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Partenariat Public-privé
02/11/2012 10:35

Fin des travaux de la table ronde sur le partenariat public-privé:Le tandem Yayi-Ajavon pour relever le Bénin
C’est l’heure du rapprochement et de l’entente, après une longue distance qui a séparé le gouvernement des opérateurs économiques. La table ronde sur le dialogue public-privé qui s’est tenue du 29 au 31 octobre 2012 au Palais des congrès, a accouché de grandes résolutions. Au nombre des actions prioritaires à mener dans le cadre de ce dialogue figure la création d’un Comité paritaire restreint gouvernement/secteur privé.
La paix et la confiance retrouvées entre le Chef de l’Etat, Yayi Boni et le Président du Patronat Sébastien Ajavon, ont permis la réussite de ces assises nécessaires pour une relance de l’économie béninoise. De part et d’autre, les deux parties ont pendant trois jours, posé les bases d’un nouveau contrat de partenariat dont les lignes vont s’écrire au fil des jours, mois et années à venir. Le sursaut suscité par les assises, ainsi que l’engagement et l’impatience démontrés au niveau des acteurs, prouvent une volonté d’opérer une rupture et de se donner les moyens de réussir le pari. En tout cas, au niveau du Chef du l’Etat et du Président du Cnp, les objections sont sans équivoques. Le partenariat tant souhaité est scellé. Il a été célébré à travers les ovations nourries de l’assistance, les chaudes poignées de main, les discussions complices et les longues civilités entre le chef de l’Etat et Sébastien Ajavon. Le défi de l’organisation étant gagné, il s’agira désormais de réfléchir à décliner en actes concrets, les grandes lignes du pacte du Palais des congrès.
Les recommandations du patronat
Le patronat recommande la prise dans les 15 jours, d’un décret portant création d’un comité paritaire gouvernement-secteur privé et d’une loi dans les 3 mois. Il souhaite la prise d’un décret portant implication du patronat dans les missions officielles du Chef de l’Etat et des membres du gouvernement. Au nombre des mesures urgentes à prendre, le patronat recommande, la prise d’un décret portant intégration du secteur privé par l’administration centrale et décentralisée pour l’élaboration de la politique globale de développement national. Il souhaite également la recommandation officielle du Conseil national du patronat du Bénin (Cnp-Bénin) en tant que structure faîtière représentant les entreprises au Bénin. Le Patronat recommande la prise en charge par l’Etat de la formation du personnel des entreprises et la rétrocession des pourcentages issus des importations. Il souhaite également la prise d’un arrêté portant implication du Cnp-Bénin dans le comité de pilotage, de suivi et d’évaluation des projets et programmes de développement.
Un Haut conseil pour le partenariat public-privé
Le Comité paritaire proposé par le patronat sera dénommé Haut conseil pour le partenariat public-privé. Le Conseil d’administration de cette institution nationale sera composé de 15 membres dont 7 membres issus du secteur privé, 7 du gouvernement et 1 désigné par les Partenaires techniques et financiers (Ptf) qui officiera en qualité d’observateur. La présidence de cette structure sera assurée par le Cnp. Le Président désigné se chargera de rendre compte périodiquement (trimestriellement) au Chef de l’Etat de l’évolution des différentes réformes qui ne sont que la déclinaison des recommandations faites au cours des assises des 29, 30 et 31 octobre. Un Secrétariat permanent sera installé et se chargera de préparer la documentation nécessaire.
Les 15 doléances du Secteur privé
Au-delà des points inscrits par le patronat, le secteur privé recommande la prise en compte effective des préoccupations du secteur privé dans le cadre de l’élaboration des lois de finance. Dans le domaine de l’importation, il propose, la sécurisation des recettes fiscales et douanières. S’agissant de la dette intérieure, il est recommandé au gouvernement de faire le point des créances et engagement de paiement. Sur le plan du coton, il est demandé une implication du secteur privé dans les réflexions depuis la conception, jusqu’à l’évaluation. Pour ce qui est du Programme de vérification des importations (Pvi/Ng), il a été recommandé également l’implication du secteur privé à toutes les étapes du processus. Le secteur privé demande au gouvernement d’instaurer un système d’équipe relais au niveau de la douane, afin qu’elle travaille 24 heures sur 24. Il demande également le respect des directives de l’Union économique et monetaire ouest africaine (Uemoa), relatives à l’exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) sur certains produits, ainsi que la généralisation de l’Identifiant fiscal unique (Ifu) aux personnes physiques et morales justifiant de revenu et aux Ape. Par rapport aux marchés publics, le secteur privé a recommandé la généralisation des contrats types dans l’administration et l’accélération de la procédure de révision du code des marchés publics. Plusieurs autres préoccupations relatives aux facteurs de production à la zone franche industrielle (Zfi) et aux transports ont été présentées au gouvernement.
