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Le Bénin vient de disposer d?une structure scientifique dénommée "Société scientifique béninoise de lutte contre le sida (SSBS)", destinée &a
17/10/2014 11:05
Le Bénin vient de disposer d’une structure scientifique dénommée "Société scientifique béninoise de lutte contre le sida (SSBS)", destinée à contribuer à la lutte contre la pandémie du VIH-SIDA , a-t-on appris lundi de sources officielles à Cotonou.
"Cette société scientifique béninoise de lutte contre le sida est un cadre de réflexion scientifique qui permettra de disposer des évidences pour la prise de décisions adéquates dans la mise en oeuvre de nouvelles stratégies dans les différents domaines liés à cette pandémie au Bénin", a confié à Xinhua le Pr Marcel Djimon Zannou, président de cette société scientifique béninoise de lutte contre le Sida
Pour cet universitaire, l’idée de la mise en place d’une société scientifique est née pour venir en aide aux instances nationales sur le plan de la recherche et de la production scientifique.
"Cette société scientifique béninoise de lutte contre le sida se veut être un creuset indépendant, apolitique, à but non lucratif qui s’est donné comme mission de capitaliser les résultats des différentes recherches pour la prise de décision dans les interventions durables et efficientes", a-t-il souligné.
Il a précisé que cette société scientifique accompagnera les structures nationales de lutte contre le VIH/sida pour le développement d’une politique et des stratégies adaptées et contribuera à l’amélioration de la riposte contre l’infection à VIH au Bénin. 
Pour ce chercheur béninois, depuis l’apparition du premier cas de sida au Bénin en 1985, de nombreuses activités de prévention, de lutte et de prise en charge du VIH/sida sont menées sur le terrain avec un engagement contractuel des instances nationales vis-à-vis des partenaires.
Cependant, a-t-il déploré, l’insuffisance d’animation scientifique et la faible capitalisation des résultats de recherches sont une évidence et l’on constate que le Bénin est faiblement représenté dans les forums et conférences internationaux.
Au Bénin, a-t-on indiqué, la prévalence du VIH/sida s’est stabilisée autour de 1,2% depuis 2010.
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MIGAN S. BRUNO
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Mutuelles de santé dans le Nord du Bénin
28/02/2014 11:22

Malgré les nombreuses mesures prises par le Gouvernement du Bénin, la réduction de l'exclusion aux soins et l'extension de la couverture du risque maladie demeurent une préoccupation. Pour accompagner l'État dans son effort d'amélioration de l'accès financier aux soins, la DDC appuie depuis 1994 le programme de micro assurance santé participative et à base communautaire « Appui Suisse aux Mutuelles de Santé - ASMuS ».
Objectif général
L'objectif général du programme est de « faciliter l'accessibilité financière des hommes et des femmes défavorisées des départements du Nord Bénin aux soins et services de santé de qualité ». La phase en cours porte sur la consolidation des acquis, le renforcement des structures de gestion du Programme, son ancrage institutionnel et la pérennisation de ses actions.
Activités
Le programme est structuré autour de deux grands axes :
-
le développement durable des mutuelles de santé (mobilisation sociale, développement organisationnel et gouvernance des mutuelles de santé)
-
la micro assurance maladie (gestion technique de l'assurance maladie, relation avec l'offre de soins et amélioration de la qualité des soins).
Résultats obtenus
29 mutuelles de santé sont créées dont 22 fonctionnelles avec 31 922 bénéficiaires. Les barrières financières d'accès aux soins dues à la pauvreté sont levées, le retard de recours aux soins dans les formations sanitaires est réduit et les habitudes de recours alternatifs ont reculé. Le recouvrement des coûts est favorisé et la qualité des soins et des services est améliorée. Le Réseau Alliance Santé (RAS) et le centre d'études et d'Appui techniques aux Institutions de Micro Assurance Santé (AIMS) sont créés. L'expertise dans la micro assurance est disponible au Bénin et la prévoyance santé intègre les habitudes des populations.
