Esthétique:L’ ASESF offre une porte d’emploi aux jeunes Béninois

L’association Esthéticiennes Sans Frontière (ASESF) a organisé le weekend dernier au Bénin Marina Hôtel des journées portes ouvertes à l’intention des jeunes béninois désireux de faire carrière dans l’art de la beauté. C’était en présence des esthéticiennes venues du Togo, de la Suisse et du Bénin.

Les jeunes Béninois passionnés d’esthétique ont trouvé un moyen d’expression le week-end dernier. L’Association Esthéticiennes Sans Frontière (ASESF) a organisé à leur siège des journées portes ouvertes qui ont eu lieu vendredi et samedi au Bénin Maria Hôtel de Cotonou.

C’est pour faire connaitre ses activités à un plus grand nombre et susciter l’adhésion des jeunes du Bénin que l’ASESF a organisé ces journées portes ouvertes. Venus du Togo, de la Suisse et du Bénin, les professionnels de la beauté ont inculqué aux participants les méthodes les plus avancées du métier, qui permettent de révéler la vraie beauté d’une personne.

Pour la présidente de l’ASESF , Soubéda MAZOU-ADEDIRAN, l’objectif principal de l’association est de tendre la main aux jeunes filles les plus démunies mais déterminées et désireuses d’apprendre le métier d’esthéticiennes dans leur pays et d’en vivre. Elle précise que l’ASESF pense étendre cette action dans tous les pays africains.

Dans cette entreprise, l’ASEF n’est pas restée sans appui. Elle a été épaulée par ses homologues du Togo et de la Suisse qui n’ont ménagé aucun effort pour appuyer l’organisation de ces journées. La représentante du président de la CCIB, Charlotte Babagbéto, a fait remarquer que l’esthétique fait le culte de la beauté depuis l’antiquité.

Elle est par ailleurs un métier pourvoyeur de bien-être social aux portes desquelles frappent jeunes filles et jeunes garçons assoiffés de réussir dans la vie. D’où l’intérêt national de ces deux jours d’exhibition publique. Elle a pour finir remercié les participants en général et les sponsors en particulier, notamment la Marraine Reine Ndouké Peters pour son remarquable soutien.

 Créée en novembre 2007 en Suisse, l’association Esthéticiennes Sans Frontières s’est assignée comme mission de former les jeunes filles de tous les pays, en particulier les plus démunies mais déterminées à faire de l’esthétique leur gagne pain.

Reporter

MIGAN S. BRUNO

Forum africain de la communication agricole: Un cadre d’échange entre les acteurs du secteur
( 13/01/2011)

Les 6 et 7 janvier 2011, la salle polyvalente de la Maison de la presse a abrité, la première édition malienne du forum africain de la communication agricole. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la communication et des nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo. Avait pris place à côté de la ministre, Modibo G Coulibaly directeur des programmes du bureau Afrique de l’ouest de Radio rurale internationale. Cette rencontre était organisée par les Radios rurales internationales (RRI) en partenariat avec Farm Radio Internationale.

Ce forum de formation et de sensibilisation, premier du genre, a permis d’instaurer un cadre d’échange permanent entre les acteurs intervenant dans le développement agricole. Le thème était : «l’impact de la communication agricole sur le développement de l’agriculture au Mali». Les objectifs visent à partager les résultats des stratégies de vulgarisation agricole pour leurs impacts sur le développement de l’agriculture au Mali, et à amener les décideurs à prendre ce forum comme un cadre approprié de valorisation de la communication agricole au Mali et en Afrique. L’atelier se voulait aussi une initiative du Mali conformément aux politiques de développement agricole sous régionale et régionale.

Selon Modibo G Coulibaly directeur des programmes du bureau Afrique de l’ouest des Radios rurales internationale, les tendances accompagnant notre agriculture convergent toutes vers une synergie de l’ensemble des acteurs du secteur. Et cela, par la nature des composantes : chercheurs, agriculteurs, vulgarisateurs, industriels et communicateurs radios etc. en Afrique subsaharienne, les Radios rurales internationales (RRI) développent une grande expertise à l’endroit des exploitants familiaux. Elles bénéficient de l’accompagnement, dans ce cadre, de plusieurs institutions internationales. Entre autres la FAO, l’UNESCO, l’Agence canadienne pour le développement international, le CTA, la Fondation Bill and Melinda Gates.