Les conclusions
Les avis des uns et des autres ont permis de conclure que le Bénin n’est plus à l’étape du « Que faire » mais du « Comment faire ». La vision de développement est clairement définie, les pôles de croissance identifiés, le plus urgent maintenant est la définition de chronogramme cohérent pour leur mise en œuvre. Pour y parvenir, acteurs de l’administration publique et du secteur privé ont estimé que le fondement essentiel sur lequel il faudra s’appuyer est la confiance. Il faudra donc absolument améliorer la qualité du dialogue et fédérer les énergies pour trouver des solutions pratiques permettant d’exploiter de façon optimale, le fort potentiel dont dispose le Bénin dans les domaines prioritaires que sont l’économie portuaire, l’agro-industrie, la culture, le tourisme et l’artisanat. S’agissant de la stratégie économique à mettre en œuvre pour concrétiser ces chantiers, les participants en ont défini un certain nombre. Il s’agit d’inscrire la stratégie économique dans une perspective géostratégique nationale en tirant profit de notre proximité avec le Nigeria. Promouvoir une nouvelle économie au-delà de l’import-export et soutenir le Programme de restructuration et de mise à niveau des entreprises, lancé par la Commission de l’Uemoa. Les recommandations au niveau des stratégies prévoient également la mise en place des incubateurs d’entreprises, l’exploitation de l’opportunité de la création des zones économiques spécialisées et la promotion du développement économique local. Au plan institutionnel et légal, il a été recommandé entre autres, la mise en place d’un cadre de concertation efficace des associations du secteur privé, la promotion d’un mécanisme de gestion de la qualité de l’administration publique, la réforme des marchés publics, la dynamisation du code des investissements, la création d’un tribunal de commerce, la sensibilisation, l’implication des acteurs du secteur privé, et l’accélération des instances de paiement. Un accent particulier a été également mis sur le binôme énergie et Techninologies de l’information et de la communication (Tic), nécessaire à une croissance soutenue.
Assurance et engagements de Yayi Boni
Pour le Chef de l’Etat, il ne faudra pas attendre. Les doléances essentielles du secteur privé qui peuvent être réglées dans l’immédiat par des réformes conséquentes à opérer par le gouvernement, le seront incessamment. Déjà le mercredi prochain, le Conseil des ministres planchera sur les grandes recommandations des assises et définira les conditions de création de ce comité dont la mission première sera de veiller à la mise en œuvre rigoureuse des recommandations des assises. Dans son discours de clôture ce mercredi, le Chef de l’Etat a tenu à rassurer le secteur privé de sa disponibilité à lui offrir toutes les conditions pour créer la richesse et intensifier l’investissement privé. « Il faut l’avouer, il y avait eu cette distance entre vous et nous. Maintenant qu’on s’est rendu compte du retard, il faut qu’on aille très vite. Je veux vous rassurer qu’on repartira désormais sur de bonnes bases pour construire un Bénin prospère. Vos doléances ont été parfaitement reçues. Mercredi prochain déjà au Conseil des ministres, ce sera le seul point sur lequel on va certainement échanger. Je me donne un délai de deux semaines pas plus, et la nation tout entière saura que nous sommes venus pour travailler », a-t-il déclaré. Au-delà de la volonté clairement affichée des principaux acteurs du secteur privé et de l’administration publique de créer la richesse, c’est un pacte de confiance qui est signé entre le Chef de l’Etat et le Président du Patronat, Sébastien Ajavon au soir des assises ce mercredi. Les deux hommes ont exprimé leur engagement à restaurer et renforcer la confiance pour de vraies actions de développement. Pour Sébastien Ajavon, les assises de la table ronde constituent le point de départ d’une cohésion retrouvée pour des succès plus grands. « Je pense qu’on est en train de donner le top d’un nouveau départ et le Bénin tout entier sortira grandi à travers ce forum », a-t-il affirmé. Le secteur privé à travers le patronat appose donc son sceau pour un dialogue franc et sincère.
