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géguerpissement à Ste Rita
13/04/2012 16:24
» J’ai ma maison à Cotonou. Ne cherchez pas à savoir comment j’ai pu acquérir ma parcelle, peu importe là où elle se situe « . Tels sont les cris de détresse de l’une des victimes de l’opération de déguerpissement qui s’est déroulée hier à Ste Rita.Surprise, amertume et désolation générale des familles toutes entières jetées aux dehors et obligées de passer la nuit à la belle étoile.
Des maisons, ateliers et autres lieux de cultes n’ont pu résister devant la fureur du Caterpillar » On était ici ce matin quand il y a eu un Caterpillar avec un Huissier de justice. Ils nous ont dit qu’ils vont nous déguerpir. Nous lui avons dit qu’on n’a pas reçu de notification. Nous étions au tribunal le mardi dernier et le juge nous a dit de repasser le 12 juin prochain. Nous étions en train de faire la messe ce matin quand ils sont arrivés « , a dit Esaïe Falola, chargé de la paroisse « Paix du Christ de Ste Rita ». Des allégations que Marcellin Zossoungbo, l’huissier de justice ayant mis en exécution la décision balaie du revers de la main et se fait un peu plus clair. Pour lui, un arrêt a été rendu en 1994. Cet arrêt, selon lui, a été rectifié par la suite par l’arrêt n°46-2001 du 6 juillet 2001 qui a reconnu définitivement le droit de propriété de la famille Sossouhoun. » Et pendant que l’affaire était pendante devant les tribunaux, il s’est trouvé des individus pour vendre certaines parcelles d’origine litigieuses achetées par ceux qui l’occupent aujourd’hui. Lorsque cet arrêt a été rendu en 2001, les occupants ont conclu avec le juge des référés pour obtenir le sursis à l’exécution de l’arrêt. Ils ont été déboutés par ordonnance n°45-06 du 11 juillet 2006. Toutes ces décisions ont été signifiées à tous ceux qui occupent aujourd’hui « , a-t-il indiqué. Cette énième opération de déguerpissement dans la ville de Cotonou est encore un avertissement aux acquéreurs de parcelles qui se doivent d’éviter de se jeter dans la gueule de la justice après avoir fait des investissements énormes qui finiront par s’évaporer en une fraction de seconde.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
Commentaire de benin (03/01/2013 15:46) :
l'operation d'expropriation apparement est monnaie courante en afrique;
meme au cameroun il est assez courant que ça se fasse mais on fait des
efforts pour indemniser les habitants des lieux meme si très souvent c'est
une mafia savament bien organisée ou ceux qui sont chargés des operations
d'indemnisation se font plein les choses resultat de cause ce sont les
miettes qui parviennent à ceux qui doivent être indemnisés.neanmoins
lorqu'il arrive qu'une tierce personne est detentrice d'un titre foncier il
est indemnisé à hauteur de son dû mais ils ne sont pas nombreux les
detenteurs de titre foncier,en Afrique on se debrouille pour trouver un
habitat, on ne fait pas très souvent attention aux lois et regles en
vigueur or cela nous rattrape très souvent sans compter avec la malignité
des autorités.....
