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L'accès à Internet au Bénin
09/07/2011 15:45
L'accès à Internet au niveau des universités qui est une évidence basique dans les pays développés devient aujourd'hui une préoccupation pour pour le Gouvernement béninois. Au delà du WIFI évoqué lors de la réunion du Conseil des des Ministres du 29 juin 2011, c'est d'une connexion haut débit que les universités nationales du Bénin on besoin pour permettre aux enseignants et aux étudiants d'accéder à l'information scientifique et technique avec le minimum de confort. Voici en intégralité le compte de la réunion du Conseil des Ministres qui s'est penchée sur cette question importante.
Au début de la séance, le Conseil des ministres a observé une minute de silence à la mémoire de feus : - Rosette Tégbêssoussi Ahokpa Boko-Dagoun, mère de Monsieur Samuel Ahokpa, Secrétaire général du Conseil économique et social, décédée le 06 mai 2011 ; - Germaine Tchogninou Toupé, belle-mère de Monsieur Pierre Aho, Chargé de mission du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, décédée le 13 mai 2011 ; - Veuve Suzanne Toyèmè Ganmadigbé, mère de Monsieur Mèdéou Gabriel Agossou, deuxième adjoint au maire d’Abomey, décédée le 21 mai 2011. Au cours de la séance, le Conseil des ministres a adopté plusieurs projets de décrets notamment : - un projet de décret portant agrément de la société African technical services (ATS) Sarl au régime « A » du code des investissements pour le projet d’installation d’une usine de transformation de noix d’anacarde à Gbada dans la Commune d’Adjohoun. - un projet de décret portant agrément de la société Bénin Chemicals and Marketing Sarl au régime « B » du code des investissements pour le projet d’extension de son unité industrielle de fabrication de peintures, de vernis et d’emballages plastiques à Akpakpa (Cotonou) ; Le Conseil des ministres a également examiné et approuvé plusieurs comptes rendus parmi lesquels : - un compte rendu de la présidence de la République relatif aux réunions de concertation et de préparation du Hadj, édition 2011, tenues à Djedda, à la Mecque et à Médine en Arabie Saoudite du 11 au 18 avril 2011 ; - un compte rendu de la cérémonie solennelle de béatification du Pape Jean Paul II qui s’est déroulée à la Cité du Vatican le 1er mai 2011. Le Conseil des ministres a, en outre, autorisé : - la participation du Bénin à la 33ème session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES), prévue à Brazzaville du 04 au 13 juillet 2011 ; - la participation du Bénin à la 3ème conférence du Conseil africain pour l’Enseignement à distance prévue à Dar es Salam en Tanzanie, du 12 au 15 juillet 2011 ; - l’organisation de la deuxième édition de la « nuit des Oscars des Sportifs », le 17 septembre 2011 ; - une mission à Rome, d’une délégation du Comité préparatoire de la visite du Saint-Père au Bénin. Le Conseil des ministres a, par ailleurs, examiné une communication présentée par le ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la communication relative à l’implantation d’un réseau Internet WIFI sur le Campus d’Abomey-Calavi. Cette opération fait suite à l’engagement pris par le président de la République de renforcer le statut de haut lieu de savoir et de savoir-faire de nos universités nationales et autres centres universitaires en les dotant progressivement d’instruments performants de recherches, notamment des technologies de l’information et de la communication. En approuvant cette communication, le Conseil des ministres a instruit le ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique aux fins d’accélérer l’installation du réseau WIFI sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi à titre pilote d’une part, et de prendre d’autre part, des dispositions nécessaires pour inscrire annuellement dans les programmes d’investissements publics (PIP) de leurs départements ministériels respectifs, le financement pour l’extension du réseau à l’université de Parakou et aux autres centres universitaires.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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la gestion de l’eau potable en milieu rural au BENIN
24/06/2011 05:36
L’eau source de vie se révèle de nos jours une ressource difficilement accessible dans certaines régions d’Afrique. Des populations de cette partie du monde, en l’occurrence celles du monde rural continuent de nos jours de remuer ciel et terre pour avoir accès à ce liquide précieux.
Le Bénin, à l’instar de ces pays africains, doit faire face à des besoins toujours croissants et aux urgences exprimées de partout pour ce qui est de la gestion en eau potable dans ses zones rurales. Le cas des départements de l’Atacora et de la Donga en est un témoignage vivant.
