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Dans la nuit du Dimanche 3 au Lundi 4 Février 2013, un des bureaux du trésor public aurait été cambriolé et un butin évalué à des centaines de millions aurait été emporté par les ravisseurs. Les recherches et enquêtes seraient en cours pour démanteler et identifier le ou les auteurs de ce forfait...

Le grand banditisme au Bénin prend des tournures vertigineuses. Après les braquages et autres vols qualifiés, d'autres trouvailles : les cambriolages. Des cambriolages qui ont parfois lieu en plein jour. C'est d'ailleurs de l'un de ces cas de cambriolages que le ministère des finances et de l'économie garant du portefeuille national aurait fait les frais dans la nuit du dimanche à hier Lundi 4 février 2013. Des sources dignes de foi font état de ce que le cambriolage aurait été opéré dans la nuit alors que des agents de sécurité bien assermentés sont sensés être sur les lieux et veiller à la protection des locaux. Les mêmes sources nous apprennent que plusieurs centaines de millions auraient été emportées au cours de ce cambriolage savamment orchestré. Si des individus peuvent aisément opérer dans un service aussi sensible sans être inquiétés par les agents de sécurité, gardiens et autres, qu'adviendraient-ils des ménages et autres services sans défense ? De toutes les manières, les recherches et les procédures d'enquête sont mises en branle depuis hier afin de mettre la main sur les auteurs et les complices qui se seraient rendus coupables d'un tel forfait qui n'honore guère notre nation.

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MIGAN S. BRUNO

Les populations de Djrègbé et les usagers de la route inter-Etats Porto-Novo/Cotonou ont vécu des moments très éprouvants à cause de ces affrontements sanglants entre forces de l’ordre et contrebandiers. Selon plusieurs sources témoins des faits et rencontrées sur les lieux des affrontements, c’est la confiscation des bidons d’essence de contrebande appelée « kpayo », par les gendarmes il y a quelques jours qui serait à l’origine de l’émeute.

Selon les mêmes sources, les contrebandiers ont identifié un des gendarmes chez qui, ils se sont rendus après. Dans un premier temps, ils ont bastonné l’épouse de ce dernier qui était absent. Par la suite, ils ont réussi à le kidnapper lui-même un peu plus tard. D’autres sources renseignent que les populations mécontentes ont barricadé la voie dans la nuit de vendredi de 02 heures du matin jusqu’au lendemain 10 heures. Arrivés sur les lieux, des militaires en provenance de Porto-Novo ont été pris à partie et tabassés par ces populations. L’un d’eux ayant réussi à s’échapper a appelé les renforts. Ainsi, la riposte a été à la hauteur de l’attaque.

Plusieurs personnes aussi bien dans les rangs des contrebandiers que des populations ont été bastonnées. Des blessés graves ont été enregistrés aussi bien dans les rangs des forces de l’ordre que des contrebandiers. Le plus dramatique dans cet affrontement, c’est la mort du chef de culte Zangbéto de la localité communément appelé le ‘’Zagan de Djèrègbé’’. Fort heureusement, l’arrivée des renforts a permis de libérer la voie aux environs de 11 heures 45 minutes. Il leur aura fallu faire usage, tous azimuts, de gaz lacrymogène.

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MIGAN S. BRUNO

Longtemps restée la chasse gardée de l’opposition avec l’hégémonie incontestable du Parti du renouveau démocratique (PRD) sur toutes les autres forces politiques pendant plus de 20 ans, la commune d’Adjarra dans le département de l’Ouémé connait depuis samedi un nouvel ordre politique. C’est avec la naissance du mouvement « Forces Nouvelles pour un Développement Durable » de l’actuel maire Yaya Saka dont le lancement s’est tenu au stade omnisport d’Adjarra.

Les fils et filles d’Adjarra ont enfin décidé de prendre en main leur destin et de se battre pour le développement de leur commune. C’est l’essentiel de ce qu’on pourrait dire de cette grande mobilisation qu’il y a eu autour du maire Yaya Saka à l’occasion du lancement de son mouvement politique dénommé « Forces nouvelles pour un Développement Durable, hinhonwa ».

Venus des 48 villages et 6 arrondissements que comptent la commune d’Adjarra, les populations n’ont pas voulu se faire compter cet évènement jamais réalisé sous leurs yeux. Un mouvement politique créé à Adjarra par des enfants d’Adjarra. C’est pourquoi, malgré leurs multiples et diverses occupations, elles ont tenu à apporter leur soutien à leur maire, histoire de lui témoigner leur reconnaissance pour les avoir marqués positivement par des actions de développement en seulement deux ans de gestion de la mairie.

Cette cérémonie de lancement a également bénéficié du soutien de plusieurs personnalités politiques politico-religieuses d’Adjarra comme de la 19ème circonscription électorale, telles que le député Sofiath Schanou, les maires Raymond Fafoumi d’Ifangni et Isidore Zinsou de Bonou, l’homme d’affaire Joseph Midjodjiho alias Oloyé, la quasi totalité de son conseil communal, les têtes couronnées, sages et notables de la localité.

Mieux, toutes les personnes qui se sont succédées au pupitre ont non seulement reconnu et salué les mérites du maire Yaya Saka, mais également apprécié la naissance de son mouvement politique qui, selon eux, vient à point nommé pour sortir la commune d’Adjarra de sa léthargie. Ils ont chacun, en ce qui les concerne, invité les populations d’Adjarra à se joindre à leur maire afin de pérenniser les actions de développement qu’il a amorcées sous son mandat.

Très ému par ces soutiens multiples et multiformes, le maire Yaya Saka ne s’est pas empêché de les remercier et surtout de préciser les ambitions de son mouvement. « Le mouvement FNDD-Hinhonwa est résolument ancré dans la mouvance et place le développement humain et l’union au cœur de ses ambitions », a-t-il réaffirmé. Selon lui, loin d’être un simple mouvement politique circonstanciel, le mouvement FNDD-Hinhonwa est un mouvement né avec les dents et appelé à devenir un parti politique d’envergure nationale. C’est dire qu’un nouvel ordre politique s’installe désormais dans la commune d’Adjarra avec les Fndd.

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MIGAN S. BRUNO

La police a présenté hier à la presse un individu qui se fait passer pour un douanier et son complice. C’était à la direction de la Police nationale à Cotonou. Ce samedi 24 novembre 2012 dans l’après midi, sur le tronçon Godomey-Ouidah, un individu habillé en uniforme de douanier et son complice ont été arrêtés abord d’un véhicule de luxe.

Le commissaire divisionnaire de Vodjè, ayant été interpellé de la présence sur son territoire de pareils individus, a mis en branle un dispositif qui a permis d’être informé de ce que ces vils individus s’apprêtaient à opérer à nouveau, et très tôt les éléments du commissariat de Vodjè se sont lancés à leur trousse et ont mis la main sur eux. Appréhendés, le faux douanier et son complice ont été conduits au commissariat central de Cotonou. Répondant au nom de Ismaël Padonou, ce dernier avoue qu’il s’était habillé ainsi pour arnaquer un blanc. Pour le Directeur générale de la Police, il est très important de présenter ces deux individus aux médias, pour attirer davantage l’attention de la population, afin qu’elle reste vigilante en cette veille de fin d’année. Il a par ailleurs dit qu’ils seront présentés au procureur de la République qui décidera de leur sort.

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HACHEME  Roseline