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Journée mondiale du théatre
02/05/2011 22:51
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Ce mardi 29 mars 2011 |
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Célébration de la journée mondiale du théâtre à Cotonou:Le Stade de l’amitié pris d’assaut par les spectateurs
Un géant spectacle organisé sur l’esplanade du stade de l’Amitié de Cotonou. C’est ce à quoi les populations de Cotonou ont eu droit le dimanche 27mars dernier dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du Théâtre. Organisé par le directeur du ballet national, Marcel Zounon, ce spectacle a permis aux comédiens du Bénin, de communier avec le public qui a fait massivement le déplacement.
Placée sous le thème « Le théâtre au service de l’humanité », l’édition 2011 de la journée mondiale du théâtre, a été commémorée avec faste à Cotonou. Pour marquer cette journée dédiée aux professionnels de l’art dramatique, le nouveau directeur du ballet national en collaboration avec la Fédération nationale du théâtre a réuni plusieurs comédiens et danseurs traditionnels sur le même podium. Le théâtre Wassangari, les deux leaders de la Compagnie Sèmako, Pipi Wobaho et Eléphant mouillé, le groupe Aifa, les troupes de danses folkloriques Towara, Super Anges Hwendo na boua et les As du Bénin ont donné à voir au public. Avec des représentations théâtrales de Wassangari prenant en compte l’actualité sociopolitique nationale et des histoires drôles de ménage de Pipi Wobaho et Eléphant Mouillé, les comédiens ont pu arracher quelques rires aux éclats aux spectateurs. Ce rassemblement qui reflète l’énorme potentialité du théâtre a été une tribune de valorisation de cet art tant dans les interventions que dans les prestations. Saisissant cette occasion, le dramaturge et poète béninois Eric Hector Hounkpè, a fait savoir que le théâtre reste le lieu où commence la paix, surtout en cette période post électorale tendue que vit le Bénin. Marcel Zounon a quant à lui, partagé le message de cette édition 2011, livré par l’Ougandaise Jessica A. Kaahwa avec le public. « Le théâtre est un langage universel qui nous permet de proposer des messages de paix et de réconciliation. Afin d’anticiper la paix future, nous devons commencer par utiliser des moyens pacifiques qui permettent de comprendre, de respecter et de reconnaître la valeur des contributions de chaque être humain dans cette recherche de paix ». C’est le cri de cœur de l’Ougandaise Jessica pour le développement de cet art.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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ORIGINE DES ROIS DE PORTO-NOVO
11/04/2011 00:47
ORIGINE DES ROIS DE PORTO NOVO
Okoro, Hogbomè, Hogbonou, Adjatchè ou Porto-Novo : De la légende à la naissance de la cité des Aïnonvi
L'histoire de la ville de Porto-Novo, la cité aux trois noms remonte à plus de 400 ans avec le passé de la collectivité royale des chasseurs Obangandjou.L'histoire sur la naissance de la capitale politique du Bénin raconte que Tê-Agbanlin fut le fondateur de cette ville aux multiples patrimoines .
Les rois de Porto-Novo descendent de Dassa deuxième roi d'Adja Tado.
D'après la légende, un jour, un étranger originaire de Djêbou Odé (Nigéria actuel) appelé ADIMOULA vint dans le pays Adja. Chasseur émérite et magicien réputé, il aida le roi AHOLOUHO à repousser les invasions répétées de ses voisins.
En récompense, ADIMOULA reçut le titre de" AVADJO " (Oba-Adjo) qui signifie roi étranger. AHOLOUHO lui offrit également en mariage sa seule fille nommée DAKOHOUIN.
De cette union, naquirent deux jumeaux, DASSOU et DASSA, et une fille HOUINSIKPÈ.
DASSA se donna comme épouse NA-GOUIN princesse d'un état voisin. Aprés la mort de DASSA, ses descendants se succédèrent sur le trône jusqu'à KOKPON le père de TÊ AGBANLIN.
EXODE de KOKPON ET DE SA SUITE (Vers la création du royaume d'Allada)
Un jour, alors qu'il était sur le trône, il fût victime d'un complot qui entraîna son expulsion du royaume et qui faillit lui coûter la vie. De retour dans son royaume, il punira le frère qui lui ravit son trône et cassa la calebasse symbolique (ADJAKA) dans laquelle buvaient les rois pour qu'aucun roi ne bût plus jamais dans ce récipient.