Même avec le système de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (Gire), et les politiques menées au plan national, beaucoup reste à faire pour desservir les zones rurales dans lesquelles les populations souffrent encore le martyr. Selon les statistiques de la Revue annuelle des secteurs de l’eau et de l’assainissement réalisée en 2011 et élaborée par les acteurs de la gestion de l’eau en l’occurrence le Partenariat national en eau au Bénin (Pne), le taux de desserte pour l’approvisionnement en eau potable en milieu rural et semi-urbain, est passé de 44% en 2006 à 57, 2% à la fin de 2010, sur la base du référentiel actuel de la population rurale et de la norme nationale de desserte d’un équivalent de point d’eau pour 250 habitants. A en croire la même source, on peut ainsi estimer à environ 440.000 le nombre de personnes supplémentaires desservies par les ouvrages inscrits au bilan 2010. D’après nos investigations dans le Nord du Bénin où le problème d’approvisionnement en eau potable se pose avec acuité, surtout dans les départements de l’Atacora et de la Donga, il y a quelques mois encore, les habitants de petites localités de ces deux départements racontent que l’eau est devenue une denrée rare pour eux. Trouver de l’eau pour les besoins usuels, selon ces derniers, était devenu une réelle corvée, surtout pour les femmes. Ces dernières devaient donc parcourir des kilomètres pour aller chercher ce liquide précieux à la rivière, ou le tirer péniblement des puits très profonds. Ce déficit en eau potable, dans ces localités, pose d’énormes problèmes, au nombre desquels les maladies hydriques comme la diarrhée, la dysenterie, la fièvre typhoïde, le choléra, etc sources de pertes élevées en vie humaines surtout dans le rang des nourrissons. C’est également le cas de certaines filles scolarisées qui sont obligées d’abandonner les cours pour aller chercher de l’eau de rivière à des kilomètres. C’est le cas d’Awa, élève en classe de 1ere A1 que nous avons rencontrée à Tchéssikroubou, un village situé dans la commune de Toucountouna à environ 650 km de Cotonou, la capitale économique du Bénin. Elle raconte qu’elle vit quand le besoin en eau se fait sentir à la maison. « Je suis l’aînée de la famille de trois enfants dont deux garçons. Très tôt le matin, en plus des kilomètres que je dois parcourir pour suivre mes cours, je dois avec certaines mes camarades et femmes aller chercher de l’eau à la rivière située à 2km de notre concession. Je dois dire que cette rivière, est l’unique source d’approvisionnement de ladite localité et celles environnantes, qui n’est cependant pas potable. Nous n’avons pas le choix. Et nous qui sommes élèves, sommes obligées au 1er tour quelquefois d’abandonner les femmes ménagères pour l’école. Ce problème s’accentue surtout durant la saison sèche où la rivière tarie et où nous sommes obligées abandonner les cours faute de manque d’eau pour satisfaire les besoins domestiques. Je dois souligner que c’est cette même eau qui sert à laver nos vêtements que nous apportons pour la plupart du temps à la rivière. Et c’est avec celle-ci que nous nous lavons. Tout ceci est source des maladies pour nous. Elle est également à la base des infections que contractent nombre de femmes de la localité », raconte Awa. Pour les habitants de Toucountouna, avoir accès à l’eau potable, est un calvaire et un parcourt de combattant.
La solution des autorités et des partenaires techniques et financiers
Pour palier ce problème d’approvisionnement en eau potable, le gouvernement, a opté pour une Gestion Intégrée des Ressources en Eau en partenariat avec des Partenaires techniques et financiers. L’implication active des populations bénéficiaires dans la gestion des équipements hydrauliques, constitue actuellement une sérieuse option, visant à favoriser leur accès durable à l’eau potable. Cette implication passe, dans une large mesure, par l’émergence au sein de ces populations, de structures de gestion chargées de l’entretien et de la maintenance des équipements. Ces structures constituent aussi des instances représentant les populations dans toutes les affaires relatives au service d’accès à l’eau potable. Dans un autre registre, le gouvernement, sur financement des dons japonais hors projets, a réalisé dans ces deux départements et ce, par le biais du Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud), 150 forages équipés de pompes à motricité humaine et réhabilité 100 autres forages dans 13 communes. Les travaux sont en cours pour la réalisation d’ici la fin de l’année de 20 Adductions d’eau villageoise (Aev). Cet important projet d’un coût global de 7 millions Usd, s’inscrit dans la phase d’urgence du Programme d’approvisionnement en eau potable en milieu rural qui a été lancé en décembre 2008. A travers ce projet, le Pnud entend contribuer à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement, notamment l’Omd N°7 relatif à la protection environnementale et l’accès à l’eau potable, ce qui constitue l’un des moyens efficaces de lutte contre la pauvreté. Plusieurs organisations non gouvernementales, à l’instar du Pnud, sont également recrutées et sensibilisent les populations sur l’hygiène et la bonne gestion du point d’eau. En matière de réalisation des Omd, l’eau est l’un des secteurs avec un potentiel de progrès rapide vers la cible retenue par le Bénin, qui est de passer la proportion de population utilisant une source améliorée d’eau potable de 61% à 100% en 2015. Les efforts déployés aussi bien par le gouvernement que par les partenaires techniques et financiers ont porté les indicateurs d’accès à 63,6% en 2009, niveau qui se rapproche de la cible. Cependant beaucoup reste à faire pour que les populations rurales en manque d’eau potable en bénéficient également.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Don de La (JCi-Aurore) Cotonou
27/05/2011 18:08
Soutien aux enfants de détenus de Bohicon:La Jci Aurore lance une opération de collecte de dons.
