leur état de santé. Les besoins des personnes vivant avec le Vih ne se limitent pas à l’accès aux médicaments et aux soins médicaux. Ils ont besoin entre autres, d’un soutien psychologique, social et spirituel, dira la Sp-Cnls, le docteur Antoinette Mègnigbèto. Ce soutien peut atténuer la perception de la relation de causalité inéluctable entre l’infection par le Vih et le décès. Il peut favoriser également une meilleure intégration dans la société. " L’analyse des résultats a permis de constater une assez bonne structure organisationnelle, une méfiance des patients envers le personnel suite à un manque de confidentialité et d’intimité, une performance assez bonne des agents chargés de la prise en charge et un bon niveau de satisfaction des utilisateurs ", a souligné le coordonnateur adjoint du Pnls, Clément Ahoussinou. La prise en charge nutritionnelle en question ! Quant à la prise en charge nutritionnelle, elle constitue, aujourd’hui, le gros problème au Bénin. Elle assure l’apport suffisant en calories aux Pvvih et l’efficacité du traitement pour des malades sous Arv. A ce propos, le coordonnateur adjoint du Pnls, Clément Ahoussinou a expliqué que 60 à 80% des fonds alloués à la lutte sont destinés à la prise en charge. " Donc ce n’est que 30% qui sont utilisés pour les autres aspects du fléau tels que le dépistage et la lutte contre la transmission mère-enfant ", explique-t-il. A l’en croire, la prise en charge nutritionnelle était assurée par le ministère de la Santé. Le Programme alimentaire mondial (Pam) a pris entre-temps la relève, mais il vient de mettre fin à ce projet. Actuellement, c’est la Banque mondiale qui aide les Pvvih à obtenir des vivres. Il y a le Fonds mondial également qui a prévu assurer une partie de la prise en charge. " Ce qui ne comble pas les attentes ", a souligné Flavien Zounon, Pvvih. Pendant que les Pvvih se plaignent d’un manque de vivres, le docteur Clément Ahoussinou pense que le problème n’est pas pour autant alarmant. " En réalité, la prise en charge nutritionnelle n’est pas obligatoire. Les malades doivent continuer de travailler pour assurer leur alimentation ", a-t-il signifié. Et il faut dire que ce n’est non plus le souhait des personnes vivant avec le Vih. C’est seulement lorsque la maladie s’aggrave qu’ils souhaitent un accompagnement nutritionnel. " C’est la défaillance de l’appareil qui complique la prise en charge des patients. C’est pourquoi, Flavien Zounon a suggéré un renforcement des appareils afin qu’on dote les structures d’équipements d’un plateau technique performant. En attendant que le gouvernement et les partenaires techniques et financiers remédient à cette situation, les malades n’ont plus de choix que de manger à la sueur de leur front comme le recommandent les écritures saintes. Reporter MIGAN S. BRUNO




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