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       LE JOURNAL  DU PEUPLE
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LE JOURNAL DU PEUPLE

VIP-Blog de migan
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  • Créé le : 07/11/2010 12:36
    Modifié : 17/10/2014 11:05

    Garçon (38 ans)
    Origine : cotonou BENIN
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    la gestion de l’eau potable en milieu rural au BENIN

    24/06/2011 05:36





    L’eau source de vie se révèle de nos jours une ressource difficilement accessible dans certaines régions d’Afrique. Des populations de cette partie du monde, en l’occurrence celles du monde rural continuent de nos jours de remuer ciel et terre pour avoir accès à ce liquide précieux.


    Le Bénin, à l’instar de ces pays africains, doit faire face à des besoins toujours croissants et aux urgences exprimées de partout pour ce qui est de la gestion en eau potable dans ses zones rurales. Le cas des départements de l’Atacora et de la Donga en est un témoignage vivant.

    Même avec le système de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (Gire), et les politiques menées au plan national, beaucoup reste à faire pour desservir les zones rurales dans lesquelles les populations souffrent encore le martyr. Selon les statistiques de la Revue annuelle des secteurs de l’eau et de l’assainissement réalisée en 2011 et élaborée par les acteurs de la gestion de l’eau en l’occurrence le Partenariat national en eau au Bénin (Pne), le taux de desserte pour l’approvisionnement en eau potable en milieu rural et semi-urbain, est passé de 44% en 2006 à 57, 2% à la fin de 2010, sur la base du référentiel actuel de la population rurale et de la norme nationale de desserte d’un équivalent de point d’eau pour 250 habitants. A en croire la même source, on peut ainsi estimer à environ 440.000 le nombre de personnes supplémentaires desservies par les ouvrages inscrits au bilan 2010. D’après nos investigations dans le Nord du Bénin où le problème d’approvisionnement en eau potable se pose avec acuité, surtout dans les départements de l’Atacora et de la Donga, il y a quelques mois encore, les habitants de petites localités de ces deux départements racontent que l’eau est devenue une denrée rare pour eux. Trouver de l’eau pour les besoins usuels, selon ces derniers, était devenu une réelle corvée, surtout pour les femmes. Ces dernières devaient donc parcourir des kilomètres pour aller chercher ce liquide précieux à la rivière, ou le tirer péniblement des puits très profonds. Ce déficit en eau potable, dans ces localités, pose d’énormes problèmes, au nombre desquels les maladies hydriques comme la diarrhée, la dysenterie, la fièvre typhoïde, le choléra, etc sources de pertes élevées en vie humaines surtout dans le rang des nourrissons. C’est également le cas de certaines filles scolarisées qui sont obligées d’abandonner les cours pour aller chercher de l’eau de rivière à des kilomètres. C’est le cas d’Awa, élève en classe de 1ere A1 que nous avons rencontrée à Tchéssikroubou, un village situé dans la commune de Toucountouna à environ 650 km de Cotonou, la capitale économique du Bénin. Elle raconte qu’elle vit quand le besoin en eau se fait sentir à la maison. « Je suis l’aînée de la famille de trois enfants dont deux garçons. Très tôt le matin, en plus des kilomètres que je dois parcourir pour suivre mes cours, je dois avec certaines mes camarades et femmes aller chercher de l’eau à la rivière située à 2km de notre concession. Je dois dire que cette rivière, est l’unique source d’approvisionnement de ladite localité et celles environnantes, qui n’est cependant pas potable. Nous n’avons pas le choix. Et nous qui sommes élèves, sommes obligées au 1er tour quelquefois d’abandonner les femmes ménagères pour l’école. Ce problème s’accentue surtout durant la saison sèche où la rivière tarie et où nous sommes obligées abandonner les cours faute de manque d’eau pour satisfaire les besoins domestiques. Je dois souligner que c’est cette même eau qui sert à laver nos vêtements que nous apportons pour la plupart du temps à la rivière. Et c’est avec celle-ci que nous nous lavons. Tout ceci est source des maladies pour nous. Elle est également à la base des infections que contractent nombre de femmes de la localité », raconte Awa. Pour les habitants de Toucountouna, avoir accès à l’eau potable, est un calvaire et un parcourt de combattant.

    La solution des autorités et des partenaires techniques et financiers

    Pour palier ce problème d’approvisionnement en eau potable, le gouvernement, a opté pour une Gestion Intégrée des Ressources en Eau en partenariat avec des Partenaires techniques et financiers. L’implication active des populations bénéficiaires dans la gestion des équipements hydrauliques, constitue actuellement une sérieuse option, visant à favoriser leur accès durable à l’eau potable. Cette implication passe, dans une large mesure, par l’émergence au sein de ces populations, de structures de gestion chargées de l’entretien et de la maintenance des équipements. Ces structures constituent aussi des instances représentant les populations dans toutes les affaires relatives au service d’accès à l’eau potable. Dans un autre registre, le gouvernement, sur financement des dons japonais hors projets, a réalisé dans ces deux départements et ce, par le biais du Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud), 150 forages équipés de pompes à motricité humaine et réhabilité 100 autres forages dans 13 communes. Les travaux sont en cours pour la réalisation d’ici la fin de l’année de 20 Adductions d’eau villageoise (Aev). Cet important projet d’un coût global de 7 millions Usd, s’inscrit dans la phase d’urgence du Programme d’approvisionnement en eau potable en milieu rural qui a été lancé en décembre 2008. A travers ce projet, le Pnud entend contribuer à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement, notamment l’Omd N°7 relatif à la protection environnementale et l’accès à l’eau potable, ce qui constitue l’un des moyens efficaces de lutte contre la pauvreté. Plusieurs organisations non gouvernementales, à l’instar du Pnud, sont également recrutées et sensibilisent les populations sur l’hygiène et la bonne gestion du point d’eau. En matière de réalisation des Omd, l’eau est l’un des secteurs avec un potentiel de progrès rapide vers la cible retenue par le Bénin, qui est de passer la proportion de population utilisant une source améliorée d’eau potable de 61% à 100% en 2015. Les efforts déployés aussi bien par le gouvernement que par les partenaires techniques et financiers ont porté les indicateurs d’accès à 63,6% en 2009, niveau qui se rapproche de la cible. Cependant beaucoup reste à faire pour que les populations rurales en manque d’eau potable en bénéficient également.

     

     

    Reporter

    MIGAN S. BRUNO






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