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L'érosion cotière au Bénin
16/12/2011 15:28
Accentuation de l’érosion côtière : la mer détruit des maisons à Akpakpa Dodomè
Plus de deux ans après le lancement du projet de protection des côtes à l’est de Cotonou, la mer continue de rogner nos côtes. Depuis quelques jours, elle crée des sinistrés et des sans abris à quartier Akpakpa Dodomè, à l’est de l’embouchure de Cotonou. «Je demande au gouvernement de nous aider. Depuis deux semaines, je suis sans abri, j’ai déposé le peu d’affaires que la mer m’a laissé auprès d’un ami ici à Akpakpa Dodomè et je dors auprès de mon frère à Midombo, ma femme et mes deux enfants sont ailleurs à Djêffa». Ce récit très triste est celui de Kocou, un trentenaire sinistré dont la maison située au bord de la mer a été engloutie. Depuis quelques jours, la force des vagues de la mer ne laisse rien au passage. Sur les lieux, des dizaines de maisons ont été emportées ou détruites partiellement en quelques jours. Bruno, un jeune a été obligé d’abandonner sa maison hier à cause de la pression maritime et ceci bien que celle-ci n’ait pas encore été emportée par les vagues. «J’ai peur, parce que la mer vient souvent la nuit pour tout ravager», précise-t-il. Il m’indique au fond de l’océan, à un jet de pierre, là où la mer a commencé ses ravages. «Il y avait des maisons à tous ces endroits», ajoute Bruno. Qu’est-ce qui peut être à la base de cette érosion? «Ce sont les délinquants qui ont volé le mouton de la divinité qui protège la mer. C’est un mouton qui a une perle rouge au cou. Les délinquants qui traînent par ici l’ont volé, l’ont tué et l’ont mangé, et alors, la mer à qui il était destiné s’est alors fâchée», nous confie un sage du quartier. Cet argument est contesté par Bruno qui croit que ce sont les travaux engagés au port ces derniers temps-ci qui en sont la cause.
Depuis 2009, le gouvernement a lancé avec beaucoup de tapage médiatique un projet de protection des côtes à l’est de Cotonou. Surnommé vulgairement « Epi de Siafato », ce projet devrait permettre de protéger une dizaine de kilomètres de la côte béninoise allant de l’embouchure de Cotonou en allant vers Porto-Novo. Des épis devraient être construits pour arrêter la pression de plus en plus forte de la mer dans cette zone. Les populations riveraines ont été même dégagées de cette zone. Depuis, les travaux piétinent toujours et la situation des ces populations semblent s’aggraver. Les populations victimes de cette érosion, devenues des « sans domicile fixe » appellent le gouvernement au secours.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
Commentaire de benin (03/01/2013 16:24) :
comme toujours on commence à resoudre les problemes en aval au lieu de
commencer amont et de plus on ne met pas l'essentiel au centre c'est à dire
l'homme.les catastrophes naturelles de façon generale sont le fait des
hommes mais ils ne s'en souviennent pas parcequ'il ya un large decalage un
long moment entre la periode ou les actes ont été posés et la periode ou
les consequences surviennent,alors on commence très souvent comme c'est
mentionné dans l'article à rechercher les causes dans la tradition, tel
sacrifice n'a pas été fait, tel Dieu n'a pas été honnoré etc....la nature
ne demande qu'à vivre en harmonie avec toutes ses composantes et pour cela
elle ne demande que le respect de ses lois par l'etre le plus évolué qu'est
l'homme mais helas aujourdhui ce dernier est plus porté à la destruction
qu'à la protection et la recherche de l'harmonie, alors dame nature est
obligé de s'auto proteger et quand elle s'autoprotege les humains recoltent
les consequences et s'en plaignent et pourtant ils en sont à l'origine.il
est grand temps de se reveiller et de revenir à l'harmonie d'atant, car les
afraicians savaient comment vivre en bon terme entre eux avec les animaux
avec les plantes les minerais etc....c'était aussi ça l'animisme mais ceux
qui nous ont colonnisés lui ont attribué une connotation negative.
afriains reveillons nous!
