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Interdiction de la publicité des produits et services de santé
19/02/2012 19:12
Par décision n°12-001/Haac du 4 janvier 2012, la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) a interdit de façon temporaire la publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelle. Dans les rangs des acteurs de la médecine moderne, l'on pense que c'est une décision qui vient freiner l'arnaque dont sont victimes les populations de la part de certains praticiens de médecine traditionnelle.
La publicité en matière de médicaments, de pharmacopée et de médecine traditionnelle n'est plus possible au Bénin depuis le 5 janvier dernier. Elle est interdite jusqu'à nouvel ordre par la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication.
Selon la décision d'interdiction prise par l'organe de régulation des médias, les messages publicitaires diffusés par les radios et télévisions ne sont revêtus ni de l'autorisation ni du visa du Ministère de la Santé. Ce qui constitue une infraction à la réglementation de la publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelle édictée par l'arrêté interministériel n°9960/Msp du 3 novembre 2004 et la décision N°09-073/Haac du 23 décembre 2009. Le constat a été fait sur toute l'étendue du territoire national lors des tournées d'évaluation et de contrôle effectuées par la Haac. Les faits révèlent qu'en plus des médicaments conventionnels et les produits de la pharmacopée, de nouveaux services et produits de santé se sont invités sur les médias. Il s'agit essentiellement de produits de médecine chinoise et asiatique, d'appareils de diagnostics et de consultations qui ne répondent à aucune réglementation de la publicité en matière de médicaments. Les dernières autorisations de publicité officiellement délivrées par le Ministère de la santé ayant expirées le 31 décembre 2011, il est devenu impératif de suspendre temporairement toutes les publicités, le temps sans doute de remettre au goût du jour la réglementation et de permettre aux praticiens de la médecine traditionnelle et de la médecine chinoise de se conformer aux règles en vigueur. Car, selon la Haac s'inspirant de la loi organique relative à l'institution, " la protection de la santé et de l'environnement est d'ordre public et constitue une limite à l'exercice de la liberté de presse et de communication ". En effet, bien de services ou produits de santé objets de publicités dans les médias béninois se sont révélés de l'arnaque, aux dires des professionnels de la santé ; dans certains cas, à entendre des témoignages de tiers, des produits ont aggravé le mal qu'ils étaient sensés guérir ou ont causé d'autres dégâts. Ce qui fait dire qu'il s'agit d'une décision salutaire. Les sanctions prévues en cas de violation de cette dernière décision vont de la suspension de l'organe fautif à sa fermeture en passant par une amende pouvant atteindre 5 millions de francs Cfa et un retrait de son autorisation. Le dernier acte semblable de la Haac remonte à octobre 2007 où avait été prise une mesure conservatoire contre la publicité des médicaments en général et plus particulièrement sur le produit " Med-Test Hiv " qui servait à un autotest de dépistage du Vih Sida.
Coup de grâce aux marchands d'illusion
Il est bien clair dans l'entendement d'une bonne frange de la population qu'un médicament ou tout produit de la pharmacopée ne peut être objet de publicité s'il n'est autorisé à être mis sur le marché par l'autorité compétente. En conséquence, tous les produits dont les publicités sont arrivées à passer par effraction ont fait le même effet sur le public consommateur. Ce qui échappe à ce monde profane, ce sont les éléments d'authentification d'une publicité en matière de médicament. Selon la décision N°09-073/Haac du 23 décembre 2009 portant réglementation de la publicité en matière de médicaments, de pharmacopée et de médecine traditionnelle, il est requis la mention " vu, bon à diffuser " du ministère de la santé et la certification de la structure habilitée, reprise en écrit à la télévision et en voix off à la radio. C'est faute de respecter ces dispositions que les médias ont enfreint à la réglementation. Dans cette brèche se sont engouffrés les marchands d'illusion et de mort. Le public n'étant pas préparé à authentifier ces publicités, il est tombé dans le piège. Les nombreux dégâts et désolations semés dans les familles par les apprentis charlatans qui se sont invités sur les médias ont fini par convaincre le ministère de la santé et la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication à tout mettre à plat. Sans les publicités mensongères des thérapies assassines, c'est un coup de grâce qui est donné aux marchands d'illusion. En tout cas jusqu'à nouvel ordre.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Dotation de l'Unicef
23/01/2012 21:11
Performance du secteur de la santé:L’Unicef dote le ministère de la santé...
