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       LE JOURNAL  DU PEUPLE
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LE JOURNAL DU PEUPLE

VIP-Blog de migan
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  • Créé le : 07/11/2010 12:36
    Modifié : 17/10/2014 11:05

    Garçon (38 ans)
    Origine : cotonou BENIN
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    56ème Anniversaire de Maria Tokpa

    26/02/2011 20:41



    56ème Anniversaire de Maria Tokpa 24 f2VRIER 2011

    C’est sous une canicule digne des tropiques que la journée du dimanche s’est déroulée aux pieds de Notre Dame des Lagunes. Encore assiégés par les pélerins, les prêtres n’ont pu donner satisfaction à tous les pénitents avant que la messe pontificale ne commence. Elle est présidée par Mgr Jean-Yves RIOCREUX évêque de Pontoise en France, entouré de son compatriote, Mgr Bernard CHARRIER, évêque de Tulles, tous deux de passage au Bénin, et de Mgr EHOUZOU, évêque de Porto-Novo.

    Au centre Mgr Riocreux ; à sa droite Mgr CHARRIER et à gauche Mgr EHOUZOU

    Dans son homélie, Mgr Jean-Yves RIOCREUX s’est d’abord appesanti sur les textes de ce 7ème dimanche du temps ordinaire de l’Année A. Le pardon, la réconciliation sont d’actualité dans le monde et en Afrique. C’est d’ailleurs le thème du dernier synode pour l’Afrique dont l’exhortation sera rendue publique par le pape Benoit XVI en novembre 2011 à Cotonou au Bénin. Il a ensuite établi le lien entre Lourdes où La Vierge est apparue comme l’Immaculée Conception et qui draine aujourd’hui des foules et des foules de pèlerins et Maria Tokpa, Notre des Lagunes, avant de rappeler ce qui unit l’Eglise du Bénin en général avec les SMA de Lyon. La graine que ces derniers ont semée, dans les douleurs et les larmes, mais avec espérance, a porté et porte d’innombrables fruits. Il faut continuer à semer et à toujours semer.

    ( Bénédiction des malades )

    Un autre moment important de cette journée du 20 février est la bénédiction des malades, faite successivement par les trois prélats pendant que la foule immense des pèlerins chantait, "dis seulement une parole et je serai guéri".

    .

    ( Vue partielle des prêtres ).

    Reporter

    MIGAN S. BRUNO







    FEMMES ENTREPRENEUR

    26/02/2011 20:28



    La pre­mière foire ré­gio­nale des femmes en­tre­pre­neurs, chefs d’en­tre­prises de l’es­pace de la Com­mu­nau­té éco­no­mique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CE­DEAO), s’est ou­verte ce ven­dre­di à Co­to­nou. Déc 2010

    D’une durée" de cinq jours, cette foire est des­ti­née à of­frir une op­por­tu­ni­té d’ex­pan­sion, de mise en ré­seau et de par­te­na­riat des en­tre­prises fé­mi­nines.

    Les femmes en­tre­pre­neurs, chefs d’en­tre­prises et d’autres qui n’ont pas en­core fait le pas de l’en­tre­pre­neu­riat, ve­nues des quinze pays membres de la CE­DEAO vont pré­sen­ter leur po­ten­tiel et échan­ger des idées com­mer­ciales ainsi que leurs ex­pé­riences.

    « Cette foire vise, non seule­ment à aider au dé­ve­lop­pe­ment et à l’ex­pan­sion d’en­tre­prises ap­par­te­nant à des femmes afin de gé­né­rer des nou­veaux em­plois et d’aug­men­ter les re­ve­nus des femmes qui sont les pre­mières concer­nées par la crise éco­no­mique, mais aussi, d’en­cou­ra­ger et de cé­lé­brer les femmes ges­tion­naires pu­bliques que pri­vées », a confié à APA, Can­dide Ba­mi­zon, pré­si­dente des femmes d’af­faires de la CE­DEAO.