La Jeune chambre internationale Aurore (Jci-Aurore) de Cotonou va au secours des enfants les plus démunis de la commune de Bohicon. Les enfants des détenus de la prison de cette ville vont bénéficier bientôt de vivres, de vêtements, de fournitures scolaires, de bonnes conditions d’étude et autres produits de première nécessité.
C’est l’annonce faite par le Président de Jci-Aurore de Cotonou, Marcel Sagbo, le samedi 21 mai 2011 au cours de son assemblée générale tenue à Cotonou. Les membres et responsables de cette représentation de la Jci ont lancé l’opération de collecte de dons en nature comme en espèce au cours de leur rencontre. L’opération est mise sous la coupole du centre Dapi-Bénin qui fait déjà un travail de fourmi dans la localité en faveur des enfants des détenus de la localité et de ses environs, informe son directeur, Dominique. Invité pour assister à cette rencontre statutaire de la Jci-Aurore, le directeur général du centre a peint le tableau peu reluisant de la situation des enfants des détenus des prisons du centre Bénin, notamment Bohicon et Abomey. Ces enfants sont déscolarisés, stigmatisés, malnutris et parfois rejetés par la société à cause de la situation carcérale de leurs parents. L’âge de ces centaines d’enfants est compris entre 2 et 20 ans au centre Dapi-Bénin. Le centre dispose de très peu de ressources financières et matérielles pour faire face à cette mission. Pire, la stigmatisation dont sont victimes les pensionnaires du centre rejaillit sur les efforts de recherches de partenaires du centre, affirme son directeur. Conséquence, le personnel se lasse de plus en plus des conditions de vie et d’assistance aux plus démunis. Désormais, le centre et ses pensionnaires pourront donc compter sur la générosité de la Jci-Aurore de Cotonou. L’opération de collecte ainsi lancée couvrira tout le mandat 2011 de la jeune équipe de Marcel Sagbo, a-t-il déclaré. Une descente au sein de cette couche sociale stigmatisée est prévue dans les prochains jours, a annoncé le Président de la Jci-Aurore, Marcel Sagbo.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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Appui nutritionnel aux pvvih
27/04/2011 14:04
Appui nutritionnel aux Personnes vivant avec le Vih-Sida: Que deviennent...
Appui nutritionnel aux Personnes vivant avec le Vih-Sida: Que deviennent les malades après la rupture du contrat du PAM avec le gouvernement ?
Bientôt un an que le Programme alimentaire mondial (Pam) n’assure plus la prise en charge nutritionnelle des personnes vivant avec le Vih-Sida. Aux lendemains de la rupture du contrat signé entre le gouvernement et ce partenaire, les Pvvih devront prendre leur destinée en mains ou espérer des dons d’autres généreux bienfaiteurs.
Que deviennent les Pvvih ? Sans soutien alimentaire, ces malades ne savent plus à quel saint se vouer.
