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Thibaut Adotanou
16/12/2011 15:03
Thibaut Adotanou, jeune magicien béninois: «La magie: tout sauf la sorcellerie et le gris-gris»
Pour l’heure au Bénin, Thibaut Adotanou est le seul jeune artiste béninois qui anime les spectacles de magie. Pour le spectacle du 21 prochain à l’Ifd à Cotonou, il sera l’assistant du grand maître italien Léonardo Brunetti. Celui-là qui a réveillé en lui la passion de cet art. Un art tout comme les autres branches des arts et cultures dont la musique, le théâtre, le cinéma, l’art plastique, la danse, etc. Aux dires de Thibaut Adotanou, la magie, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, n’a rien à voir avec la sorcellerie ou le fétiche. Elle n’est du tout pas liée à un esprit divin. C’est un jeu… Seulement, tout comme la musique repose sur les solfèges, la magie a aussi ses bases ou règles qui sont vues comme des secrets. C’est le principe de tout art. C’est en cela d’ailleurs que c’est un art qui intéresse le public. «Moi, c’est assis à l’Ifd ici que je crée tous mes tours de magies. Selon mon inspiration, je pars juste d’un schéma qui répond à la création à laquelle je pense aboutir. Une fois ce schéma terminé, j’appelle le menuisier ou le soudeur qui me réalise une boîte selon ce schéma. Quand je le présente, c’est extraordinaire comme magie. C’est juste de la création artistique comme les musiciens, les acteurs, les chorégraphes, les plasticiens, etc.» explique-t-il. «Je le dis toujours sur scène. Il n’y a aucun secret d’un dieu derrière cet art» conclut le magicien béninois.
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Lutte contre l'insécurité au Bénin
16/12/2011 14:56
Animé par le souci de mieux lutter contre l’insécurité, le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes entend associer tous les acteurs civils aux questions sécuritaires du pays. C’est dans ce cadre, qu’il a animé une conférence publique organisée hier soir au chant d’oiseau de Cotonou. Chaque acteur civil a un rôle spécifique à jouer dans la quête de la sécurité des personnes et des biens. Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique entend ainsi changer la donne sécuritaire et faire du Bénin un havre de sécurité pour les personnes, les biens et les investissements. Les discussions de cette conférence ouverte au grand public ont tourné autour du thème : «les défis de la sécurité publique au Bénin». Des défis qui, selon le ministre Dègla ne peuvent être relevés qu’avec la franche collaboration de tous les acteurs civils. Au cours de cette conférence publique marquée par la forte présence des hommes en uniforme, des confessions religieuses et de la chefferie traditionnelle, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a procédé au lancement d’un plan d’action sécuritaire. Ce plan d’action résume en trois points la stratégie des acteurs de la sécurité publique dans le cadre de la lutte contre la criminalité. Il s’agit de la présente conférence publique, du forum national sur la contribution des acteurs civils à la sécurité publique au Bénin et enfin de la campagne de communication pour un changement de comportement en matière de sécurité. Cette série d’activités est le fruit d’un travail scientifique d’identification et de définition du rôle de chacun des acteurs civils pertinents du système sécuritaire du pays. L’objectif que véhicule cette initiative est la sensibilisation de ces acteurs civils sur leur rôle et leur responsabilité dans la sécurité ; la mise à leur disposition des directives de collaboration avec les forces de sécurité publique ; enfin le renforcement des élus locaux à travers des tâches précises dans la collaboration avec les hommes en uniforme. Pour le ministre Dègla, il ne s’agit pas pour les acteurs civils de se substituer aux forces de sécurité publique pour combattre les malfrats à leur place. Il s’agit plutôt d’un cadre de collaboration permettant de mettre à la disposition des agents de sécurité, en temps réel, les informations sur les faits et gestes des individus suspects que côtoie tous les jours la population dans l’indifférence. Donner l’information juste et au bon moment pour que les forces publiques puissent frapper avant même que les malfrats ne passent à l’action. Cette contribution des acteurs civils passe par : la collaboration avec les forces de sécurité publique pour les renseigner et les informer de tous les gestes, les faits et les comportements suspects dans leur cadre de vie ou de travail ; la connaissance des comportements à risques en matière de sécurité afin de les éviter et l’observation des règles de prudence et de sécurité. Le débat a ensuite été ouvert et les représentants des différents acteurs civils ont exposé à l’autorité leurs préoccupations. En réponse aux différents problèmes posés le ministre a rassuré les participants de la prise de mesures drastiques pour relever le défi sécuritaire au Bénin. Le forum national sur la contribution des acteurs civils à la sécurité publique est prévu pour le 20 décembre prochain
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Journée Mondiale Sida 2011
16/12/2011 14:52
La journée mondiale de lutte contre le Sida a été célébrée hier, jeudi 1er décembre 2011. A cette occasion, le thème choisi est : « Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ». Nous vous proposons à cet effet un aperçu sur les progrès du Bénin contre le mal. Au-delà de tout, il y a la farouche volonté des personnes vivant avec le VIH de mener une vie normale dans une société qui les a longtemps rejetées.