Son forfait accompli, il quitta Tadô avec sa famille et ses partisans. Après une longue marche, il s'arrêta dans une région qui retint son attention. Il fit transplanter un fromager et créa ainsi le village ADANHOUNSA (berceau de la ville d'Allada) et se surnomma ADOHOUÉ-ADJAHOUNTO.
KOKPON mourût après quelques années de règne, laissant entre fils, MÈDJI, TÊ AGBANLIN, et MÈWOUEGBO. MÈDJI succéda à son père. MÈWOUEGBO et TÊ AGBANLIN ne s'appréciaient pas.
ÉMIGRATION DE TÊ AGBANLIN : Vers la création du royaume de HÔGBONON (Porto-Novo)
Devant l'intransigeance du conseil des ministres et les menaces de MÈWOUEGBO TÊ AGBANLIN quitta Allada et se dirigea avec sa suite vers le sud.
Après avoir traversé les villages de Calavi, Ganvié, Louo et Djassin, il fut accueilli par AKOTCHOU-GBÉNOU qu'il connaissait bien. Le prince AKOTCHOU-GBÉNOU était l'un des partisans de KOKPON (père de TÊ AGBANLIN). Il avait suivi KOKPON dans son périple au départ de Tadô mais il demeura peu de temps à Allada. Il continua son exode vers le sud et vint fonder le village Dê Houta (près de Porto-Novo).
Accueilli par AKOTCHOU, TÊ AGBANLIN se trouva à l'étroit. Il conquit des villages alentours tels que Aklon, Djassin et créa en 1688 le royaume de HÔGBONOU (PPRTO-NOVO) qu'il s'efforça d'organiser à l'image de son pays d'origine Adja Tado. afin de perpétuer les traditions de ses ancêtres. Descendant de DASSA, il fit venir à HÔGBONOU un descendant de DASSOU et le nomma roi dans un village qu'il baptisa Davié. Ce roi devait jouer le même rôle que le "Daviéhôlou" d'Adja Tado.
Toutes les lignées royales d'Adja Tado furent par la suite représentées à Porto-Novo. TÊ AGBANLIN les installa dans différentes portions de la ville. Aux descendants de :
* HINTO et HOUNDJAN, il attribua le grand marché et Agbo Komè
* TÈ RAMI il attribua Adomè. A cette lignée fut confiée la clé du temple d'AHOLOUHÔ. C'est le rôle qui devait désormais fournir les deux dignitaires principaux du culte de l'ancêtre. Ces dignitaires n'étaient choisis que parmi les fils des princesses de sang. A partir de cette époque, la présence au temple d'un membre de cette lignée devint obligatoire lors du sacre du roi.
* HOUAN il attribua Lokossa
* LIZOUMÈ il attribua Ouèzoumè
* ZIN il attribua Zinkomè
(Les descendants de LIZOUMÈ ET DE ZIN fournirent plus tard les LIGAN)
* DOSSOU et TÊ HOUANTON, il attribua Zèbou. Ils donnèrent les MÈWOU et plus tard, les AHÔGAN sous le règne de Toffa 1er * HOUAN, LIZOUMÈ, ZIN, DOSSOU et KOMÈ, divinisés et encore adorés de os jours, reçurent chacun un temple spécial bâti à l'ombre d'un Iroko.
À la mort du roi AHOLOUHO d'Adja Tado (décès prématuré), et celle de ses fils qui se sont succédés, les anciens consultèrent le FA. Il leur fut révélé qu'aucun des treize princes ne pouvait règner sans périr et que le trône revenait exclusivement à DAKO-HOUIN ou ses descendants.
Après l'intronisation des deux fils de DAKO-HOUIN (l'un à Adja Tado et l'autre à Davié, une autre question se posa au sujet d'AVADJO. Le père du roi avait droit aux honneurs du peuple. Après délibération, le conseil des anciens lui conféra le titre de ZOUN-NON (maître de la forêt).
À la mort de d'AVADJO (roi ZOUNON), pour perpétuer sa mémoire, un temple fut construit où fit placé son ASSANYI. C'est chez ZOUNON que l'on consulte l'oracle FA pour savoir si un prince est digne de règner.
Le roi était secondé dans l'administration du royaume par les ministres appelés mito. Il y avait huit ministres principaux.
* GOGAN : Conseillers secrets du roi, les GOGAN résidaient à Togo.