" Lorsque la maladie vous attaque, vous manquez de force pour vaquer à vos occupations. Ce qui fait que, du coup, si vous n’êtes pas soutenus par une personne de votre famille, vous risquez de manquer du minimum vital. Aussi, pour prendre les médicaments, vous avez besoin de suivre un régime alimentaire bien défini, sinon les médicaments vous " creusent " le ventre ", a confié Laurine, une Pvvih. Comme elle, de nombreux malades infectés par le Vih-Sida n’ont plus accès au soutien nutritionnel. Ils se débrouillent pour subvenir à leurs besoins alimentaires en attendant d’autres bonnes volontés pour les aider. " Les vivres que nous donnait le Pam nous étaient d’une aide capitale. Car au moins, pendant les trois premiers mois du traitement, nous pouvions nous soigner correctement sans pour autant penser à comment se nourrir. Aujourd’hui, ce n’est plus pareil et c’est vraiment dommage ", a ajouté Laurine. Selon la Secrétaire permanente du Comité national de lutte contre le Sida (Sp-Cnls), le docteur Antoinette Obey Mègnigbéto, plusieurs domaines d’intervention ont été identifiés tels que la fourniture d’Anti Retro Viraux (Arv) et de médicaments contre les Infections opportunistes aux Pvvih, l’achat de réactifs et consommables nécessaires pour les soins médicaux et le traitement des patients ; le renforcement des capacités du personnel de santé à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ; la restructuration de certains centres de santé dans le but de faciliter l’intégration des activités Vih/Sida et l’appui nutritionnel aux Pvvih. En effet, depuis 1987, le gouvernement et ses partenaires ont renforcé la prise en charge des maladies opportunistes et des Infections sexuellement transmissibles (Ist) chez les personnes vivant avec le Vih. L’appui technique et financier des partenaires a ciblé le renforcement des capacités des agents de santé et la communication pour le changement de comportement. Il est à noter que la prise en charge des Pvvih a évolué du traitement des maladies opportunistes et des Ist à la prise en charge psychosociale et au traitement par les Arv. Ce qui s’est étendu progressivement à la prise en charge nutritionnelle. Raison pour laquelle, le coordonnateur adjoint du Programme national de lutte contre le Sida (Pnls), Clément Ahoussinou a précisé lors d’un entretien qu’il existe trois types de prise en charge. Il s’agit de la prise en charge médicale, de la prise en charge psychosociale et de la prise en charge nutritionnelle, celle qui pose aujourd’hui d’énormes difficultés.
Que dire de la prise en charge médicale et psychosociale ?
A en croire la Coordonnatrice du Pnls le docteur Akinocho, l’organigramme de lutte contre le Vih/Sida au Bénin stipule que la prise en charge médicale des Pvvih est assurée par le Programme national de lutte contre le Sida.
Le ministère de la Santé assure la prise en charge nutritionnelle et le ministère de la Famille s’occupe de la prise en charge psychosociale des patients infectés par le Vih-Sida. " Quel que soit le type de prise en charge, elle est gratuite. La gratuité de la prise en charge a été décidée par le ministère de la Santé pour encourager les malades à se faire soigner. Elle a, par conséquent renforcé l’espoir des personnes séropositives affaiblies et des différents acteurs de prise en charge ", a-t-elle indiqué. Pour elle, le nombre de nouveaux malades a évolué ces dernières années. Ainsi, de nos jours, on enregistre en moyenne, 2500 nouveaux malades par an. Ce qui fait qu’à la fin de l’année 2009, on était à 15.400 malades qui ont été pris en charge gratuitement. " Les médicaments, les réactifs consomment le maximum des moyens alloués à la lutte contre le Vih/Sida. La prise en charge coûte environ un million à un million cinq cent (1.500.000 Fcfa) par an par malade. Pour 15.000 personnes par exemple, le coût tourne autour de 22 milliards par an. Notre pays, le Bénin ne pouvant faire face tout seul à cette charge, l’appui des partenaires au développement s’avère indispensable. Selon le président du réseau béninois des associations des Pvvih, Marius Acotchou, avant, on observait des ruptures de stock en Arv allant de trois à quatre mois. " Aujourd’hui, grâce au Fonds mondial et au Projet multisectoriel de lutte contre le Sida - Pmls II, on a pu éviter ces ruptures à long terme. Les quelques cas de rupture remarqués ont été signalés au Pnls qui a pu décanter la situation ", confie-t-il.
Démarrée avec l’avènement du Vih-Sida au Bénin en 1985 par certaines structures confessionnelles, la prise en charge psychosociale permet d’aider les personnes infectées ou affectées à mieux vivre leur séropositivité. Elle consiste à prodiguer des conseils sur l’évolution de la maladie, les dispositions à prendre pour éviter l’affaiblissement moral et physique. Ce qui renforce l’observance des prescriptions médicales et l’intégration sociale des Pvvih et des personnes affectées. Il s’agit de prendre en compte non seulement les conseils aux individus, mais aussi les visites à domicile, l’appui aux associations des Pvvih, les Orphelins et les enfants vulnérables (Oev). La prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le Vih-Sida est un facteur indispensable pour l’amélioration de leur état de santé. Les besoins des personnes vivant avec le Vih ne se limitent pas à l’accès aux médicaments et aux soins médicaux. Ils ont besoin entre autres, d’un soutien psychologique, social et spirituel, dira la Sp-Cnls, le docteur Antoinette Mègnigbèto. Ce soutien peut atténuer la perception de la relation de causalité inéluctable entre l’infection par le Vih et le décès. Il peut favoriser également une meilleure intégration dans la société. " L’analyse des résultats a permis de constater une assez bonne structure organisationnelle, une méfiance des patients envers le personnel suite à un manque de confidentialité et d’intimité, une performance assez bonne des agents chargés de la prise en charge et un bon niveau de satisfaction des utilisateurs ", a souligné le coordonnateur adjoint du Pnls, Clément Ahoussinou.