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JCI
21/07/2011 16:37
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La jeune chambre internationale Aurore a organisé samedi dernier au collège d’enseignement général de Vêdoko à Cotonou, la deuxième phase de son projet : un geste pour la planète. L’activité a démarré par une communication à l’intention des élèves de cet établissement. Le but de cette communication est d’amener les jeunes à prendre conscience de la nécessité de protéger l’environnement. Lors de cette communication, le parrain du projet, Flavien Dovonou a insisté sur les conséquences du réchauffement climatique et de l’urgence de planter des arbres. Cette deuxième phase du projet un geste pour la planète, a connu la présence du président national de la jeune internationale Bénin, Nikita Topanou. Etaient aussi présents, le secrétaire général du Ceg vêdoko, Sanda Gado. Le projet vise aussi à sensibiliser sur l’intégration de la problématique de l’adaptation au changement climatique dans les politiques et cadres de développement du Bénin et de l’Afrique occidentale. Sensibiliser la population (paysans, décideurs et scientifiques) à l’utilisation durable des ressources biologiques et à la régénération du couvert végétal. A en croire Landry zolikpo, le directeur du projet, en le faisant ainsi, l’on pourra amener chacun et tous à s’approprier le slogan : un geste pour la planète qui signifie en d’autres termes, un homme = un arbre en un an. Les activités du projet sont entre autres : accompagner le programme spécial de reboisement et de la restauration des terres dans son action de mise en terre de plants à l’occasion de la journée de l’arbre. Lors de la première phase du projet qui s’est déroulé, le 1er juin à Akpakpa Hlacomey, la Jci Aurore en partenariat avec le programme spécial de reboisement et de la restauration des terres, a mis en terre des plants de teck. Pour cette deuxième phase, ce sont des plants de Kailcédrat qui sont mis en terre.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Projet japonais
19/06/2011 14:43
Le chef de la mission diplomatique nippone au Bénin, Masahiro Bamba a procédé hier, mardi 07 juin 2011 à l’inauguration de 118 puits équipés de pompes à motricité humaine, 6 puits artésiens, 10 systèmes d’adductions d’eau villageoises. Ces ouvrages ont été officiellement remis au Bénin dans la commune de Dangbo en présence du ministre de l’Energie et de l’eau, Jonas Gbian et du maire de la localité.
L’initiative est la 6ème phase du Projet japonais d’approvisionnement en eau potable dont le montant total est de 5 milliards de F Cfa (Lire ci-dessous le communiqué de l’ambassade du Japon qui précise les communes bénéficiaires du projet). « Cela fait déjà 25 ans que le Japon contribue à l’amélioration de l’approvisionnement en eau portable au Bénin. Environ 30 milliards de F Cfa, y compris les fonds de contrepartie du Japon sont déjà destinés dans ce secteur par le Japon, qui a permis la réalisation d’environ 900 pompes à motricité humaine, 55 adductions d’eau villageoises, la réhabilitation d’environ 500 pompes à motricité humaine », a rappelé l’ambassadeur. A l’en croire, ces actions qui devraient soulager les populations locales, montrent l’excellente amitié liant les deux Etats. « Nous sommes à vos côtés et nous vous assurons que le Japon vous soutient pour le développement », soulignera-t-il ensuite. Le ministre Jonas Gbian, a en ce qui le concerne, transmis les remerciements du peuple béninois à l’ambassadeur et a garanti qu’un usage judicieux sera fait desdits ouvrages.
AS
COMMUNIQUE
Sujet : Le Japon contribue à la réalisation des infrastructures d’approvisionnement en eau potable, pour un montant d’environ 5 milliards FCFA.
Date : 07 Juin 2011
L’Ambassadeur du Japon près la République du Bénin, S.E.M. Masahiro Bamba a pris part ce jour, aux cotés du Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables, S.E.M. Jonas Aliou Gbian, à la cérémonie de remise officielle des ouvrages de la sixième phase du Projet d’approvisionnement en eau potable.
Ladite cérémonie qui s’est déroulée à Dangbo, est le fruit de la coopération bénino-japonaise, en plein essor depuis des années.
Dans son discours à cette occasion, l’Ambassadeur s’est dit heureux de voir les travaux d’un tel projet achevés avant même le délai contractuel ; ceci grâce à la détermination des deux parties.
Après s’être réjoui qu’une telle cérémonie se déroule juste après le début du deuxième quinquennat du Président Dr Boni Yayi, il a exprimé sa satisfaction de voir que cette inauguration de 118 puits équipés de pompes à motricité humaine, 6 puits artésiens, 10 systèmes d’adductions d’eau villageoises sont autant d’acquis vitaux profitables à 80,000 personnes (quatre vingt milles personnes) répartis dans 28 communes des cinq départements de Collines, Zou, Couffo, Mono et Ouémé.