Groupe cible
Producteurs et productrices agricoles, artisans, commerçants, employés, conducteurs de taxis motos, écoliers, élèves
Partenaires/acteurs
Le Réseau Alliance Santé (RAS); le centre d'études et d'Appui techniques aux Institutions de Micro assurance Santé (AIMS), Direction Départementale de la Santé du Borgou-Alibori, communes des départements du Borgou et des Collines.
Couverture géographique
Communes de N'Dali, Nikki, Kalalé, Pèrèrè, Tchaourou, Parakou et Ouèssè
Durée et ressources
Année de démarrage : 1994
Montant total engagé : approx. 4.5 Mia. FCFA
Phase actuelle : 2007 - 2011 Montant phase actuelle : approx. 1.7 Mia. FCFA
Reporter
MIGAN BRUNO S.
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la coopérative villageoise
27/02/2014 17:38
Les femmes de Boutena sortent de la pauvreté

« Avant, les femmes produisaient du riz pour l'autoconsommation, puisqu'elles n’arrivaient pas exploiter tout le potentiel du bas fond. Par ailleurs, le peu de superficie emblavée était dévastée par les troupeaux de bœuf en transhumance ou animaux en divagation », explique Abiboulaye Boni Mama, Spécialiste en agriculture au PVM.
Le PVM a renforcé leurs capacités au plan technique et matériel. La 1ere action du PVM fut d’organiser les hommes et femmes du village en coopératives. Le projet a par ailleurs mis à leur disposition des équipements (égreneuses, tracteurs, etc.) et des intrants (des fertilisants, des pesticides). Il leur a organisé une visite d’échanges pour voir les riziculteurs de Malanville et de Karimama. Un tracteur de grande capacité a été mis à leur disposition pour la préparation du sol et le labour. L'ensemble des appuis apportés aux coopérateurs de Bouténan est évalué à 2 151 935 francs CFA et est composé de l'appui à l'aménagement des bas-fonds (216 115 FCFA), la mise à disposition des intrants (semences, engrais minéraux, herbicide pour un montant de 1 149 000 FCFA), la mise en place de petits matériels (468 505 FCFA), le renforcement des capacités techniques (318 315 FCFA).
Chacun des membres de la coopérative exploite sa parcelle, mais les moyens de productions sont communautaires. C’est ainsi que Gnongassere a produit un demi hectare de riz en 2012.
Après la récolte, elle a vendu 25 sacs de 120kg de riz à raison de 20 000 FCFA le sac. L’argent issu de la vente, lui a permis d’acheter une paire de boeufs, un mâle et une femelle, qu’elle élève. Ces animaux lui servent également pour la traction animale.
Tous les membres de la Coopérative des riziculteurs et maraîchers de zone d'intervention du PVM ont produit en 2012, 71 ha de riz, qu’ils ont stockés au magasin construit avec l'appui du PVM contre un crédit reçu d’une Organisation non Gouvernementale de Microfinance appelée SIAN’SON MICROFINANCE, pour faire face aux charges quotidiennes. Le crédit a permis à certains de mener des activités de contre saison pour la consommation familiale.
L’autre partie de la récolte a été vendue notamment à la Société Nationale pour la Promotion Agricole (SONAPRA) contre un montant de 28 756 000 Fcfa pour l'ensemble des coopérateurs.
Reporter
MIGAN BRUNO S.