    Pour la pré­si­dente des femmes d’af­faires de la CE­DEAO, la contri­bu­tion des en­tre­prises fé­mi­nines à la crois­sance éco­no­mique est énorme dans la me­sure où il est dé­mon­tré que les en­tre­prises fé­mi­nines sont plus no­va­trices que les en­tre­prises mas­cu­lines.

    « Les femmes sont plus en­clines à uti­li­ser les nou­velles tech­no­lo­gies pour four­nir un pro­duit et un ser­vice nou­veau sur le mar­ché. Le dy­na­misme fé­mi­nin sti­mule éga­le­ment la concur­rence et l’in­no­va­tion qui, à leur tour, ac­croissent la pro­duc­ti­vi­té de l’éco­no­mie », a-​t-​elle fait ob­ser­ver.

    « Les femmes ont tou­jours ten­dance à être plus désa­van­ta­gées que les hommes par les fac­teurs cultu­rels qui ont pour consé­quence de leur faire man­quer re­la­ti­ve­ment de confiance dans leurs ap­ti­tudes en­tre­pre­neu­riales, leur ca­pa­ci­té à sai­sir les bonnes op­por­tu­ni­tés d’af­faires, et la confiance en leur ca­pa­ci­té à réus­sir en af­faires », a – t- elle dé­plo­ré.

    « Ces bar­rières et autres formes de dis­cri­mi­na­tion, y com­pris l’accès au fi­nan­ce­ment, doivent être éli­mi­nées pour af­fer­mir le rythme au­quel les en­tre­prises fé­mi­nines se créent chaque année, ce qui condui­ra fi­na­le­ment à la créa­tion de mil­liers d’op­por­tu­ni­tés d’em­plois », a-​t-​elle sou­hai­té.


    Reporter

    MIGAN S. BRUNO







    Politique

    24/02/2011 21:36



    Politique: Après l’honorable Augustin Ahouanvoebla le jeudi dernier:Les gardes du corps...


    Après l’honorable Augustin Ahouanvoebla le jeudi dernier:Les gardes du corps de Mathurin Nago bastonnent un journaliste
    Les gardes du corps du président de l’Assemblée Nationale n’ont pas encore fini de faire parler d’eux. Après la bastonnade du député et président du groupe parlementaire Prd, Augustin Ahouanvoebla le jeudi 17 février dernier sur instruction du professeur Mathurin Coffi Nago, c’est au tour d’un journaliste de faire les frais des militaires chargés de la protection du président du parlement béninois.


    En effet, à la faveur de la rencontre entre la Coordination nationale de campagne du candidat Boni Yayi et les présidents des partis acquis à la cause de sa réélection organisée dans le soirée du vendredi dernier à l’Infosec de Cotonou, les éléments du commandement lieutenant Colonel Adjaho se sont une fois encore illustrés négativement en rouant, avec la plus extrême sévérité, de coups l’un des journalistes venus assurer la couverture médiatique de cette rencontre.
    Et pour cause, ce dernier reprenant les propos tenus la veille par le président Nago à l’hémicycle en l’occurrence « Prenez le en charge, tapez-le », aurait fait preuve de crime de lèse majesté à la deuxième personnalité du pays. Ainsi, aidés de leurs autres collègues en faction, les gardes du corps de Mathurin Nago se sont lancés à la traque du journaliste qui avait pourtant opté volontairement de déserter les lieux suite à ses échanges avec ces derniers avant de rouer de coups le professionnel des médias dont le seul tort aura été de rapporter, dans ses propos, ceux pourtant tenus à la face du monde par le Professeur Mathurin Coffi Nago.
    Sévèrement battu puis menacé d’être menotté pour être embarqué par ses agresseurs du jour, le Journaliste B.M. n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention des journalistes présents qui se sont spontanément mobilisés pour s’insurger contre cette brutalité injustifiée à l’égard de leur confrère.
    Somme toute, cet incident vient une nouvelle fois ternir l’image des gardes du corps de Mathurin Nago et mettre à nu l’option faite par ces derniers d’ériger la violence en moyen ordinaire de règlement de toute situation dans laquelle ils se sont impliqués.

