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Fitheb 2012
08/04/2012 11:10
11ème édition du Fitheb : les trois coups de gong d’ouverture sonnés
La onzième édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) a été officiellement ouverte ce mardi 27 mars 2012 à la faveur d’une cérémonie de lancement au palais des congrès de Cotonou.
Guin kokokokokoko … Guin ko ! Le gong raisonne. Le gong du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Le gong de la onzième édition du plus grand rendez-vous du 4è art en Africain. Jean-Michel Abimbola, ministre béninois de la culture, sonne les trois coups de gong qui lèvent le rideau sur l’édition 2012 du Fitheb.
A ses côtés pour le geste, Pascal Wanou, Directeur du festival et d’autres acteurs du théâtre au Bénin. C’était hier, mardi 27 mars 2012 au palais des congrès de Cotonou où a eu lieu la cérémonie officielle de lancement de la biennale.
Le ministre renvoie le public béninois et tous les festivaliers et festivalières venus de divers horizons dans les salles de spectacle. Et ce, pour douze jours ; du 27 mars au 07 avril. «Dès ce jour, vous allez vous délecter des délices de cette onzième édition» annonce Pascal Wanou, Directeur du Fitheb.
Douze jours d’animations théâtrales qui seront assurées par des dizaines de comédiens, de comédiennes, de dramaturges et de metteurs en scène, de scénographes, de régisseurs, de décorateurs et de costumiers. C’est par le biais de plus de 100 représentations de 32 spectacles de théâtre et de danse venus de 16 pays d’Afrique et d’Europe. Ces spectacles ont lieu dans dix villes du Bénin que sont Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey, Abomey-Calavi, Ouidah, Lokossa, Bohicon, Djougou et Natitingou.
Aussi, les musiciens seront-ils de la partie. Ils sont entre autres, John Arcadius, Zeynab et le groupe Gangbé Brass Band. Ils interviendront pour des concerts de très belle facture pour faire vibrer les scènes des villages du Fitheb à Cotonou, Porto-Novo et Parakou, annonce Pascal Wanou.
Fitheb 2012, rassemblement et espoir
Fitheb 2012, c’est une édition spéciale qui sonne le rassemblement des peuples d’Afrique et d’ailleurs, affirme le ministre de la culture, Jean-Michel Abimbola. Le festival intervient à un moment où le monde est «mordu par l’intolérance et le non sens», d’après Pascal Wanou. Un monde marqué par une crise économique et ce que le directeur du Fitheb qualifie de «sécheresse spirituelle».
C’est dans ce contexte qu’interviennent les spectacles de ces nombreux créateurs d’œuvres d’esprit notamment du théâtre et de la danse venus de 16 pays d’Afrique et d’Europe. «[…] Pour nous fouetter la conscience et nous convier à plus d’amour, de justice et de vertus» explique Pascal Wanou.
«Ces artistes interviennent pour nous encourager en nous donnant des raisons supplémentaires de croire en l’avenir et d’espérer que nous réussirons à vaincre ces difficultés pour aller de l’avant dans la voie du développement» affirme le ministre béninois de la culture.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Gestion Sonapra
08/04/2012 11:00
Mauvaise gestion à la Sonapra : l’accablant rapport de l’Ige

Un homme politique a dénoncé des mauvaises gestions naguère à la Sonapra. Plus d’un an après, un rapport de l’Inspection général d’Etat (Ige) semble bien lui donner raison. Encore sous les boisseaux, ce rapport révèle des cas de mauvaises gestions, des violations de procédure d’appel d’offres, de passation des marchés sans respect des normes…
En un mot, un nid de grande corruption qui a fait saigner les caisses de la société pendant un moment.