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Le Bénin atteindra en 2015 le quatrième Objectif du Millénaire pour le développement (OMD4)
03/07/2013 08:48
COTONOU - Le Bénin atteindra le quatrième Objectif du Millénaire pour le développement (OMD4), relatif à la réduction de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, si la tendance actuelle est maintenue, a déclaré mardi à Cotonou la ministre béninoise de la Santé, Dorothée Kindé Gazard. "En ce qui concerne l’OMD4 et l’OMD5, relatif à la réduction de mortalité maternelle de trois quarts entre 1990 et 2015, la quatrième édition de l’enquête démographique de santé de 2011 a révélé un taux de mortalité infantile de 42 pour mille contre 67 pour mille en 2006 et une prévalence contraceptive de 7,9% contre 6,1 % en 2006", a-t-elle souligné. Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, la quatrième édition de l’enquête démographique de santé de 2011 a indiqué pour le sixième OMD que 71% des enfants de moins de 5 ans et 76% des femmes enceintes dorment sous moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée. De même, a-t-elle ajouté, le même document réalisé par le ministère béninois de la Santé en 2011 a indiqué que pour le VIH/SIDA, la prévalence est maintenue à moins de 2% et le taux de succès thérapeutique des nouveaux cas de tuberculose pulmonaire (TPM+) est supérieur à la cible 87% fixée depuis plusieurs années.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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RAMU Le régime d'assurance maladie universelle déjà opérationnel
03/07/2013 08:40
En fin de la semaine écoulée le 21 juin 2013 , le président de la République Boni Yayi a lancé à Cotonou le régime d'assurance maladie universelle. C'est à travers la remise officielle de la carte Régime d'assurance maladie universelle (Ramu) aux premiers adhérents. Avec cette remise officielle de cartes aux adhérents, le Ramu entre ainsi dans sa phase d'opérationnalisation. Revenant ce vendredi sur le mode de fonctionnement de l'assurance, la ministre de la santé Dorothée Kindé Gazard a fait comprendre que cette phase concernera d'abord six zones sanitaires pilotes sur les 34 que compte le Bénin.
" Nous irons ensuite à la mise à l'échelle progressive pour aboutir à une couverture de toutes les zones sanitaires", a assuré cette dernière. Pour elle, l'ambition du gouvernement béninois, à travers l'instauration du Ramu est d'établir un mécanisme de financement qui prend en compte tous les groupes sociaux du pays. A en croire le ministre qui n'a pas manqué de justifier cette initiative du gouvernement béninois, depuis une dizaine d'années dépassant le taux de couverture en infrastructure sanitaire s'est amélioré. Mais en dépit des 80% de couverture, l'évolution positive de l'accessibilité géographique n'a pas eu une incidence sur le taux de fréquentation des établissements sanitaires. Ainsi, le constat est que la moyenne de fréquentation des centres de santé n'est que de 36%. Et d'ailleurs, selon un examen des comptes nationaux de la santé réalisé en 2003, 52% des dépenses nationales sont supportées par les ménages et 76% de ces dépenses sont consacrées aux produits pharmaceutiques et aux biens médicaux. C'est donc pour venir en aide aux populations que le professeur Dorothée Kindé Gazard a alors invité tous les béninois à massivement adhérer à ce régime d'assurance maladie.
En fin de la semaine écoulée le 21 juin 2013 , le président de la République Boni Yayi a lancé à Cotonou le régime d'assurance maladie universelle. C'est à travers la remise officielle de la carte Régime d'assurance maladie universelle (Ramu) aux premiers adhérents. Avec cette remise officielle de cartes aux adhérents, le Ramu entre ainsi dans sa phase d'opérationnalisation. Revenant ce vendredi sur le mode de fonctionnement de l'assurance, la ministre de la santé Dorothée Kindé Gazard a fait comprendre que cette phase concernera d'abord six zones sanitaires pilotes sur les 34 que compte le Bénin.
" Nous irons ensuite à la mise à l'échelle progressive pour aboutir à une couverture de toutes les zones sanitaires", a assuré cette dernière. Pour elle, l'ambition du gouvernement béninois, à travers l'instauration du Ramu est d'établir un mécanisme de financement qui prend en compte tous les groupes sociaux du pays. A en croire le ministre qui n'a pas manqué de justifier cette initiative du gouvernement béninois, depuis une dizaine d'années dépassant le taux de couverture en infrastructure sanitaire s'est amélioré. Mais en dépit des 80% de couverture, l'évolution positive de l'accessibilité géographique n'a pas eu une incidence sur le taux de fréquentation des établissements sanitaires. Ainsi, le constat est que la moyenne de fréquentation des centres de santé n'est que de 36%. Et d'ailleurs, selon un examen des comptes nationaux de la santé réalisé en 2003, 52% des dépenses nationales sont supportées par les ménages et 76% de ces dépenses sont consacrées aux produits pharmaceutiques et aux biens médicaux. C'est donc pour venir en aide aux populations que le professeur Dorothée Kindé Gazard a alors invité tous les béninois à massivement adhérer à ce régime d'assurance maladie.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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