* AKPLOGAN : Ministres du culte et de la santé publique, les premiers AKPLOGAN résidaient à HOU2DAKOM7 OU Agbokomè.
* MIGAN : Conseiller direct du roi, le MIGAN est chargé de l'exécution des condamnés à mort. Les premiers MIGAN résidaient à Oinlinda.
* MEWOU : Ministre de l'intérieur chargé des affaires sociales, il réside à Zèbou-Massè. Il n'y a eu que quatre MEWOU car le titre a été supprimé par le roi Toffa 1er.
* ADJAGAN : Ministre des cérémonies et rituelles de la cour. Les premiers ADJAGAN résidaient à Adômè.
* AHOGAN : Titre institué par le roi Toffa 1er en remplacement de celui de MEWOU. Il résida à Zèbou.
* AGOUA ou SAÏ : Ministre de la guerre. Ce titre revient aux descendants
Si le Peule donne le POUVOIR , il a encore le POUVOIR de retirer le POUVOIR.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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Miss Naïades 2011
23/03/2011 21:25
10ème édition de Miss Naïades
Une célébration sur fond d’innovation
21/03/2011  - Miss Naïades 2010
La compétition de beauté des dauphines Miss Naïades 2011 est lancée depuis le vendredi dernier à Novotel Orisha. Ce concours panafricain de beauté qui consiste à faire défiler les dauphines de plusieurs pays africains sur est même podium est à sa 10ème édition cette année. 10 ans d’existence dans la vie d’une initiative est important « raison pour laquelle ce concours sera transformé en un festival qui durera 3 jours », a ajouté Alain Adjibadé, Président du comité d’organisation. « Cette année, le cours les Naïades célèbre son dixième anniversaire et c’est pour marquer cet événement d’un cachet spécial que le comité d’organisation a décidé a décidé de le transformer en un festival », a renchéri Eustache Mikinda, promoteur des Naïades. Au menu de l’édition de cette année des expositions sur des stands, des défilés de modes, des conférences-débats et d’autres innovations très alléchantes les unes que les autres. Cette compétion a pour objectif de contribuer à l’intégration de la culture et la promotion de la beauté de la femme africaine. Pour Eustache Mikinda, le concours les Naïades doit progresser pour conquérir toute l’Afrique d’abord et le monde entier après car, cette compétition est unique au monde. Lors de ce lancement, le public a eu l’insigne honneur de découvrir les trois tenues que les Naïades porteront en novembre prochain à travers un défilé de mode. Il s’agit des tenues de parade, de ville et de soirée. Le ministère de la culture, par la voix du conseiller technique Serge Dossou-Yovo a promis de soutenir l’événement afin de lui accorder le succès qu’il faut. Ainsi, la soirée de gala du 10ème anniversaire des Naïades s’annonce très féérique.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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compagnie de danse Walo
19/02/2011 18:24
 
Plus que de la danse, c’était l’apothéose à Djêgan-Kpêvi
En tournée dans le cadre de la mise en œuvre du projet spectacle ‘’Léwé’’, la compagnie de danse ‘’Walô’’ était en spectacle avec la soixantaine d’écoliers sélectionnés pour l’initiation à la danse professionnelle. Pour cette étape de Porto-Novo, Rachelle Agbossou et les siens peuvent se frotter la main d’avoir accompli une mission salvatrice pour la culture béninoise.
Les vendredi et samedi derniers ont donné la preuve du savoir savoir-faire spectaculaire de la compagnie de danse Walô. A Porto-Novo et plus précisément au complexe scolaire publique de Djègan-Kpèvi dans le 4ème arrondissement de Porto-Novo, Rachelle Agbossou et son équipe de danseurs professionnels ont comblé le attentes. L’appui de la fondation le Grand Cru des Pays-Bas qui finance cette tournée n’est donc pas vain. Après les écoles primaires d’Agblangandan, Agla Akplomè, Epp Agori, Zoca, Zogbo, Ganvè, Gbéto et plus récemment le complexe scolaire urbaine centre de Porto-Novo, Djêgan Kpêvi a eu le privilège au cours de la semaine écoulée. Dans un spectacle alignant 60 à 70 écoliers, après une semaine seulement d’initiation, la compagnie Walô a relevé le défi d’une culture béninoise prometteuse et fière de ses valeurs. En attendant le 02 juillet prochain au centre culturel français de Parakou pour l’étape du Septentrion, la population de Porto-Novo et environ ont vécu une soirée ou du peu deux soirées inoubliables aussi bien pour les écoliers, les parents que les enseignants et autres autorités politico administratives venues en curieux apprécier le spectacle. En effet, du spectacle, il y en avait eu. Pendant quatre minutes, dans une alternance régulière des levées du jour, de la nuit et des couchées du soleil, le public a seulement bu la coupe du rythme et surtout de la danse, jusqu’à la lie. Plus que de la danse; ce fut d’un pur délice confirmant l’hypothèse que les danseurs ont deux mémoires ; la mémoire elle-même et le corps meilleur canal d’expression de leur art.