Hospice Alladayè
La parole libérée
Les assises sur le dialogue public privé ont très tôt pris l’allure d’une conférence nationale au cours de laquelle, la parole a été libérée. Les acteurs du secteur privé se sont vidés. Chaque acteur, que ce soit de l’administration publique (à savoir les responsables de la douane, des impôts, les ministres de la République et les hauts fonctionnaires) et du secteur privé (Patronat, Ccib, les Chambres) ont dans un élan de responsabilité, reconnu les insuffisances et réaffirmé leur engagement à les corriger et repartir sur de nouvelles bases. Le postulat sur lequel il faudra partir désormais, est le dialogue permanent pour lever à chaque instant, les goulots qui entravent d’un côté comme de l’autre, le progrès économique et la richesse partagée. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Chef de l’Etat, au cours des assises, a mis l’accent sur l’instauration de cadres sectoriels de dialogue. Ceci permettra de régler compartiment par compartiment les réelles questions qui se posent à tous les niveaux de la vie économique du pays. Ayant mesuré les enjeux, le patronat a exprimé son engagement à corriger les dysfonctionnements à l’interne pour un secteur privé plus compétitif et à même de remplir convenablement sa part de contrat dans le cadre de ce dialogue naissant.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Cajaf Comon et le Chef de l'état
30/08/2012 21:56
Nouvelle concertation entre le Chef de l’Etat et le Pdg de Cajaf Comon Sébastien
Nouvelle concertation entre le Chef de l’Etat et le Pdg de Cajaf Comon Sébastien Ajavon:Boni Yayi décidé à mettre fin à la crise
Boni Yayi est résolu à rétablir définitivement les liens de confiance avec les opérateurs économiques nationaux. C’est le message qu’il vient à nouveau de véhiculer en recevant – pour une deuxième fois – l’opérateur économique, Sébastien Ajavon en audience le lundi 27 août au Palais de la République à Cotonou.
Ainsi, s’appropriant la médiation du Forum des opérateurs économiques pour la garantie de l’émergence en Afrique (FOGECA) qui a lui a permis de renouer le fil du dialogue avec les Pdg de Cajaf Comon, Sébastien Ajavon et de Bénin Control, Patrice Talon, le Chef de l’Etat a décidé de poursuivre les concertations en vue de les rassurer quant à sa volonté d’œuvrer à améliorer leur contribution au développement du Bénin.
Pour nombre d’observateurs, en prenant l’initiative d’échanger avec Sébastien Ajavon qui avait affiché son courroux envers le gouvernement suite au redressement fiscal record de 35 milliards dont son entreprise a été victime, Boni Yayi a fait un choix résolu d’étaler sa bonne foi et son souci de voir les hommes d’affaires béninois prospérer pour jouer dans sa plénitude leur partition dans le processus de développement. Cette initiative est jugée salutaire par nombre d’analystes en raison de son impact positif sur la décrispation de l’atmosphère entre Boni Yayi et les opérateurs économiques nationaux.
Elle vient renforcer, aux yeux des observateurs, les acquis de la médiation initiée par le FOGECA et laisse présager d’autres actions telles que de nouvelles concertations entre Boni Yayi et Patrice Talon, susceptibles de permettre au Chef de l’Etat et le milieu des affaires, de fumer le calumet de la paix en vue de poser les jalons d’une meilleure santé économique au Bénin.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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L'agenda de la Presse édition 2012
16/12/2011 15:10
Lancement de l’agenda de la presse édition 2012 : un code de l’information et de la communication s’impose
L’agenda de la presse édition 2012 est désormais lancé. Hier dans l’après midi, les différents responsables des organisations professionnelles de la presse ont procédé à son lancement officiel sous l’égide du ministère de la communication et de la promotion des technologies nouvelles. La cérémonie a eu pour cadre la salle de conférences du Conseil national des chargeurs du Bénin.