    Reporter
    MIGAN S. BRUNO






    déchets ménagers

    19/02/2011 18:35



    Cotonou, la capitale économique du Bénin produit environ 708 tonnes de déchets ménagers par jour. Pour gérer ces ordures, la mairie de Cotonou a repartir la ville en 95 zones de regroupement avec 54 Ong autorisées et 4 zones de collecte et de transport vers la décharge finale contrôlée située à Ouessè dans la commune de Ouidah. Mais malgré ce quadrillage, certains quartiers persévèrent dans l’incivisme.

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    La gestion des déchets solides ménagers à Cotonou

    La ville de Cotonou produit d’énormes quantités de déchets par jour (708tonnes). De la pré-collecte à l’élimination définitive de ces ordures en passant par la collecte et le transport, la gestion des déchets ménagers à Cotonou constitue une filière à la fois complexe et simple. Elle relève de la compétence des services techniques de la mairie de Cotonou qui travaillent en collaboration avec des Organisations non gouvernementales (ONG). Malgré les difficultés matérielles et financières encore persistantes, les acquis de la gestion des déchets solides Ménagers à Cotonou ainsi que les impacts des actions d’autres partenaires locaux, portent à croire que les autorités municipales semblent avoir trouvé le moyen de relever le défi. Conçu par la Mairie de Cotonou en collaboration avec les partenaires au développement, le Projet Gestion des Déchets Solides Ménagers à Cotonou (PGDSM) a été mis en œuvre en tenant compte des expériences en la matière. Depuis, et de mieux en mieux, il semble prévaloir une dynamique positive dans la gestion des ordures ménagères à Cotonou.

    Les segments de la filère

    La pré-collecte est le premier segment de la filière. Comme son nom l’indique, elle consiste à l’enlèvement des déchets au niveau des ménages et leur transport vers les points de regroupement désignés à cet effet. Pour s’acquitter de cette tâche délicate et essentielle, la municipalité a fait recours à des Organisations Non Gouvernementales (ONG) locales dont les animateurs ont été formés et sensibilisés pour la cause. Ces ONG offrent leurs services aux ménages moyennant des frais d’abonnement mensuel dont le montant est déterminé par une grille de tarification bien étudiée en fonction de la zone d’habitation. Aujourd’hui, les ONG de pré-collecte autorisées dans la ville de Cotonou sont au nombre de 54 pour 95 zones de pré-collecte.

    Les déchets une fois pré-collectés, sont acheminés vers les points de regroupement identifiés, conçus, aménagés et gérés de manière consensuelle par les ONG de pré-collecte, les collecteurs/transporteurs, les élus locaux et les populations. Le défi de la propreté de la ville a atteint son point culminant avec la réforme de la gestion des déchets solides ménagers marquée par la construction de points modernes de regroupement et d’un Lieu d’Enfouissement Sanitaire (L.E.S) à Ouessè dans la commune de Ouidah.

    Malgré ce travail en chaîne, des dépotoirs sauvages s’observent dans certains coins de la ville de Cotonou. Qualifiés de « points noirs » par le chef service de la propreté urbaine de la ville de Cotonou Nahum Calixte Mesmer, ces tas d’immondices relèvent d’un acte d’incivisme. Et Zongo est qualifié de « grand point noir ». « Les véhicules ramassent des ordures tous les jours à Zongo. Mais le spectacle que les populations de ce qartier de Cotonou nous offrent, est désobligeant. C’est comme si cela ne leur dit rien de déposer les ordures sur les terre-pleins centraux (TPC). On les sensibilise, mais ils sont décidés à déposer chaque fois les ordures sur les TPC. On est passé par tous les canaux pour les décourager, mais cela ne leur dit rien. Nous leur avons envoyé des Ong, mais ils ont refusé de s’abonner. Ils préfèrent emballer les ordures dans des sacs et les déposer sur les TPC. C’est des actes répréhensibles », a ajouté Nahum Calixte Mesmer, chef service de la propreté urbaine de Cotonou.