Lundi 23 janvier 2012
Performance du secteur de la santé:L’Unicef dote le ministère de la santé de milliers de documents stratégiques
2000 exemplaires du Plan Triennal de Développement (PTD) 2009-2012 du Cadre des Dépenses à Moyen Terme (CDMT) du Plan de Mise à l’échelle des Paquets d’Intervention à Haut Impact (PIHI) ; 1000 rapports de cartographie des interventions et des intervenants du domaine de la santé ; 1000 cartes maternelles et infantiles et 2000 exemplaires de chacun des outils du Système national de gestion des statistiques (Snigs) actualisés.
Ainsi se présente le lot des documents stratégiques officiellement remis le 19 janvier dernier au ministre de la santé par la représentante résidente de l’Unicef au Bénin. D’un coût global de 56.000.000 FCFA, ce lot de documents est un complément qui vient s’ajouter à d’autres outils déjà mis en place par l’Etat et les autres partenaires. Lors de la cérémonie de remise des documents, le Docteur Anne Vincent, représentante de l’Unicef au Bénin n’a pas manqué de louer les nombreux efforts déployés par le Bénin en vue de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement à l’horizon 2015.
Selon la représentante de l’Unicef au Bénin en effet, la définition des politiques et stratégies adéquates pour appuyer la mise en œuvre des interventions à haut impact est un pilier important pour le renforcement du système de santé sans lequel il serait difficile d’apporter les services de santé essentiels aux populations. « Le Bénin a le mérite de disposer d’un Plan National de Développement Sanitaire 2009-2018 consensuel (Pnds) sur la base duquel un Plan Triennal de Développement (Ptd) 2010-2012 et d’un cadre de dépenses à moyen terme (Cdmt) 2010-2013.
Il a été également procédé à une révision du système national d’information et de gestion sanitaire en vue d’intégrer les autres composantes notamment la nutrition et les données au niveau communautaire » a –t- elle ainsi étayé. Aussi, s’est-elle réjouie du fait que l’élaboration de tous ces documents ait été le fruit de discussions et de consensus entre le ministère de la santé et les partenaires techniques et financiers. A en croire le professeur Dorothée Akoko Kindé Gazard, ministre de la santé, l’utilisation de ces documents ainsi élaborés à tous les niveaux et par tous les acteurs apparait comme un défi majeur en vue d’améliorer les performances du secteur de la santé au Bénin.
A ce propos, la ministre de la santé s’est engagée pour la mise en œuvre effective de toutes les directives et l’utilisation efficace, efficiente et concertée des outils pour le monitorage de la performance du secteur. Dorothée Akoko Kindé Gazard a également fait la promesse de veiller à une large dissémination des documents.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Journée Mondiale Sida 2011
16/12/2011 14:52
La journée mondiale de lutte contre le Sida a été célébrée hier, jeudi 1er décembre 2011. A cette occasion, le thème choisi est : « Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ». Nous vous proposons à cet effet un aperçu sur les progrès du Bénin contre le mal. Au-delà de tout, il y a la farouche volonté des personnes vivant avec le VIH de mener une vie normale dans une société qui les a longtemps rejetées.
Le taux de prévalence à VIH a commencé à stagner au Bénin depuis quelques années. Au sein de la population en général, ce taux est estimé à 1,2 % en 2010. Les décès sont aussi en chute libre. D’environ 8100 en 2003, le nombre de décès a atteint environ 1472 cas, selon les prévisions officielles du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) pour 2010. En fait, la tendance à la stagnation de la prévalence depuis 2001, ne connaîtra pas d’évolution sensible en 2011, selon une source du PNLS où aucune statistique pour cette année n’est encore disponible.
