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       LE JOURNAL  DU PEUPLE
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LE JOURNAL DU PEUPLE

VIP-Blog de migan
  • 335 articles publiés
  • 2 commentaires postés
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  • Créé le : 07/11/2010 12:36
    Modifié : 17/10/2014 11:05

    Garçon (38 ans)
    Origine : cotonou BENIN
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    Sommet G8 2012

    24/05/2012 01:08



     

    De Camp David, la fierté béninoise nous émeut. Le dernier sommet du G8 a livré une copie excellemment impressionnante de notre diplomatie. Sur les images relayées par la presse internationale, on y voit le Chef de l'Etat assis au milieu des présidents Barack Obama et François Hollande fraîchement élu. Il faisait partie des rares Chefs d'Etat africains, triés sur le volet, qui ont eu le privilège de se retrouver parmi les dirigeants des huit pays les plus puissants du monde. On verra le Chef de l'Etat plus tard, au cours d'une autre rencontre sur l'Afrique en compagnie de ses homologues africains de la Tanzanie, du Ghana, de l'Ethiopie et bien sûr du président Barack Obama.



    Dans son discours, le président américain a loué le leadership de son homologue béninois. Voir son président dans un milieu aussi huppé, louangé par l'homme le plus puissant du monde, cela stimule les grains de fierté nationale. Et c'est tout, le Bénin n'y gagne pas plus. L'honneur, la promotion, la réalisation personnelle et même les avantages en reviennent au président Boni Yayi auréolé de son titre de Président en exercice de l'Uni­on Africaine.
    Mais au moment où le Chef de l'Etat était au firmament de la gloire et de l'honneur, son pays est dans de grandes difficultés et son peuple est dans les affres de la misère. Ici au pays, les populations se ruent vers les boutiques témoin de l'Onasa pour acheter quelques kilogrammes de riz ou de maïs subventionnés par le gouvernement. Ici, on est réveillé par les jérémiades de ces nombreuses familles privées d'abris après les derniers déguerpissements à Xwlacodji, Dédokpo et Gbogbanou . Pendant que leur président est sous les feux de la rampe à Camp David, eux dorment à la belle étoile, cherchant désespéramment un abri où poser la tête en ce début de saison pluvieuse. Que dire des milliers de béninois qui broient le noir pendant des heures et des jours parfois dans leurs maisons délestées fréquemment par la Sbee en dépit des factures exorbitants qu'ils ont du mal à payer.? Que dire aussi des centaines d'employés de Benin Control qui passent des nuits blanches à pleurer pour la perte de leurs emplois.? Pour eux, l'espoir tant suscité par Boni Yayi depuis 2006 s'est envolé. Dans les hameaux et campagnes du nord, des milliers de cotonculteurs vivent dans l'angoisse de ne pas pouvoir produire du coton cette année et y tirer leur gagne-pain. Sur le plan économique, les signaux sont au rouge. L'argent se raréfie, les activités économiques tournent au ralenti. Les radios citent à longueur de journée les noms des débiteurs de certaines institutions de la république. Abdoulaye Bio Tchané a peut être eu raison de jeter un pavé dans la marre en disant la fois dernière à Parakou, chiffres à l'appui, que l'économie béninoise est actuellement la pire des économies de la sous région. Au marché Dantokpa, les femmes passent le clair de leur temps les mains à la tempe, multipliant les commérages pour dissiper leur amertume. Idem pour des milliers de transitaires, de consignataires et autres qui regardent, impuissants, l'évaporation de la manne économique du pays vers les ports des pays limitrophes. Le pays de Boni Yayi avance-t-il ? Pas si sûr. Mais Yayi lui fait des émules. Il vole de sommet en sommet, fait des conciliabules avec les grands du monde. Mange et rigole avec eux. Ceux qui, le soir de son élection à la tête de l'Uni­on Africaine, avaient affirmé qu'il a eu ce poste juste pour son égo n'ont sûrement pas menti.

     

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    MIGAN S. BRUNO






    Mali

    24/05/2012 00:59



    MALI : Quand l’histoire s’emballe
     

    Des pro-putschistes et autres « conventionnistes » persistent et signent en tenant, comme si de rien n’était, leurs assises pour sortir de leur chapeau un président, leur président, en vue de conduire la transition. C’est un acte de défiance d’une rare violence, lancé non seulement à la CEDEAO, mais aussi à toute la communauté internationale. Assurément, l’histoire s’emballe au Mali et il faut craindre des lendemains de braise et de pleurs pour ce pays jadis paisible et paré de gloire. On croyait le Mali divisé en deux.