La prise en charge nutritionnelle en question !
Quant à la prise en charge nutritionnelle, elle constitue, aujourd’hui, le gros problème au Bénin. Elle assure l’apport suffisant en calories aux Pvvih et l’efficacité du traitement pour des malades sous Arv. A ce propos, le coordonnateur adjoint du Pnls, Clément Ahoussinou a expliqué que 60 à 80% des fonds alloués à la lutte sont destinés à la prise en charge. " Donc ce n’est que 30% qui sont utilisés pour les autres aspects du fléau tels que le dépistage et la lutte contre la transmission mère-enfant ", explique-t-il. A l’en croire, la prise en charge nutritionnelle était assurée par le ministère de la Santé. Le Programme alimentaire mondial (Pam) a pris entre-temps la relève, mais il vient de mettre fin à ce projet. Actuellement, c’est la Banque mondiale qui aide les Pvvih à obtenir des vivres. Il y a le Fonds mondial également qui a prévu assurer une partie de la prise en charge. " Ce qui ne comble pas les attentes ", a souligné Flavien Zounon, Pvvih. Pendant que les Pvvih se plaignent d’un manque de vivres, le docteur Clément Ahoussinou pense que le problème n’est pas pour autant alarmant. " En réalité, la prise en charge nutritionnelle n’est pas obligatoire. Les malades doivent continuer de travailler pour assurer leur alimentation ", a-t-il signifié. Et il faut dire que ce n’est non plus le souhait des personnes vivant avec le Vih. C’est seulement lorsque la maladie s’aggrave qu’ils souhaitent un accompagnement nutritionnel. " C’est la défaillance de l’appareil qui complique la prise en charge des patients. C’est pourquoi, Flavien Zounon a suggéré un renforcement des appareils afin qu’on dote les structures d’équipements d’un plateau technique performant. En attendant que le gouvernement et les partenaires techniques et financiers remédient à cette situation, les malades n’ont plus de choix que de manger à la sueur de leur front comme le recommandent les écritures saintes.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Protection de l'enfance dans notre Pays
23/04/2011 09:15
Le ministère de la famille et de la solidarité nationale, dans le souci de permettre à une prise de conscience de l’environnement juridique, social et économique de la protection de l’enfance au Bénin, vient de mettre sur pied un document dénommé ‘’ le tableau de bord social’’. Ce document suivi d’une base de données, a [...]
Le ministère de la famille et de la solidarité nationale, dans le souci de permettre à une prise de conscience de l’environnement juridique, social et économique de la protection de l’enfance au Bénin, vient de mettre sur pied un document dénommé ‘’ le tableau de bord social’’. Ce document suivi d’une base de données, a été parachevé hier à l’infosec de Cotonou, par les experts et autres acteurs intervenant dans le domaine de la protection de l’enfant au Bénin à travers un atelier de restitution. Ce tableau de bord social élaboré avec l’appui technique et financier de l’UNICEF, permettra essentiellement de mettre à disposition des acteurs, des informations statistiques de qualité devant leur permettre de mieux orienter leur intervention dans ce domaine. Il traduit ainsi, la volonté du gouvernement d’œuvrer pour la promotion des droits et la protection de l’enfant, seul gage pour son développement physique, moral, intellectuel et psychologique. Dans son allocution d’ouverture, Bio Nigan Issiakou directeur adjoint de cabinet du ministère de la famille et représentant le ministre empêché, a rappelé aux participants que la base de données de ce tableau de bord social a déjà été appliqué pendant deux ans et que cette application a permis au ministère de la famille d’apprécier l’ampleur des conditions de vie des enfants ayant besoin de mesures spéciales, d’identifier les caractéristiques de leur environnement immédiat et d’évaluer les capacités et les limites des structures mises en place à cet effet. C’est pourquoi, il s’est estimé heureux du nombre de participants venus prendre part à cet atelier pour prendre connaissance du contenu du premier tableau de bord social sur la situation de l’enfant. Cela témoigne dit-il, de l’importance et de la volonté de promouvoir et de protéger l’enfant qui aura certainement un impact positif sur le développement de notre pays. Ainsi, il a appelé les participants à mener des réflexions approfondies sur ledit document afin de faire des apports considérables à sa finalisation.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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