    Le processus de pérennisation

    Les travaux consacrés à l’élaboration des mécanismes d’identification, de définition et d’appropriation des stratégies et moyens d’accompagnement, susceptibles de renforcer les capacités matérielles, financières et managériales des structures et groupes cibles partenaires du projet, ont commencé. Un forum organisé à cet effet a eu lieu le jeudi 1er octobre 2009 au Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) à Cotonou. A l’ouverture des ateliers de ce forum, le Directeur du Pgdsm, Laurent Gauthier a insisté sur l’importance des services réalisés par l’équipe qu’il dirige depuis 2001. Durant deux jours, les différents participants à ce forum ont travaillé à élaborer les stratégies de bonne gouvernance structurelle dans le cadre de la gestion efficiente des déchets solides et ménagers. Il s’agit d’inventorier les embûches susceptibles d’entraver une gestion apaisée et d’assurer la sauvegarde de l’environnement et le bien-être des populations de Cotonou.


    Entretien Avec Calixte Mesmer Nahum, chef service de la propreté urbaine à la mairie de Cotonou

    « Nous disposons d’une politique municipale de gestion des déchets solides à Cotonou »

    Peut-on avoir une idée sur la quantité d’ordures produite quotidiennement à Cotonou ?

    Il est produit par jour à Cotonou 708 tonnes de déchets. Pour le savoir, il suffit de connaître ce que produit chaque habitant. Il est produit 0,59 kg d’ordures par chaque citoyen de Cotonou par jour. Si vous multipliez ce chiffre par le nombre d’habitants de Cotonou qui est de 1.200.000, vous obtiendrez les 708 tonnes. Mais cette statistique est en augmentation parce qu’on parle aujourd’hui de Grand Cotonou. Il faut compter aujourd’hui avec les villes de Sèmè, de Ouidah et d’Abomey-Calavi. Ces différentes cités sont des villes dortoirs. Les gens quittent là-bas pour venir produire des ordures à Cotonou. Ils laissent ces déchets derrière eux pour aller dormir le soir chez eux. On peut donc estimer la population de Cotonou à 1.500.000 habitants.

    Quelle politique la mairie a-t-elle mise en place pour gérer ces déchets ?

    Nous disposons d’une politique municipale de gestion des déchets solides à Cotonou. Cette politique a été mise en place le 08 août 2000. Elle est basée sur deux principes : le principe de gestion participative et celui de gestion partagée.

    Le principe de gestion partagée fait la clarification des rôles et responsabilités des différents acteurs. Chacun des acteurs qui interviennent dans ce secteur a désormais sa partition à jouer. Les rôles ont été donc partagés. Les ministères par exemple ne doivent plus rentrer dans la gestion des déchets comme ils ont l’habitude de le faire auparavant. Le ministère de l’environnement définit désormais la politique de l’environnement à gérer avec les partenaires et le ministère de la santé. Les communes quant à elles doivent mettre en place les stratégies et les exécuter. Nous considérons à cet effet les Ong comme acteurs parce que nous sommes venus les trouver sur place. Chaque structure a désormais sa partition à jouer.

    Le principe de gestion participative est assimilé à celui de pollueur payeur. Les ménages qui produisent les déchets doivent participer à l’enlèvement et au traitement des déchets produits. A ce titre, ils doivent payer une somme. Ils participent ainsi à l’enlèvement, au traitement et au devenir des déchets produits à leur niveau.

    Quelle est la stratégie d’enlèvement des déchets ?

    Cette stratégie comporte trois étapes : la pré-collecte, la collecte et transport et la mise en décharge contrôlée. La pré-collecte est prise en charge par les Ong compétentes dans le domaine. La ville de Cotonou est subdivisée de nos jours en 95 zones de pré-collecte avec 55 Ong autorisées. Si une Ong n’est pas autorisée par la mairie de Cotonou, elle ne peut pas exercer. Ces Ong font la pré-collecte au moyen des charrettes auprès des ménages qui ont un contrat direct avec elles. La tarification varie de 1500 à 2500 F Cfa suivant le standing de la zone, le nombre de poubelles à enlever, le nombre de fréquences que l’Ong doit effectuer au niveau du ménage. Une fois les ordures enlevées au niveau des ménages, elles sont déposées au niveau des points de regroupement.