Les efforts consentis ces dernières années par le gouvernement pour améliorer la gouvernance politique ne portent pas encore leurs fruits. La preuve nous vient droit de la Société nationale de promotion des produits agricoles (Sonapra). Jadis florissante, la société est descendue progressivement dans le chaos. En cause, la mal gouvernance des responsables de cette société. Selon une mission de contrôle de l’Inspection générale d’Etat(Ige), plusieurs irrégularités ont été enregistrées. Selon le rapport de cette mission détenu par certains, rien n’a été fait avec orthodoxie. Pendant des années, les responsables de cette société se sont salis les mains en perpétrant des prévarications graves. La première sulfureuse qui a retenu l’attention de l’Ige est la transformation d’un hall en magasin de stockage des engrais spécifiques. L’inspection note que «la procédure de réalisation et d’attribution des travaux s’est déroulée en plusieurs phases(…) Aucun dossier technique n’a été demandé aux trois entreprises consultées. Il leur a été transmis simplement le devis descriptif et quantitatif des travaux de transformation du hall en magasin de stockage des intrants agricoles à la direction générale de la Sonapra pour faire des propositions financières ». Le rapport note qu’ « aucune des pièces demandées ou fournis par la société Magesco Group Sarl n’est valide contrairement à celles de son concurrent Climatel. Aussi, le rapport note que « les travaux ont été lancés avec une certaine précipitation qui n’ont pas permis de faire des études préalables avant le démarrage ». Sur la demande de cotisation pour l’acquisition des ferrailles, il a été noté que « les demandes de cotisation sont adressées à des acquéreurs qui pour l’essentiel ne sont pas différents les uns des autres »…(à suivre)
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MIGAN S. BRUNO
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l'insécurité maritime au Bénin
08/04/2012 10:55
Lutte contre l’insécurité maritime : les Etats-Unis au chevet de la Cemac et de la Cedeao

Le séminaire de la communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale (Cemac) et la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) sur la sûreté et la sécurité maritime se tient depuis hier à Bénin Marina hôtel.
Sous le thème «Mécanisme conjoints pour la sécurité maritime en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale», un séminaire est organisé au Bénin. Œuvre commune du Centre d’études stratégiques de l’Afrique (Acss), du Commandement des forces armées américaines basée en Afrique et du Gouvernement béninois, ce séminaire de deux jours a été lancé hier au Bénin Marina hôtel à Cotonou. Réunissant cent (100) experts de la Cemac et de la Cedeao la rencontre devra déboucher sur des accords conjoints sur la manière de gérer les menaces à la sécurité maritime dans la sous-région du Golf de Guinée. Ces experts devront finaliser un mémorandum de compréhension entre la Cemac et la Cedeao et rédiger une annexe pour travailler de façon permanente contre les activités illicites dans leur espace maritime commun. Pour James Knight, ambassadeur des Etats-Unis près le Bénin, les intérêts du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et ceux des pays africains se rejoignent au plan maritime et il y va de l’intérêt des Etats-Unis d’Amérique que l’Afrique soit prospère». C’est pourquoi, les Usa soutiennent ce séminaire qui comprend une réunion des délégations en provenance des départements de la défense et de la sécurité de la Cemac et la Cedeao. Ces deux entités devront donc endosser les documents relatifs à la coopération en matière de sécurité maritime rédigés par les deux communautés et les représentants des Etats membres à Garmisch du 19 au 21 juillet 2011. Selon Kogui Ndouro, ministre béninois chargé de la défense, plusieurs raisons justifient la pertinence de ce séminaire qui prend fin ce jour. En premier lieu, les actes de piraterie ne connaissent pas de frontière. Ensuite, il y a les orientations de la communauté internationale sur la question (Résolution 2018 de 2011 et la résolution 2039 de février 2012). Et le Bénin adhère pleinement à cette approche régionale face à ce phénomène. Notons que ce séminaire permettra aussi d’asseoir les bases juridiques et opérationnelles de la coopération.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Interdiction de la publicité des produits et services de santé
19/02/2012 19:12
Par décision n°12-001/Haac du 4 janvier 2012, la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) a interdit de façon temporaire la publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelle. Dans les rangs des acteurs de la médecine moderne, l'on pense que c'est une décision qui vient freiner l'arnaque dont sont victimes les populations de la part de certains praticiens de médecine traditionnelle.
La publicité en matière de médicaments, de pharmacopée et de médecine traditionnelle n'est plus possible au Bénin depuis le 5 janvier dernier. Elle est interdite jusqu'à nouvel ordre par la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication.
