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Droit des enfants
16/12/2011 15:14
Travail des enfants
Au-delà des discours et séminaires organisés pour le respect du droit des enfants, la réalité sur le terrain demeure au statut quo. Les enfants sont toujours en plein dans les pires formes de travaux proscrits à l’exercice des mineurs. Dans les ateliers de vulcanisation, de réparation de motos et sur les chantiers de construction d’immeuble, on voit toujours les enfants croulant sous des briques et trainant à bout de souffle des brouettes remplies de sable ou de béton. Or, la loi régissant le travail des enfants interdit toutes ces formes de travaux aux enfants de moins de seize (16) ans. Avant cet âge, l’enfant doit être à l’école. Ainsi l’une des dispositions cardinales du droit de l’enfant, notamment celles de la convention internationale relative aux droits des enfants, reste l’éducation de celui-ci à partir de sa scolarisation. Koffi Anan, ex-secrétaire général de l’Onu déclarait que pour un changement de comportement dans le monde, il faut promouvoir nécessairement l’éducation de l’enfant. Mais au Bénin, ce droit est violé au sein d’une couche sociale donnée, à savoir celle des parents les plus pauvres. Pis, les déclarations, séminaires et autres manifestations sur la question se font à des endroits inaccessibles aux parents qui respectent de moins en moins les droits de l’enfant. Pour la plupart, des parents béninois préfèrent orienter leurs enfants vers les ateliers de vulcanisation, de réparation de motos et autres, où ils ne reçoivent aucune éducation digne du nom. Bref, le problème de la violation des droits des enfants au Bénin demeure une plaie incurable et il faut que l’Etat en fasse une priorité, étant garant de l’éducation. La médiatisation des manifestations initiées sur le sujet passe dans le laps de temps où elles sont menées et finissent là comme un film intéressant. Il urge que l’Etat et les structures qui travaillent dans le domaine des droits de l’enfant pensent à de nouvelles stratégies pour faire face à la question, car la situation critique de l’enfance malheureuse au Bénin a repris son ampleur d’antan.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Lutte contre l'insécurité au Bénin
16/12/2011 14:56
Animé par le souci de mieux lutter contre l’insécurité, le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes entend associer tous les acteurs civils aux questions sécuritaires du pays. C’est dans ce cadre, qu’il a animé une conférence publique organisée hier soir au chant d’oiseau de Cotonou. Chaque acteur civil a un rôle spécifique à jouer dans la quête de la sécurité des personnes et des biens. Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique entend ainsi changer la donne sécuritaire et faire du Bénin un havre de sécurité pour les personnes, les biens et les investissements. Les discussions de cette conférence ouverte au grand public ont tourné autour du thème : «les défis de la sécurité publique au Bénin». Des défis qui, selon le ministre Dègla ne peuvent être relevés qu’avec la franche collaboration de tous les acteurs civils. Au cours de cette conférence publique marquée par la forte présence des hommes en uniforme, des confessions religieuses et de la chefferie traditionnelle, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a procédé au lancement d’un plan d’action sécuritaire. Ce plan d’action résume en trois points la stratégie des acteurs de la sécurité publique dans le cadre de la lutte contre la criminalité. Il s’agit de la présente conférence publique, du forum national sur la contribution des acteurs civils à la sécurité publique au Bénin et enfin de la campagne de communication pour un changement de comportement en matière de sécurité. Cette série d’activités est le fruit d’un travail scientifique d’identification et de définition du rôle de chacun des acteurs civils pertinents du système sécuritaire du pays. L’objectif que véhicule cette initiative est la sensibilisation de ces acteurs civils sur leur rôle et leur responsabilité dans la sécurité ; la mise à leur disposition des directives de collaboration avec les forces de sécurité publique ; enfin le renforcement des élus locaux à travers des tâches précises dans la collaboration avec les hommes en uniforme. Pour le ministre Dègla, il ne s’agit pas pour les acteurs civils de se substituer aux forces de sécurité publique pour combattre les malfrats à leur place. Il s’agit plutôt d’un cadre de collaboration permettant de mettre à la disposition des agents de sécurité, en temps réel, les informations sur les faits et gestes des individus suspects que côtoie tous les jours la population dans l’indifférence. Donner l’information juste et au bon moment pour que les forces publiques puissent frapper avant même que les malfrats ne passent à l’action. Cette contribution des acteurs civils passe par : la collaboration avec les forces de sécurité publique pour les renseigner et les informer de tous les gestes, les faits et les comportements suspects dans leur cadre de vie ou de travail ; la connaissance des comportements à risques en matière de sécurité afin de les éviter et l’observation des règles de prudence et de sécurité. Le débat a ensuite été ouvert et les représentants des différents acteurs civils ont exposé à l’autorité leurs préoccupations. En réponse aux différents problèmes posés le ministre a rassuré les participants de la prise de mesures drastiques pour relever le défi sécuritaire au Bénin. Le forum national sur la contribution des acteurs civils à la sécurité publique est prévu pour le 20 décembre prochain
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Adoption de loi ( Femmes)
01/10/2011 11:18
Adoption de la loi sur les violences faites aux femmes: Des risques d’instabilité dans les ménages béninois