Durant deux jours, les participants ont échangé sur les thèmes suivants : les leçons et les défis de la communication agricole de 1960 à nos jours exposés par Modibo G Coulibaly, la cuniculture au Mali développée par Dr Siaka Diarra IPR-ISFRA, les filières avicoles : enjeu et perspectives détaillées par Hamady Sissoko de PDAM, la commercialisation des produits agricoles par Abdou Diarra de l’Observatoire du marché agricole (OMA) et la recherche agricole des céréales sèches au Mali développée par Dr Bouréima Dembélé directeur adjoint de l’IER.

LES RECOMMANDATIONS

-La tenue biennale d’un tel forum réunissant les chercheurs, utilisateurs des résultats de la recherche et communicateurs pour un plus grand impact de la communication sur le développement agricole.

-La création d’un cadre de concertation pour le suivi des conclusions issues des différents travaux des groupes du présent forum.

-L’accompagnement de l’ONG, Radios rurales internationales et radios rurales des principales zones agricoles du Mali dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations agricoles.

-Et la forte implication des différents acteurs et partenaires pour la réalisation des objectifs des Radios rurales internationales.

Reporter : MIGAN S. BRUNO

Jeune plasticien béninois, Benjamin Déguenon se prépare activement pour exposer ses nouvelles créations à la galerie « Farafina » de Cotonou, sise au quartier Haie vive. Le vernissage de cette aventure d’arts plastiques aura lieu dans la matinée du samedi prochain en présence de plusieurs invités. Benjamin Déguenon, donne ici quelques précisions sur la teneur de cette exposition.

Du 22 au 29 mai prochain, la galerie « Farafina » sera plongée dans un décor hallucinant de questionnements, de joies et de souvenirs. Et ceci, à travers les œuvres du plasticien béninois Benjamin Déguenon, dont le style de création a connu une évolution. Unissant matériels de récupérations tels que : tôles, tissus, pointes, boîtes de conserves, peintures, acryliques, couleurs vives, bois blancs, assemblage de cuivre et d’émaille ; Benjamin Déguenon veut emporter les visiteurs dans un univers de « fenêtre ». Il s’agit concrètement, selon cet artiste d’explorer les faits empiriques pour redonner sens à certaines réalités du passé. Le titre « fenêtre », qu’il donne à cette exposition est une installation qui parle en partie de la maltraitance des enfants orphelins, déshérités, placés sous tutelles ou déplacés de guerre. A travers des poupées ligotées par des fils en relief, Benjamin exprime sa compassion envers ses enfants. L’autre partie de l’installation est consacrée à une quinzaine de tableaux sous forme d’écran où sont défilées les diverses difficultés des enfants opprimés. Par ailleurs, ce jeune talentueux de la scène des arts plastiques du Bénin a jeté un regard vivant sur les pagnes africains où les significations des dessins réalisés sur ces pagnes retrouveront leurs lettres de noblesse au cours de la cérémonie du vernissage.

MIGAN S. BRUNO

Reporter 

3ème édition des journées du textile Béninois

Rabiatou Badirou place l’événement sous le signe du cinquantenaire des indépendances africaines .

 
Du 02 au 05 décembre prochain aura lieu au Bénin Marina Hôtel et au Centre culturel français (Ccf) de Cotonou, la troisième édition des journées du textile au Bénin. L’initiatrice Rabiatou Ali Badirou, directrice de la Boutique Perle Noire, a convié la presse vendredi dernier. C’était à l’hôtel Sheraton. L’objectif était de présenter le menu de cette édition .

« Si les acteurs qui interviennent dans le métier du textile ne réagissent pas en ce temps de mondialisation, nous allons perdre toute une filière de tradition de textiles. Le textile africain, de la sélection du coton, du filage et de l’impression des motifs au choix des couleurs, en passant par la mode, est une forme d’expression culturelle malheureusement sous-considérée ». C’est en ces termes, qu’affirmait fièrement Rabiatou, Ali Badirou, directrice de la boutique Perle noire et initiatrice des journées de textiles au Bénin à l’occasion de la conférence de presse. Au cours de cette édition annonçait- elle, il y aura une conférence-débat, une exposition, un défilé de mode, un concours des créateurs à l’issue duquel, quatre seront sélectionnés pour créer et exposer sur place, bref toutes les fibres sous toutes leurs formes seront célébrées. Rappelant le thème des journées de textile 2010 : « Femme, textile et développement », Rabiatou Badirou a confié que plusieurs artistes locaux et étrangers vont agrémenter l’événement notamment Edia Sophie, Kinzah, Yinka du Nigéria, Kamaldine de la Guinée Conakry etc.

Reporter

MIGAN S. BRUNO