La prévalence de l’infection est plus élevée dans les zones urbaines, avec un taux de 1,7 %, que dans les zones rurales (0,9 %). Elle est de 1,5% chez les femmes, contre 0,7 % chez les hommes.
Le taux de prévalence qui était estimé à 51 % chez les prostituées, a littéralement chuté et estimé, en 2010, à 26%. Ce recul s’explique, selon la coordonnatrice du Pnls, le Dr Evelyne Akinocho, par la mise en place « des actions spécifiques au profit de cette cible ». La prévalence de l’infection est de 23 % chez les tuberculeux.
Cette évaluation est obtenue grâce à un système de surveillance mis en place depuis 1990 et qui est essentiellement orienté vers les femmes enceintes, les porteurs d’infections sexuellement transmissibles, les personnes atteintes de la tuberculose, et des populations considérées comme à risque tels que les prostituées, les transporteurs ou les routiers.
Au Pnls, on explique la stabilisation de l’épidémie par des actions de sensibilisations et les actions concertées des pouvoirs publics, des partenaires au développement, des associations et organisations non gouvernementales.
Des chiffres en baisse
Selon des chiffres prévisionnels du PNLS, le Bénin a enregistré en 2010, 1472 décès dus au Sida. Les prévisions pour 2011 sont à la baisse (1401 cas de décès). 601 cas de décès d’enfants ont été prévus en 2010 et en 2011, les prévisions tablent sur une baisse à 531 cas. Ce recul est le signe de l’efficacité relative des actions de sensibilisation menées mais surtout de la mise en place conséquente des ARV dans les centres de traitement prévus à cet effet.
Mais, le Dr Akinocho temporise. « Il faudra garder la veille permanente parce que les comportements à risque n’ont pas disparu », a-t-elle dit. « Le risque d’explosion est toujours présent », indique-t-elle. « Le Bénin met un accent particulier sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et compte réduire de 14% à 5%, d’ici à 2015, le risque de contamination de l’enfant au cours de la grossesse, de l’accouchement ou de l’allaitement », a ajouté la coordonnatrice du Pnls.
Près de 20.000 personnes infectées sont sous antirétroviraux depuis le début de 2004. Le taux de survie des bénéficiaires de ce traitement est estimé, en 2008, à 88% et en 2010 à 92%. Les premiers cas de personnes infectées ont été détectés en 1986.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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prise en charge du paludisme au bénin
13/10/2011 22:17
Effectivité de la prise en charge gratuite du paludisme: Boni Yayi et Dorothé Kindé Gazard au secours des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans
Une société malade ne saurait animer la dynamique du développement. Selon l’Unicef, 80% des décès maternels et 40 à 70% des décès de nouveau-nés pourraient être évités si le droit à l’accès aux soins de santé est renforcé. C’est fort de cela que le gouvernement a émis le 13 mai dernier, le souhait de pouvoir prendre gratuitement en charge les soins de santé liés au traitement du paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
Dès lors, une politique conséquente pour convaincre les partenaires techniques et financiers de la pertinence de cette mesure a été élaborée sur instruction du ministère de la santé. Pendant 5 mois, les mécanismes ont été définis pour traduire cette volonté politique en réalité. Devant des milliers de femmes ayant effectué le déplacement du Palais des congrès de Cotonou, le Chef de l’Etat Boni Yayi a procédé au lancement officiel de cette gratuité de la prise en charge des cas de paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Pour la circonstance, il avait à ses côtés le Président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, la ministre de la santé publique, les représentants résidents du Fnuap et de l’Oms au Bénin. Pour les uns et les autres, cette initiative, aussi noble soit-elle, s’inscrit dans la droite ligne de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement. "Lutter contre le paludisme, c’est lutter contre la pauvreté, c’est atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement, ce qui permettra de sauver la vie à des milliers de femmes et d’enfants", dira la ministre de la santé publique Dorothée Kindé Gazard. En plus de l’intensification de la disponibilité des intrants anti