    Comment sont gérés ces points de regroupements ?

    Au préalable, la mairie identifie les sites devant accueillir les points de regroupement qui sont des lieux de transit en attendant l’acheminement des déchets vers la décharge finale. L’aménagement de ces sites est indispensable pour ne pas les transformer en dépôts sauvages. Le site est bien circonscrit. Les déchets sont déposés sur les barques à ordures au niveau des sites. Les entreprises autorisées viennent les enlever et les acheminent vers la décharge finale. Selon les résultats d’une étude, 45 points de regroupement doivent être aménagés pour un bon fonctionnement du système. Mais sur les 45, seulement 11 points de regroupement sont aménagés pour le moment dans la ville de Cotonou. Ce sont des infrastructures qui coûtent excessivement cher. Avec les partenaires, nous allons progressivement construire les points de regroupement restants. Pour les 45 points de regroupement, il faut au minimum 180 containers. C’est la ville de Cotonou qui confectionne ou qui commande les containers.

    Concernant la collecte et le transport, la ville de Cotonou a été subdivisée en 3 zones de collectes. La responsabilité de chaque zone a été confiée aux prestataires qui ont plus de moyens pour enlever quotidiennement les ordures. Ces ordures sont directement acheminées vers le Lieu d’Enfouissement Sanitaire (L.E.S) ou décharge finale contrôlée. Cotonou dispose de l’une des meilleures décharges contrôlées de la sous-région. La gestion et l’opérationnalisation de cette décharge ont été confiées à l’opérateur qu’est l’Agetur.

    Malgré le quadrillage de la ville de Cotonou dans le cadre de la gestion des ordures, on observe des dépotoirs sauvages à certains endroits. Qu’est-ce que vous en dites ?

    Nous avons un mal congénital dans la ville de Cotonou, c’est l’incivisme à outrance. C’est à Zongo que ce problème se pose, pas ailleurs. Les véhicules ramassent des ordures tous les jours à Zongo. Mais le spectacle que les populations de ce squartier de Cotonou nous offrent, est désobligeant. C’est comme si cela ne leur dit rien de déposer les ordures sur les terre-pleins centraux (TPC). On les sensibilise, mais ils sont décidés à déposer chaque fois les ordures sur les TPC. On est passé par tous les canaux pour les décourager, mais cela ne leur dit rien. Nous leur avons envoyé des Ong, mais ils ont refusé de s’abonner. Ils préfèrent emballer les ordures dans des sacs et les déposer sur les TPC. C’est des actes répréhensibles. Et cela ne peut pas continuer pendant longtemps. Il faudrait que les autorités religieuses, particulièrement l’Imam de Zongo, nous aident. Bientôt, on passera à la répression, c’est la seule voie qui nous reste à exploiter. On doit se donner la main pour endiguer ce mal. Sinon, Zongo restera insalubre.

    Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face dans cette gestion ?

    Les difficultés sont d’ordre financier. Aujourd’hui, pour gérer les ordures dans la ville de Cotonou, il nous faut une somme de 3 milliards 500 millions par an. Malheureusement, Cotonou ne dispose pas de ce montant. Ce qui fait que nous n’arrivons pas à collecter à 100% les ordures de la ville. Jusqu’à ce jour, nous n’atteignons pas le milliard pour la gestion des déchets. Ce qui est grave. Par exemple, la ville de Dakar au Sénégal met 10 milliards dans la gestion des déchets, Abidjan en Côte d’Ivoire dépense 6 à 7 milliards, à Libreville au Gabon qui compte à peine 250.000 habitants, on dépense 9 à 10 milliards dans la gestion des déchets. C’est pour vous dire que la gestion des déchets est une nécessité avant d’être une obligation parce que quand votre cadre de vie n’est pas propre, vous tombez malade. L’Etat central doit donc venir en aide à la mairie comme c’est le cas à Dakar. Si Cotonou est bien assaini, les étrangers qui y viendront n’ont pas besoin de parcourir tout le pays avant de dire que tout le Bénin est propre. Nous devons mettre de côté la politique politicienne et penser au développement réel de la ville.


