Célébration de la journée mondiale du théâtre à Cotonou:Le Stade de l’amitié pris d’assaut par les spectateurs
Un géant spectacle organisé sur l’esplanade du stade de l’Amitié de Cotonou. C’est ce à quoi les populations de Cotonou ont eu droit le dimanche 27mars dernier dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du Théâtre. Organisé par le directeur du ballet national, Marcel Zounon, ce spectacle a permis aux comédiens du Bénin, de communier avec le public qui a fait massivement le déplacement.
Placée sous le thème « Le théâtre au service de l’humanité », l’édition 2011 de la journée mondiale du théâtre, a été commémorée avec faste à Cotonou. Pour marquer cette journée dédiée aux professionnels de l’art dramatique, le nouveau directeur du ballet national en collaboration avec la Fédération nationale du théâtre a réuni plusieurs comédiens et danseurs traditionnels sur le même podium. Le théâtre Wassangari, les deux leaders de la Compagnie Sèmako, Pipi Wobaho et Eléphant mouillé, le groupe Aifa, les troupes de danses folkloriques Towara, Super Anges Hwendo na boua et les As du Bénin ont donné à voir au public. Avec des représentations théâtrales de Wassangari prenant en compte l’actualité sociopolitique nationale et des histoires drôles de ménage de Pipi Wobaho et Eléphant Mouillé, les comédiens ont pu arracher quelques rires aux éclats aux spectateurs. Ce rassemblement qui reflète l’énorme potentialité du théâtre a été une tribune de valorisation de cet art tant dans les interventions que dans les prestations. Saisissant cette occasion, le dramaturge et poète béninois Eric Hector Hounkpè, a fait savoir que le théâtre reste le lieu où commence la paix, surtout en cette période post électorale tendue que vit le Bénin. Marcel Zounon a quant à lui, partagé le message de cette édition 2011, livré par l’Ougandaise Jessica A. Kaahwa avec le public. « Le théâtre est un langage universel qui nous permet de proposer des messages de paix et de réconciliation. Afin d’anticiper la paix future, nous devons commencer par utiliser des moyens pacifiques qui permettent de comprendre, de respecter et de reconnaître la valeur des contributions de chaque être humain dans cette recherche de paix ». C’est le cri de cœur de l’Ougandaise Jessica pour le développement de cet art.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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