     

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    MIGAN S. BRUNO






    CEDEAO

    24/05/2012 00:56



    Mali : le désaccord persiste entre la CEDEAO et l’ex-junte
     

    Quel président intérimaire pour le 22 mai prochain ? Difficile actuellement de répondre à cette question. Pour le moment les négociations entre les CEDEAO et l’ex junte butent. Les deux émissaires de l’organisation sous régionale à savoir le Burkinabé Djibril Bassolé et l’Ivoirien Adama Bictogo seront de retour ce Mardi à Bamako pour trouver un accord avec les militaires devant aboutir à la désignation du futur président de la transition.

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    MIGAN S. BRUNO






    Sarkozy-Hollande (partie 1)

    24/05/2012 00:53



    Élection présidentielle 2012 :Le compte rendu intégral du débat Sarkozy-Hollande (partie 1)
     

    François Hollande : Le prochain président de la République, c’est une décision importante, grave, pour 5 ans. Donc, je dois dire ce soir quel président je serai si les Français m’accordent leur confiance. Je serai le président de la justice parce que nous traversons une crise grave, dure, qui frappe notamment les plus modestes, les plus travailleurs, ceux qui sont les plus exposés et donc je veux que la justice soit au cœur de toutes les décisions publiques

     

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    MIGAN S. BRUNO






    Etat dans l'état

    24/05/2012 00:49



    Ex-junte malienne : Un Etat dans l’Etat ?
     

    Ainsi, Diocounda Traoré, le président de l’Assemblée nationale, a été investi président de la République du Mali et une amnistie générale a été accordée aux militaires. Les pourparlers maliens se sont tenus à Ouagadougou dans le but de mieux planifier et gérer la transition.


    Alors même que le président Diocounda venait de nommer l’oiseau rare, le fameux Premier ministre de consensus doté des pleins pouvoirs, en la personne de Cheick Modibo Diarra, on a appris avec stupeur que les putschistes ont opéré une vague d’arrestations de militaires et de personnalités politiques. D’autres arrestations ont encore eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dernier. En faisant la nique aux institutions républicaines, l’ex-junte, qui a gardé intacte sa capacité de nuisance, rappelle à tous ceux qui semblaient l’oublier que, malgré le retour à l’ordre constitutionnel, elle reste le véritable capitaine à bord du navire battant pavillon malien.

    Du coup, cette situation pose avec la plus grande acuité la question de l’existence, voire de la place des ex-putschistes dans le nouveau dispositif du pouvoir exécutif malien. Si tant est qu’on est vraiment revenu à un ordre constitutionnel, ces militaires ne peuvent, en aucun cas et de leur propre chef, décider d’arrêter des gens et de les embastiller.Le bicéphalisme de fait qui a cours sur les berges du Djoliba porte en lui-même les germes des éventuelles avaries de la période de transition qui vient de s’ouvrir au pays de Soundjata Kéïta. Et dans ces conditions, il ne serait pas étonnant un jour de voir les mutins de Kati reprendre carrément le pouvoir à Bamako.A présent, par suite des récents développements, on a le sentiment qu’avec l’Accord-cadre pour un retour à l’ordre constitutionnel, on n’a rien réglé en réalité. On a vite fait de pondre un papier, un accord pour contenter tout le monde, mais, à l’épreuve du terrain, il ne marche pas. La preuve est que l’ex-junte, au lieu de retourner en caserne et d’obéir aux ordres du pouvoir exécutif, entend jouer au mieux au veilleur, au pire, au guide de cette période de transition.

    Alors on peut légitiment se demander pourquoi, lors des négociations, on n’a pas eu le courage de dissoudre le CNRDRE (Conseil national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat de droit).

    On convient qu’un accord, surtout comme celui-là, goupillé en si peu de temps ne peut pas tout régler, car contenant beaucoup de faiblesse et d’omissions. Il faut forcément des accords additionnels pour parfaire les choses et avancer. C’est pour cela qu’il aurait fallu prévoir un cadre permanent de concertation qui pourrait permettre, justement, de polir les aspérités de l’Accord-cadre.

    Reste à espérer que les médiateurs de la CEDEAO, qui sont retournés à Bamako, sauront convaincre l’ex-junte qu’elle n’a plus de rôle politique à jouer et que sa place est dans la caserne. Si cette vérité n’est pas assenée aux putschistes, il faut craindre qu’ils ne continuent de faire les django dans la république avec, à la clé, de graves risques de retour à l’Etat exception.

    Les 40 jours constitutionnels de la transition sont déjà entamés, et il ne reste pas plus d’un mois. Il urge donc de trouver un mécanisme pour la poursuite de cette transition aux multiples défis. Le président Diocounda Traoré, qui s’est borné à indiquer qu’il n’était pas au courant des arrestations, n’a publiquement rien entrepris pour que les embastillés de Kati recouvrent la liberté. Pourtant, le président a intérêt à vite reprendre la main sur l’ex-junte, sinon sa crédibilité et celle de son Premier ministre seront écornées. Et au finish, le peuple malien, parce que voguant entre Etat de droit et Etat d’exception, sera bien contraint de jouer au Sisyphe de la démocratie.

     

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