paludéens comme le CTA, quatre paquets de prestations sont définis pour une efficace prise en charge. Pour chaque paquet, les frais sont directement liés à la consultation, aux frais de carnet, aux médicaments, à la biologie et même à l’hospitalisation. Ces frais sont pris en compte à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. D’ailleurs, les frais annuels de prise en charge de cette maladie parasitaire se chiffrent à environ 9 milliards. Cela témoigne de la disposition du Bénin d’être parmi les pays en Afrique subsaharienne capables d’atteindre les Omd. Croisade contre le paludisme A cet effet, le représentant résident du Fonds des nations unies pour le développement, Diene Kéïta réitère l’engagement des partenaires techniques et financiers. "Notre responsabilité est collective sous le leadership du Bénin", a-t-elle dit. Les communautés de base, les formations sanitaires, le secteur privé et autres sont donc invités pour accompagner le processus. Mieux, le représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé au Bénin, tout en saluant la démarche du gouvernement béninois, souhaite la pérennité de l’initiative par la mobilisation de ressources auprès des partenaires sociaux. Cela n’interpelle que la seule responsabilité de l’Etat central mais de tout le monde. "La lutte contre le paludisme sera gagnée par la gratuité des soins aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans… ", a déclaré le Président de la République.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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Colloque scientifique sur le paludisme au Bénin: Une initiative de la SOBEPAM
09/06/2011 12:37
Initié par la SOBEPAM avec à sa tête, le professeur Dorothée Kindé Akoko GAZARD, le colloque scientifique sur le paludisme au Benin s’est tenu ce jeudi 05 mai 2011 à l’ISBA, Cotonou.
Ce colloque qui a eu lieu dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de Lutte contre le Paludisme, a été coparrainé par les ministres de la Santé Issifou TAKPARA et de celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique François ABIOLA. Le thème autours duquel les participants ont porté leur réflexion tout au long de ce colloque était : « Lutte anti vectorielle et parasitoses au Bénin ». C’était une occasion idéale pour permettre aux chercheurs qui étaient de la partie de penser à comment procéder à la réduction du taux de la maladie du paludisme sur le continent. Car ce n’est plus un secret pour personne que le paludisme tue plus que le SIDA en Afrique. Il a connu la participation de plusieurs personnalités venues d’horizons divers. Prenant la parole, la présidente de la Société Béninoise de Parasitologie-Mycologie (SOBEPAM), le professeur Dorothée Kindé Akoko GAZARD, a remercié dans son mot de bienvenue, les participants de l’intérêt qu’ils accordent à ce colloque qui vise à trouver des solutions appropriées au fléau qu’est le paludisme. Elle a rappelé le contexte dans lequel est née l’idée de la rencontre du jour. Ensuite est venu le tour du Représentant Résident de l’OMS qui a témoigné de l’attention que porte l’Organisation Mondiale de la Santé sur le problème de santé publique en Afrique. Dans son allocution, le représentant du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique empêché, monsieur Salifou SAHIDOU, a émis le vœu que les recherches en matière de lutte efficace contre le paludisme soient spécifiques et répondent aux attentes et aux problématiques de santé rencontrées au quotidien par les opérateurs de santé publique. Il a beaucoup plus mis l’accent sur la place capitale la recherche qu’occupe dans la lutte contre cette maladie. Il a ensuite lancé une invitation à développer plusieurs caractères pour atteindre l’objectif. Salifou SAHIDOU a par ailleurs ajouté que les efforts devront tendre vers une meilleure connaissance des déterminants des comportements des malades, en vue d’accroitre la rentabilité des programmes de santé auprès des populations concernées. Quand on sait que le paludisme est la première cause de mortalité en Afrique. Il était revenu au ministre Issifou TAKPARA de lancer solennellement les activités entrant dans le cadre de ce colloque scientifique sur le paludisme.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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