Le taux de prévalence à VIH a commencé à stagner au Bénin depuis quelques années. Au sein de la population en général, ce taux est estimé à 1,2 % en 2010. Les décès sont aussi en chute libre. D’environ 8100 en 2003, le nombre de décès a atteint environ 1472 cas, selon les prévisions officielles du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) pour 2010. En fait, la tendance à la stagnation de la prévalence depuis 2001, ne connaîtra pas d’évolution sensible en 2011, selon une source du PNLS où aucune statistique pour cette année n’est encore disponible.
La prévalence de l’infection est plus élevée dans les zones urbaines, avec un taux de 1,7 %, que dans les zones rurales (0,9 %). Elle est de 1,5% chez les femmes, contre 0,7 % chez les hommes.
Le taux de prévalence qui était estimé à 51 % chez les prostituées, a littéralement chuté et estimé, en 2010, à 26%. Ce recul s’explique, selon la coordonnatrice du Pnls, le Dr Evelyne Akinocho, par la mise en place « des actions spécifiques au profit de cette cible ». La prévalence de l’infection est de 23 % chez les tuberculeux.
Cette évaluation est obtenue grâce à un système de surveillance mis en place depuis 1990 et qui est essentiellement orienté vers les femmes enceintes, les porteurs d’infections sexuellement transmissibles, les personnes atteintes de la tuberculose, et des populations considérées comme à risque tels que les prostituées, les transporteurs ou les routiers.
Au Pnls, on explique la stabilisation de l’épidémie par des actions de sensibilisations et les actions concertées des pouvoirs publics, des partenaires au développement, des associations et organisations non gouvernementales.
Des chiffres en baisse
Selon des chiffres prévisionnels du PNLS, le Bénin a enregistré en 2010, 1472 décès dus au Sida. Les prévisions pour 2011 sont à la baisse (1401 cas de décès). 601 cas de décès d’enfants ont été prévus en 2010 et en 2011, les prévisions tablent sur une baisse à 531 cas. Ce recul est le signe de l’efficacité relative des actions de sensibilisation menées mais surtout de la mise en place conséquente des ARV dans les centres de traitement prévus à cet effet.
Mais, le Dr Akinocho temporise. « Il faudra garder la veille permanente parce que les comportements à risque n’ont pas disparu », a-t-elle dit. « Le risque d’explosion est toujours présent », indique-t-elle. « Le Bénin met un accent particulier sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et compte réduire de 14% à 5%, d’ici à 2015, le risque de contamination de l’enfant au cours de la grossesse, de l’accouchement ou de l’allaitement », a ajouté la coordonnatrice du Pnls.
Près de 20.000 personnes infectées sont sous antirétroviraux depuis le début de 2004. Le taux de survie des bénéficiaires de ce traitement est estimé, en 2008, à 88% et en 2010 à 92%. Les premiers cas de personnes infectées ont été détectés en 1986.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Hold-up
20/10/2011 21:57
Le trésor public d’Abomey a été le théâtre d’un braquage à main armée dans la soirée de ce mercredi 19 octobre. Quatre individus fortement armés, ont pu dévaliser les locaux et emporter la rondelette somme de 700 millions de Fcfa destinée au paiement des salaires et pensions pour le compte du mois d’octobre des Ape des départements du Zou-Collines.
Selon les témoins, la scène se serait produite dans la soirée, aux environs de 19 heures. En effet, accompagné de son caissier, le receveur des finances d’Abomey, E. A. se serait rendu vers 18 heures à l’agence Boa de la ville pour faire le retrait d’un montant de 700 millions. Cette somme devrait servir à payer les salaires, et les pensions de retraite, du mois d’Octobre de tous les agents permanents (Ape) des départements du Zou/Collines. De retour de la banque, au moment où ils entraient dans la cour du trésor, le véhicule du receveur aurait été suivi par un autre non immatriculé de marque Carina3 de couleur noire. Les occupants de ce véhicule, au nombre de quatre, se seraient mis à tirer en l’air des coups de feu à l’arme lourde demandant à toutes les personnes présentes de se coucher par terre. Ils ont par la suite emporté les 700 millions que venaient de retirer le receveur et son caissier. La maison du receveur se trouvant dans les mêmes locaux que le trésor, l’épouse de ce dernier serait arrivée au moment où les malfaiteurs chargeaient le butin dans leur véhicule. Elle a alors reçu une balle au niveau d’un membre inférieur et a été évacuée d’urgence au Centre hospitalier départemental (Chd) de Goho.
Aussitôt informé, le préfet du département du Zou et Collines, Armand Nouatin est arrivé sur les lieux constater les faits sans toutefois faire de déclaration officielle. Il aurait tenu informé sur le champ les autorités ministérielles de tutelle. Avertis, les agents de la gendarmerie et du commissariat central d’Abomey sont arrivés sur les yeux, mais n’ont pu mettre la main sur les malfrats qui s’en étaient déjà allés.