Le spectacle s’ouvre sur quatre emplacements de couchage, plantant le décor de la hantise du père de Léwè soucieux de l’avenir de sa petite fille, qui elle ne rêve que de danser. Dans une démonstration majestueuse, une dizaine d’enfants (sélectionné au Cs Djêgan Kpêvi et formés) apparaissent comme en songe pour consoler le pauvre père de Léwé. Ils font ainsi le lit au spectacle qui démarra de plus bel. Lumières, effets spéciaux savamment orchestrés, décors en perpétuelle métamorphose, ambiances de classe d’école, scène de foyer, partie de pêche rythmée, la vie citadine, tout défile avec en toile de fonds, la danse encore et encore dans une diversité époustouflante. Léwé finit par triompher de son art doublé d’un succès scolaire qui rassura son père donnant ainsi la preuve que la danse nourrit son homme et même sa fille. La combinaison finale mettra en scène la soixantaine d’écoliers du complexe scolaire et le public n’a eu ses yeux pour adorer et sa langue pour en redemander et Rachelle Agbossou de murmurer en son âme : Mission accomplie, la lutte continue.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Théâtre à l'école
13/02/2011 15:05
Alougbine Dine, Directeur de l'Ecole internationale de théâtre du Bénin (Eitb)
Déroulement du Projet "Théâtre à l'école"
Christel Gbaguidi introduit une dimension instructive et ludique
Démarré depuis le 29 mars dernier, le Projet "Théâtre à l'école", initié par le jeune comédien béninois, Christel Gbaguidi, et soutenu par le Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France, a connu plusieurs étapes, notamment la participation des élèves des collèges impliqués et de leurs parents au Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Et, pour l'enrichir davantage, son promoteur a organisé et tenu le samedi 17 avril dernier un après-midi distractif qui s'est achevé à 19 heures : la visite de l'Ecole internationale de théâtre du Bénin (Eitb), créée par Alougbine Dine.
Ce samedi 17 avril dans l'après-midi, le départ est prévu pour 14 heures, devant le Lycée Montaigne. Lorsque les retardataires rejoignent le groupe des premiers venus qui sont les élèves des troupes théâtrales des établissements Père Aupiais et Montaigne, on prend le départ, les jeunes participants au Projet du Ceg Godomey sont embarqués dans un autre parcours et fusionneront avec le groupe au point d'arrivée : l'Ecole internationale de théâtre du Bénin, situé à Togbin, sur l'itinéraire très balnéaire de la Route des pêches.
Dans l'un des véhicules où se trouve justement Christel Gbaguidi, celui-ci m'explique : "Il est important de mettre un aspect ludique dans toute activité pour que les acteurs décompressent, se décontractent et oublient la pression de la création". C'est donc dans ce contexte que s'inscrit cette visite de l'un des espaces phare du théâtre béninois et Christel, toujours, montre : "Des personnalités comme Alougbine Dine, ce n'est pas à leur mort qu'on va leur rendre hommage, il faut le faire de leur vivant. D'ailleurs, j'appartiens à la première promotion qu'il a formée à l'Eitb, et je me devais de lui rendre cet hommage, de permettre aux jeunes qui s'intéressent au théâtre de découvrir son histoire et les grandes figures qui l'animent au Bénin".
C'est ainsi parti pour quelques petites heures de brassage où un peu plus d'une trentaine de collégiens et de lycéens, des apprentis acteurs venus de trois horizons différents mais partageant une même passion pour le théâtre, vont se fondre dans une même tournée. Participaient aussi à l'aventure, notamment, Yvon Le Vagueresse, professeur-encadreur de la troupe du Lycée Montaigne, Patrice Tomédé, alias Pat'ace, le styliste chargé de la confection des costumes de scène des acteurs de Montaigne et du Collège Godomey. Reporter MIGAN S BRUNO
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