Avec le vote de la loi portant prévention et répression des violences faites aux femmes en République du Bénin, les ménages béninois risquent la dislocation. Très tôt, la situation actuelle de la femme longtemps victime de violences et de soumission va générer des scènes de vengeances qui pour la plupart seront soldées par un déséquilibre et à la longue, une dislocation des couples... Une chose est sûre, avec l’avènement de la loi sur les violences faites aux femmes adoptée le mardi 27 septembre dernier par les députés de la sixième législature, les meurs béninoises sont parterre. Naturellement, les cas de violences constatés et dénoncés ici et là vont progressivement diminués d’un côté. De même, les différentes structures investies dans la lutte contre ces cas de violences dans le pays disposeront ainsi d’une base juridique pour agir. Mais d’un autre côté, la situation ne sera pas si simple. Et pour cause, la volonté de la femme de prendre désormais vengeance sur l’homme sera beaucoup présente et le mari qui avait toujours d’emprise sur sa femme est désarmé. Cette situation risque d’apparaître chaque fois que va naître une prise de bec entre les deux conjoints. La preuve, certaines femmes soumises qui étaient victimes de violences avaient souvent du mal à quitter leur foyer à cause de certaines contraintes enseignées dans la tradition endogène. Mais dès lors que cette loi sera mise en vigueur, cette tradition ne sera plus respectée. Les mœurs ainsi tombées, la femme pourra alors se libérer. Mais aussi, plusieurs situations risquent d’arriver avec cette nouvelle législation. Tout comme les cas évoqués précédemment, certaines femmes fatiguées des emportements de leurs maris peuvent amener l’homme à leur porter la main dessus et vont en profiter pour demander le divorce. De toute façon, la situation est pourrie. Le terme biblique le mari est le chef de la famille et par ricochet le chef de sa femme sera galvaudé. La femme béninoise n’est plus totalement sous l’emprise de l’homme et est libre d’agir puisqu’elle est sous la protection de cette nouvelle législation. C’est en somme que nous nous retrouvons dans une situation qui risque de nous conduire en face à un autre problème à résoudre.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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L'Oit
01/10/2011 11:02
Convention 189 de l’Oit : le texte qui exige un travail domestique décent 29 sept2011
Le syndicat national des employés du Bénin a donné une conférence de presse hier à Cotonou pour revendiquer un travail décent pour les travailleurs domestiques. Le secrétaire général de ce syndicat, Fatiou Raïmi a inscrit cette revendication dans le cadre de la convention 189 qui porte sur les travailleurs domestiques.
Soulignons que le travail domestique est cette activité que l’on exerce chez un particulier, dans un ménage moyennant une rémunération. C’est la cuisine, la blanchisserie, le nettoyage et le gardiennage. Le secrétaire général a fait remarquer que ce travail est souvent exercé par des jeunes filles et des hommes de tout âge sous les noms «bonnes ou boys ». Alors pour pallier à ce calvaire dont souffrent les travailleurs domestiques, l’organisation internationale du travail (Oit) vient de proposer à tous les gouvernements la convention 189 concernant les travailleurs domestiques. Ce texte a été voté récemment par 297 pays sur les 396 participants à la conférence de l’Oit lors de sa centième session. Le syndicat dénonce en faite les conditions difficiles, pénibles, l'absence de congés, de retraite et d'allocations familiales. Aujourd’hui, l’Oit entend exiger un travail pour les travailleurs domestiques. Le Bénin ayant pris part à cette conférence doit veiller à l’application de ce texte sur le territoire national.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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les jeunes et le Ministre AKPLOGAN
09/07/2011 15:50
Le Ministre Aplogan échange avec les jeunes béninois via internet
Initiée par le Ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs en collaboration avec le Centre Africa Obota, la séance de dialogue et d’échanges directs du Ministre de la Jeunesse des Sports et des Loisirs, Didier Aplogan Djibodé avec les jeunes béninois du monde via internet, a eu lieu pour cadre le cabinet ministériel en présence des collaborateurs et les partenaires du Centre Africa Obota. Les jeunes béninois qui se trouvaient connectés sur presque l’ensemble du territoire national et un peu partout dans le monde ont saisi cette occasion non seulement pour poser des questions d’éclaircissement au ministre Aplogan sur les enjeux d’actualité brulante de son département ministériel mais également sur des questions spécifiquement relatives aux loisirs, au sport mais surtout à la jeunesse béninoise et en particulier à l’entreprenariat des jeunes. La crise à la Fédération béninoise de football, l’insertion professionnelle des jeunes, le développement et le rayonnement des disciplines sportives pratiquées au Bénin, l’impact des loisirs dans le bien-être social, étaient entre autres au menu de ces échanges fructueux entre les jeunes et l’Autorité. Ce qui a permis au ministre Aplogan de d’édifier la lanterne des jeunes (la plus importante) et de s’imprégner de leurs réelles préoccupations notamment sur la question récurrente de l’emploi.
Appréciant ce contact direct via Internet et l’engouement et l’intérêt manifestes des jeunes, le Ministre de la jeunesse des sports et des loisirs, a promis renouvelé cette initiative via les réseaux sociaux et le site internet du Ministère de la Jeunesse des Sports et des Loisirs : www.mjsl.bj. «Les jeunes ont montré beaucoup d’enthousiasme et perspicacité au cours de ces échanges, cela témoigne de l’engouement et de l’importance de tels échanges», a déclaré le Ministre Didier Aplogan visiblement très satisfait. Après avoir remercié le Ministre de la jeunesse des sports et des loisirs, Didier Aplogan qui a spontanément adhéré à cette initiative, Urbain Amègbédji, secrétaire général du Centre Africa Obota a dit que «la qualité des échanges et la diversité des jeunes internautes béninois prouvent que les jeunes ont besoin de ces moments d’échange», a-t-il affirmé. «Cette initiative va peut être se rééditée avec le Chef de l’Etat», a souhaité Urbain Amègbédji.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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