Selon des indiscrétions, le receveur aurait informé l’agence Boa en question de son passage hier mercredi faire un retrait pourle paiement des salaires des Ape du département. Les mêmes sources indiquent que dans la même journée d’hier, il a de nouveau contacté la banque et le rendez-vous était fixé pour 18 heures. Des sources internes à la structure braquée révèlent que se rendant à la banque, le receveur des finances n’aurait pas pris les dispositions sécuritaires nécessaires. Il s’y serait rendu sans se faire accompagner d’agents de sécurité. A l’heure où nous bouclions notre journal, nous avons appris que le receveur et son caissier ont été placés en garde à vue au commissariat central de la ville pour les besoins de l’enquête. Affaire à suivre !
Des points à élucider
En attendant les résultats des enquêtes entamées par les services compétentes, il y a déjà plusieurs interrogations que soulève le film de ce hold-up. On se demande d’abord pourquoi le receveur des finances a averti la banque une semaine à l’avance de son opération de retrait. La deuxième inquiétude se trouve dans le fait que le receveur et le caissier se soient rendus à la banque pour retirer un montant si important sans se faire accompagner d’agent de sécurité. Et la troisième question est de savoir pourquoi le transport de l’argent n’a pas été confié à une société de sécurité qui opère dans le convoyage de fonds. Comment les braqueurs ont-ils su qu’il devrait avoir le transport de ce montant au trésor de la ville ce jour mercredi. Pis, comment ont-ils eu connaissance de l’heure du retrait, celle à laquelle le receveur devrait revenir de la banque. Et, last but not the least, comment comprendre qu’à l’heure du téléphone portable et autre moyens de communication relevant des Tic, les forces de l’ordre(gendarmerie et police) n’aient pas pu être averties à temps du signalement des gangsters(description du véhicule et de ses occupants et indication de leur itinéraire) pour dispositions pratiques à faire prendre par les unités des villes voisines ?
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Rpj
20/10/2011 21:52
(Les Béninois invités à adhérer) Dans la matinée d’hier à l’auditorium de la maison des médias Thomas Mègnassan à Cotonou, le Réseau panafricain des journalistes (Rpj) a tenu une conférence de presse de lancement de ses activités au Bénin. Ce fut aussi une occasion d’informer les journalistes béninois sur la mission du réseau.
«Promouvoir l’émergence d’une presse citoyenne sur le continent». C’est bien la principale mission que s’est assignée le Réseau panafricain des journalistes (Rpj). Et c’est pour informer les professionnels de la presse béninoise sur ce réseau que son président international Adrien Wayi-Lewy a donné, hier à la maison des médias, une conférence de presse.
La présidente de la section béninoise du Rpj, Aline Assankpan a, d’entrée de jeu, indiqué que l’idée de la création de ce réseau est partie de Rabbat au Maroc. Mais, c’est au Congo Brazzaville qu’il vit le jour le 25 février 2011.
A en croire Adrien Wayi-Lewy, entre autres missions, le Rpj entend œuvrer pour le renforcement du lien de confraternité entre les journalistes africains, couvrir les grands événements du continent. «Nous avons créé le Rpj parce que nous avons constaté que la presse africaine a du mal à parler. Les images qui sont projetées par nos confrères occidentaux parlent toujours de misère, de la guerre, de la mauvaise gouvernance alors que nous-mêmes, nous pouvons faire ce travail. Nous sommes dans une croisade pour donner une autre image, celle qui est réelle», a-t-il déclaré. Pour lui, s’il est vrai que l’Afrique est confrontée aux difficultés économiques et sociales, il faut aussi reconnaître qu’elle regorge de beaucoup de potentialités. Il n’y a pas que de calamités en Afrique, il y a aussi de bonnes choses. Et le Rpj se doit de donner une nouvelle visibilité à Afrique.
Autre constat, selon le président du Rpj, c’est «que les journalistes africains voyagent très peu en Afrique. Ils vont plus en Europe. Ils ne connaissent pas très bien les dirigeants africains ni les pays africains. Nous allons pouvoirs faire des voyages de presse, organiser de grandes interviews pour les présidents africains, …». Le fait est que les journalistes africains soient là aux avants poste et puissent connaître les véritables visions de nos Chefs d’Etats au lieu que la plus grande part soit réservée aux journalistes étrangers qui viennent et qui ont accès à nos Chef d’Etat alors que la presse nationale a des difficultés. L’un des rôles du Rpj est de faire en sorte que la presse africaine soit le relais de ce qui est fait sur le continent. Le Rpj se doit aussi d’œuvrer pour que les journalistes africains soient des consultants auprès de l’Union africaine. Mais pour atteindre ces objectifs, il est important selon Adrien Wayi-Lewy, que les professionnels des médias soient crédibles et respectent la déontologie et l’éthique de la profession. Les conférenciers ont aussi indiqué les conditions d’adhésion à ce réseau réservé aux professionnels des médias. Les frais sont fixés à dix mille (10.000) Fcfa donnant droit à une carte de presse qui permet au détenteur de bien effectuer son travail hors de son pays.
A noter que le président international du Rpj a quitté Cotonou dans l’après-midi de ce mardi pour le Mali et le Sénégal.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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