S.E.M. Bamba a également renouvelé ses remerciements à toutes les Béninoises et à tous les Béninois, ainsi qu’à Son Excellence le Président de la République qui a exprimé sa compassion et adressé ses condoléances au nom du Gouvernement et du peuple béninois, à la suite du séisme et du tsunami ayant frappé la côte pacifique du Tohoku du Japon ainsi que pour les gestes importants de compassion et de solidarité, en faveur des dizaines milliers de victimes de ce drame.
L’Ambassadeur remercie une fois encore, toutes les autorités de la République du Bénin et tout le peuple béninois, pour le rôle qu’ils jouent dans le sens du renforcement des relations d’amitié entre les deux pays.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Environnement 2011
19/06/2011 14:35
La communauté mondiale a célébré ce dimanche 05 juin 2011 la journée de l'environnement. A cette occasion ; le secrétaire général de l'organisation des nations unies a livré un message.
Près de 20 ans après le Sommet Planète Terre tenu en 1992, le monde s'apprête à reprendre la route de Rio, où se tiendra la Conférence des Nations Unies sur le développement durable en juin 2012. D'importants changements sont intervenus au cours des deux dernières décennies, sur les plans à la fois géopolitique et environnemental. Des centaines de millions de gens en Asie, en Amérique latine et, de plus en plus, en Afrique sont parvenus à échapper à la pauvreté. Toutefois, des signes toujours plus nombreux indiquent aussi que la capacité de la planète de continuer à assurer notre progrès se trouve gravement compromise, peut-être de manière irréversible.
La croissance économique rapide s'est accompagnée de coûts qui n'apparaissent que rarement dans la comptabilité nationale, tels que la pollution de l'air et de l'eau, la dégradation des ressources halieutiques et des forêts, etc., autant de phénomènes qui influent tous sur la prospérité et le bien-être de l'humanité. Le thème retenu cette année pour la Journée mondiale de l'environnement, à savoir " Les forêts : la nature à votre service ", met en relief le fait que ces écosystèmes, notamment, représentent des milliards et des milliards de dollars pour la société, et tout particulièrement les pauvres.
Même si l'on est de plus en plus conscient dans le monde entier des dangers liés à la dégradation de l'environnement - notamment le changement climatique, l'appauvrissement de la diversité biologique et la désertification -, les progrès ont été trop lents depuis la tenue du Sommet Planète Terre. Nous ne pourrons construire un monde juste et équitable que lorsque nous accorderons un poids égal aux trois composantes du développement durable, à savoir les composantes sociale, économique et environnementale. Si nous voulons assurer durablement la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et nutritionnelle et un travail décent aux populations toujours plus nombreuses, il nous faut faire le meilleur usage possible de notre patrimoine naturel.
L'Inde, pays hôte de la Journée mondiale de l'environnement en 2011, figure parmi le nombre croissant de pays qui s'emploient à alléger les pressions exercées par les changements écologiques. Ce pays est aussi l'un des premiers à entreprendre une évaluation plus précise de la valeur économique des services axés sur la nature, avec le concours du Programme des Nations Unies pour l'environnement et la Banque mondiale. La loi sur l'emploi rural et la promotion des sources d'énergie renouvelables sont des exemples importants illustrant la manière dont l'Inde étend la croissance verte et accélère le passage à une économie verte.
L'instauration d'un développement durable ne pourra se faire en un jour. Mais, sur la voie menant à la Conférence de Rio +20, la célébration cette année de la Journée mondiale de l'environnement peut faire comprendre aux membres influents des secteurs à la fois public et privé qu'ils peuvent - et qu'ils doivent - prendre les mesures voulues pour répondre aux espoirs suscités par le Sommet Planète Terre. Le monde entier les regarde et n'en attend pas moins.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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