«La nécessité d’un code de l’information et de la communication». C’est le thème sous lequel la 16e édition de l’agenda de la presse a été lancée hier. Au cours de la cérémonie parrainée par le ministre de la communication, Max Ahouèkè représenté pour la circonstance par son directeur de cabinet, les auteurs du volet intellectuel du document ont à tour de rôle procédé à la présentation de son contenu développé en deux grandes parties. La première est consacrée à l’examen scientifique du thème subdivisé en trois sous parties à savoir: ‘’les dispositions régissant l’accès aux sources d’information’’, ‘’l’avant projet de loi portant code de l’information et de la communication’’ et enfin ‘’la problématique de la suppression des peines privatives de liberté’’. Ces communications ont été respectivement élaborées par François Awoudo, journaliste et consultant en médias et communication; Vincent Dassi, journaliste et conseiller technique à la communication du Chef de l’Etat et enfin Joseph Djogbénou, avocat au barreau de Cotonou. La deuxième partie de l’ouvrage comporte quelques adresses utiles ainsi que les textes fondamentaux des médias au Bénin. Dans sa présentation, Joseph Djogbénou a insisté sur la nécessité pour tout journaliste d’entourer la profession d’une certaine rigueur. Car, dira t-il, les exigences du métier sont tout aussi certaines et, saisissent, d’une part la qualité de journaliste et, d’autre part, la responsabilité du journaliste. La représentante résidente de Friedrich-Ebert, Uta Dirksen a quant à elle rappelé que l’animation et le fonctionnement harmonieux d’une véritable démocratie dépendent, dans une large mesure, d’une mise à contribution des médias qui y jouent un rôle cardinal. Pour Brice Houssou, président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), l’année 2012 marque un tournant important dans l’évolution de la presse béninoise vers sa professionnalisation et son renforcement institutionnel. Le défit important de cette nouvelle année, poursuit-il, sera celui de la lutte pour le vote et la mise en vigueur de la nouvelle loi portant code de l’information et de la communication en république du Bénin. Une loi qui sera le point de départ des réformes dans le domaine de la presse au Bénin. Le directeur de cabinet du ministre de la communication a rassuré les participants de l’entière disponibilité du gouvernement à accompagner les organisations professionnelles dans leurs efforts pour l’adoption d’un code d’information et de communication. Il faut préciser que la réalisation du document a été assurée par la fondation Friedrich Ebert en collaboration avec l’Upmb.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Projet de Multimédia communautaire
13/10/2011 22:27
Projet du Centre multimédia communautaire
Le ministre Marx Ahouèkè pose la première pierre
La maison des jeunes de la ville de Porto-Novo a abrité samedi, le lancement officiel du projet Centre multimédia communautaire (Cmc) de Porto-Novo, qui marque la cérémonie de pose de première pierre de la construction du bâtiment devant abriter cette initiative dans la ville.
Cette initiative vise à permettre à la communauté scolaire et universitaire de Porto-Novo et aux opérateurs économiques privés, d'avoir des services aux tarifs accessibles ", a laissé entendre le maire de la ville de Porto-Novo, M. Moukaram Océni.
Il a par ailleurs ajouté que " ce projet traduit la volonté de la mairie de Porto-Novo, d'accompagner la politique du gouvernement béninois dans le domaine de la communication et des technologies de l'information et de la communication, pour faciliter la création des conditions nécessaires à une croissance économique accélérée et une réduction notable de la pauvreté dans notre pays en général, et à Porto-Novo en particulier, pour faire du Bénin, le quartier numérique de l'Afrique ".
A en croire le directeur général de l'Omnium des télécommunications et de l'internet (Oti), M. Blaise Donhouédé, le projet de construction de soixante dix sept (77) Cmc rentre aujourd'hui dans sa phase pratique. Pour M. Donhouédé, la phase de ce contrat va démarrer dès lundi.
Les objectifs du Cm, a-t-poursuivi, est de connecter les bibliothèques publiques, les centres culturels, les centres de santé, les hôpitaux, de former les enfants les enfants, les demandeurs d'emploi, les couches vulnérables aux Technologies de l'information et de la communication (Tic) et de créer un centre d'excellence Tic qui va avoir une version départementale.
" L'information est un des facteurs clés du développement. Qui détient l'information, détient le pouvoir ", a dit le ministre de la communication et des technologies de l'information et de la communication, M. Marx Ahouèkè.