    Reporter

    MIGAN S. BRUNO






    compagnie de danse Walo

    19/02/2011 18:24



    l'affiche du spectacleles écoliers en plein spectacle


    Plus que de la danse, c’était l’apothéose à Djêgan-Kpêvi

    En tournée dans le cadre de la mise en œuvre du projet spectacle ‘’Léwé’’, la compagnie de danse ‘’Walô’’ était en spectacle avec la soixantaine d’écoliers sélectionnés pour l’initiation à la danse professionnelle. Pour cette étape de Porto-Novo, Rachelle Agbossou et les siens peuvent se frotter la main d’avoir accompli une mission salvatrice pour la culture béninoise.


    Les vendredi et samedi derniers ont donné la preuve du savoir savoir-faire spectaculaire de la compagnie de danse Walô. A Porto-Novo et plus précisément au complexe scolaire publique de Djègan-Kpèvi dans le 4ème arrondissement de Porto-Novo, Rachelle Agbossou et son équipe de danseurs professionnels ont comblé le attentes. L’appui de la fondation le Grand Cru des Pays-Bas qui finance cette tournée n’est donc pas vain. Après les écoles primaires d’Agblangandan, Agla Akplomè, Epp Agori, Zoca, Zogbo, Ganvè, Gbéto et plus récemment le complexe scolaire urbaine centre de Porto-Novo, Djêgan Kpêvi a eu le privilège au cours de la semaine écoulée. Dans un spectacle alignant 60 à 70 écoliers, après une semaine seulement d’initiation, la compagnie Walô a relevé le défi d’une culture béninoise prometteuse et fière de ses valeurs. En attendant le 02 juillet prochain au centre culturel français de Parakou pour l’étape du Septentrion, la population de Porto-Novo et environ ont vécu une soirée ou du peu deux soirées inoubliables aussi bien pour les écoliers, les parents que les enseignants et autres autorités politico administratives venues en curieux apprécier le spectacle. En effet, du spectacle, il y en avait eu. Pendant quatre minutes, dans une alternance régulière des levées du jour, de la nuit et des couchées du soleil, le public a seulement bu la coupe du rythme et surtout de la danse, jusqu’à la lie. Plus que de la danse; ce fut d’un pur délice confirmant l’hypothèse que les danseurs ont deux mémoires ; la mémoire elle-même et le corps meilleur canal d’expression de leur art.

    Le spectacle s’ouvre sur quatre emplacements de couchage, plantant le décor de la hantise du père de Léwè soucieux de l’avenir de sa petite fille, qui elle ne rêve que de danser. Dans une démonstration majestueuse, une dizaine d’enfants (sélectionné au Cs Djêgan Kpêvi et formés) apparaissent comme en songe pour consoler le pauvre père de Léwé. Ils font ainsi le lit au spectacle qui démarra de plus bel. Lumières, effets spéciaux savamment orchestrés, décors en perpétuelle métamorphose, ambiances de classe d’école, scène de foyer, partie de pêche rythmée, la vie citadine, tout défile avec en toile de fonds, la danse encore et encore dans une diversité époustouflante. Léwé finit par triompher de son art doublé d’un succès scolaire qui rassura son père donnant ainsi la preuve que la danse nourrit son homme et même sa fille. La combinaison finale mettra en scène la soixantaine d’écoliers du complexe scolaire et le public n’a eu ses yeux pour adorer et sa langue pour en redemander et Rachelle Agbossou de murmurer en son âme : Mission accomplie, la lutte continue.


    Reporter

    MIGAN S. BRUNO






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