Selon la décision d'interdiction prise par l'organe de régulation des médias, les messages publicitaires diffusés par les radios et télévisions ne sont revêtus ni de l'autorisation ni du visa du Ministère de la Santé. Ce qui constitue une infraction à la réglementation de la publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelle édictée par l'arrêté interministériel n°9960/Msp du 3 novembre 2004 et la décision N°09-073/Haac du 23 décembre 2009. Le constat a été fait sur toute l'étendue du territoire national lors des tournées d'évaluation et de contrôle effectuées par la Haac. Les faits révèlent qu'en plus des médicaments conventionnels et les produits de la pharmacopée, de nouveaux services et produits de santé se sont invités sur les médias. Il s'agit essentiellement de produits de médecine chinoise et asiatique, d'appareils de diagnostics et de consultations qui ne répondent à aucune réglementation de la publicité en matière de médicaments. Les dernières autorisations de publicité officiellement délivrées par le Ministère de la santé ayant expirées le 31 décembre 2011, il est devenu impératif de suspendre temporairement toutes les publicités, le temps sans doute de remettre au goût du jour la réglementation et de permettre aux praticiens de la médecine traditionnelle et de la médecine chinoise de se conformer aux règles en vigueur. Car, selon la Haac s'inspirant de la loi organique relative à l'institution, " la protection de la santé et de l'environnement est d'ordre public et constitue une limite à l'exercice de la liberté de presse et de communication ". En effet, bien de services ou produits de santé objets de publicités dans les médias béninois se sont révélés de l'arnaque, aux dires des professionnels de la santé ; dans certains cas, à entendre des témoignages de tiers, des produits ont aggravé le mal qu'ils étaient sensés guérir ou ont causé d'autres dégâts. Ce qui fait dire qu'il s'agit d'une décision salutaire. Les sanctions prévues en cas de violation de cette dernière décision vont de la suspension de l'organe fautif à sa fermeture en passant par une amende pouvant atteindre 5 millions de francs Cfa et un retrait de son autorisation. Le dernier acte semblable de la Haac remonte à octobre 2007 où avait été prise une mesure conservatoire contre la publicité des médicaments en général et plus particulièrement sur le produit " Med-Test Hiv " qui servait à un autotest de dépistage du Vih Sida.
Coup de grâce aux marchands d'illusion
Il est bien clair dans l'entendement d'une bonne frange de la population qu'un médicament ou tout produit de la pharmacopée ne peut être objet de publicité s'il n'est autorisé à être mis sur le marché par l'autorité compétente. En conséquence, tous les produits dont les publicités sont arrivées à passer par effraction ont fait le même effet sur le public consommateur. Ce qui échappe à ce monde profane, ce sont les éléments d'authentification d'une publicité en matière de médicament. Selon la décision N°09-073/Haac du 23 décembre 2009 portant réglementation de la publicité en matière de médicaments, de pharmacopée et de médecine traditionnelle, il est requis la mention " vu, bon à diffuser " du ministère de la santé et la certification de la structure habilitée, reprise en écrit à la télévision et en voix off à la radio. C'est faute de respecter ces dispositions que les médias ont enfreint à la réglementation. Dans cette brèche se sont engouffrés les marchands d'illusion et de mort. Le public n'étant pas préparé à authentifier ces publicités, il est tombé dans le piège. Les nombreux dégâts et désolations semés dans les familles par les apprentis charlatans qui se sont invités sur les médias ont fini par convaincre le ministère de la santé et la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication à tout mettre à plat. Sans les publicités mensongères des thérapies assassines, c'est un coup de grâce qui est donné aux marchands d'illusion. En tout cas jusqu'à nouvel ordre.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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HAAC
01/02/2012 16:15
La Haac publie la liste des 175 journaux et périodiques en règle au Bénin
La Haac publie la liste des 175 journaux et périodiques en règle au Bénin
A ce jour, ils sont au nombre de 175 journaux ayant en république du Bénin une existence légale. Ainsi, en plus des 155 quotidiens toutes catégories confondues qui existaient, vingt autres se sont ajoutés du 24 Janvier 2011 au 25 Janvier 2012.
Ces affirmations faites hier par le président de l'institution confirment selon ses propos, l'efficacité de notre démocratie mature au service de la liberté de presse. Car, un nombre si pléthorique de journaux se raréfie dans la sous-région, a-t-il laissé entendre. Aussi, a-t-il fait savoir que la présence de ladite institution ne s'inscrit aucunement dans l'optique d'inhiber l'avancement de qui que se soit. Au contraire, participer à l'évolution de tous dans le domaine, constitue le souci majeur des acteurs de la HAAC. Mais, faut-il souligner que le bâton de correction et de redressement ne manquera pas d'être levé sur les récalcitrants. De tels propos tenus par le président Théophile Nata, sont précédés par ceux du premier rapporteur faisant la lumière sur les différentes activités menées par l'institution au cours de l'année écoulée. Il incombe donc aux différents responsables des médias en l'occurrence des organes de presse d'accomplir fidèlement leur devoir en respectant les articles qui régissent le fonctionnement de leurs organes.
Ces clarifications ont été données au terme de la deuxième session ordinaire de l'institution qui s'est tenue dans l'enceinte de l'institution à Cotonou.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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