Selon lui, les Tic sont entrain de révolutionner nos modes de pensées et il est alors impérieux d'utiliser les Tic, comme vecteur de développement afin de permettre la réduction rapide de la pauvreté. La construction du Cmc va rendre l'administration plus efficace, plus rapide et plus accessible.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Guichet unique du bénin
13/10/2011 21:57
Cérémonie officielle du lancement du guichet unique du port de Cotonou
 Cérémonie officielle du lancement du guichet unique du port de Cotonou:« Un instrument rapide et fiable au service d’un port désormais compétitif » Réunis au Palais des congrès de Cotonou hier mardi 11 octobre 2011, le Chef de l’Etat, le président Boni Yayi, le Pdg du Mcc Daniel Johannes, les responsables du Bureau Veritas/Soget, les autorités gouvernementales et institutionnelles du Bénin et les acteurs de la plate-forme portuaire ont procédé au lancement du guichet unique du port de Cotonou. Un instrument de nouvelle technologie qui permettra au port de Cotonou de jouer pleinement son rôle de véritable poumon de l’économie béninoise.
Le Pdg du Mcc Daniel Johannes entouré à gauche du représentant du Bureau Veritas Rhabi Alabi et à droite du président Boni Yayi Après le Pvi nouvelle génération, l’inauguration lundi dernier des ouvrages et équipements acquis pour le renforcement de la capacité du port de Cotonou, le président Boni Yayi de connivence avec ses partenaires, le Mcc et le Bureau Veritas/Soget a procédé hier au lancement du Guichet Unique du port de Cotonou. En effet, cet instrument reconnu comme maillon important dans le processus de développement du port de Cotonou a été démontré à l’assistance dans un film documentaire de plus de quinze minutes. Un film qui a décrit de long en large les processus d’enregistrement des navires, des marchandises, leur déchargement ainsi que leur transport y compris les travaux douaniers. Tout un processus concentré au niveau d’une structure d’exploitation intitulé « Société d’Exploitation du Guichet Unique du Bénin (Segub) ». C’était l’occasion pour les acteurs portuaires, autorités et exploitants d’exprimer leur approbation par rapport la réalisation d’un tel projet. Il est à rappeler que la Segub créée pour la mise en place et l’opération du Guichet Unique Portuaire sur une concession d’une période de 10 ans est l’œuvre du Bureau Veritas/Soget de commun accord avec les acteurs publics et privés du port de Cotonou. Pour le représentant du Bureau Veritas Rhabi Alabi, « ce Guichet Unique Portuaire est un outil de dernière génération certifié qui propose l’automatisation et l’optimisation des procédures électroniques pour la gestion du trafic des navires, la gestion des marchandises et le management du transport intermodal 24h/24 ». Cette procédure permettra au port de Cotonou la Simplification des procédures et formalités pour l’entrée, la sortie ou le transit des marchandises, l’instauration d’un environnement favorable à la compétitivité des opérateurs économiques des places portuaires, la Réduction des coûts et délais de réalisation des opérations commerciales et logistiques, l’amélioration de l’efficacité de la chaîne logistique portuaire, du passage de la marchandise et de la transparence dans les relations Entreprises-Administrations ». A-t-il ajouté. Tous ses éléments mis en commun font du guichet unique « un instrument rapide et fiable au service d’un port désormais compétitif » a avoué Rhabi Alabi. Le président Boni Yayi conscient de l’engagement pris depuis avril 2006 et réitéré en avril 2011 s’active résolument pour rendre ce port moderne et plus compétitif. Il a dans son allocution de lancement remercié l’Etat Américain et le Bureau Veritas pour l’expertise mise à la disposition du port de Cotonou et qui va lui permettre de booster une fois de plus son économie. Pour lui, les retombées de ce nouvel outil et de ces nouveaux équipements se feront sentir dans les mois à venir sur l’économie du pays. Raison de plus pour poursuivre les réformes et permettre au port de Cotonou d’être un portail actif pour l’intégration sous régional avec les pays de l’inter lande. Le président Boni a pour finir invité le peuple béninois à soutenir les réformes en cours et aux acteurs de la co mmunauté portuaires de prendre conxience de l’enjeu en cours pour l’acroissement économique du Bénin.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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