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Burkina Faso – Coup d’Etat militaire ou pas ?
15/04/2011 09:23
OUAGADOUGOU – Des coups de feu tirés par des militaires étaient entendus jeudi soir à Ouagadougou dans l’enceinte de la présidence de la République du Burkina Faso, a constaté un journaliste de l’AFP qui se trouvait à proximité du bâtiment.
« Ce sont quelques jeunes militaires qui sont en train de faire n’importe quoi », a expliqué à l’AFP un officier du régiment présidentiel s’exprimant sous couvert d’anonymat. « Nous sommes en train de gérer », a ajouté cette source, précisant cependant que ces soldats refusaient pour l’instant de négocier.
Selon lui, il s’agit d’un mouvement de colère de militaires qui tirent en l’air pour protester contre le non-versement d’une indemnité de logement qui leur avait été promise.
Les tirs d’armes légères et d’armes lourdes, qui se poursuivaient à 22H45 (GMT et locales), provenaient de la caserne du régiment présidentiel qui se trouve à l’intérieur du périmètre d’une vingtaine d’hectares abritant le palais du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987.
Le journaliste de l’AFP a vu une ambulance sortir de l’enceinte du palais présidentiel.
Le régiment présidentiel est composé des éléments les plus performants et les mieux payés de l’armée du Burkina Faso.
Fin mars, des militaires en colère s’étaient emparés d’armes de guerre dans des garnisons de plusieurs villes du pays, dont sa capitale Ouagadougou, et avaient tiré en l’air dans les rues, pillé des boutiques et libéré certains de leurs camarades condamnés et emprisonnés pour des affaires de moeurs et des viols.
Après ces incidents, le président Compaoré avait rencontré toutes les composantes de son armée, des simples soldats aux généraux, et annoncé la fin de la crise à l’issue de ces rencontres.
La révolte de ces soldats avait été précédée par un mouvement de contestation de jeunes étudiants à la suite de la mort, fin février, d’un des leurs tué lors d’une manifestation. D’autres manifestations s’étaient produites par la suite dans tout le pays, faisant au moins six morts, dont quatre étudiants.
Cette double protestation des militaires et des jeunes a constitué l’une des plus graves crises qu’ait connue le régime du président Compaoré, un ancien militaire arrivé au pouvoir il y a 24 ans à la faveur d’un coup d’Etat ayant renversé et tué son ancien compagnon Thomas Sankara, figure emblématique de l’émancipation africaine.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Accident d'avion
14/04/2011 20:58
Accident d'avion de
l'ONU
en RDC: 32 morts.
Parmi eux se trouve notre confrère
G. J. Maforikan
Message de condoléances
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Le collectif des anciens stagiaires de 3S ADO, promotion 2002 - 2003, a appris avec beaucoup de regret, le décès de leur ancien formateur et encadreur, Gracia Jonas MAFORIKAN, Journaliste, Juriste et précédemment " Electoral Assistant " à la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilité de la République Démocratique du Congo (MONUSCO), décédé dans un accident d'avion survenu le lundi 4 avril 2011 à Kinshasa en RDC.
Très rigoureux et fin diplomate, Gracia Jonas MAFORIKAN a su inculquer aux jeunes béninois, notamment ceux qui désiraient embrasser les métiers de la communication et de l'information, le sens du travail bien fait.
Le Collectif, très sensible, présente ses sincères condoléances à sa famille, à ses anciens collègues de la MONUSCO ainsi qu'aux professionnels des médias.
Que ses prochaines missions lui soient plus fructueuses que celles accomplies ici-bas.
Que les bénédictions soient


Reporter MIGAN S. BRUNO
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SITUATION DE GUERRE EN LIBYE
14/04/2011 17:42
SITUATION DE GUERRE EN LIBYE 169 Béninois abandonnés à Tripoli
Ils sont 169 Béninois à être abandonnés dans la capitale libyenne, Tripoli depuis les évènements d’insurrection et de guerre qui ont cours dans le pays du Guide libyen, Mouammar Kadafi. Ils ne savent plus à quel sain se vouer surtout après avoir été refoulés par l’Ambassadeur béninois sur place, Alao Chabitou. En effet, dans la recherche d’être rapatriés au pays, ces béninois se sont rendus à l’Ambassade du Bénin près de Libye. Une démarche administrative qui ne saurait souffrir d’aucune résistance vue la situation de guerre qui prévaut dans le pays. Mais contre toute attente, c’est à une fin de non recevoir que la délégation a eu droit. Et depuis, les 169 enfants et leurs familles sont laissés à leur propre sort à un moment où plusieurs pays d’Afrique rapatrient leurs compatriotes. Pire, depuis samedi, l’opération " Aube de l’Odyssée " déclenchée par les Etats-Unis, l’Angleterre et la France est venue compliquer la situation de tous ces béninois qui ne demandent qu’à rentrer au pays. Le moins qu’on puisse, c’est qu’il y a urgence et le ministre des affaires étrangères, Jean-Marie EHOUZOU est invité à sauver la vie de tous les 169 Béninois et leurs familles par un vol spécial dans les meilleurs délais. C’est une question de souveraineté.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Justice en Côte d’Ivoire: Des morts qui crient vengeance
14/04/2011 17:27
Justice en Côte d’Ivoire: Des morts qui crient vengeance
Justice ou réconciliation ? Toutes les guerres, partout dans le monde, aussi loin que remonte l’histoire de l’humanité s’achèvent en posant cette équation cruciale. Quand on a fini de se tirer dessus les uns les autres, quand on a fini, les uns de violer les sœurs et les femmes des autres, et quand les autres ont fini de massacrer les familles des uns. Quand, après les plus indicibles exactions, on finit par se lasser de tuer et de mourir et qu’il faut de nouveau vivre ensemble. Quand revient la paix. Il est alors toujours question de choisir entre soif de justice et besoin de réconciliation. Certains ont trouvé la formule : « vérité et réconciliation ». D’autres n’y ont jamais réussi. La Côte d’ivoire devra, elle, chercher sa voie, loin dans l’histoire. Dans son histoire. La recherche de la vérité et de la justice rouvre des plaies et fragilise la paix retrouvée. Surtout dans des cas comme celui de la Côte d’Ivoire où, de toute évidence, c’est un camp qui a fini par l’emporter sur l’autre. Il n’en demeure pas moins que la mémoire de tous les morts du conflit doit pouvoir être honorée dignement. Les morts innocents. Toujours les plus nombreux puisque les plus vulnérables. C’est à eux que les voies de la justice doivent apporter la paix. Car, même si en certaines circonstances, le fait de traîner devant la justice des leaders charismatiques et de les condamner à des peines parfois infâmantes, peut réveiller des rancœurs, l’absence de justice est plus encore susceptible de générer des troubles. La justice a une fonction plus apaisante et pacificatrice, dans les conditions d’équité et d’égalité, que les plus beaux discours post-guerre. Et si, comme annoncé par les nouvelles autorités de la Côte d’Ivoire, c’est la voie de la paix par la justice qui est choisie, il faudra qu’elle aille chercher ses sujets non pas seulement parmi les morts de ces derniers mois, mais beaucoup plus loin. Une décennie plus loin.
L’histoire de ces morts qui demandent justice en Côte d’Ivoire commence à Yopougon. Ils sont une cinquantaine. Ils sont jeunes. Ils sont des partisans présumés d’Alassane Dramane Ouattara. En novembre 2000, suite à l’élection présidentielle remportée dans des conditions « calamiteuses » de son propre aveu par Laurent Koudou Gbagbo, c’est par centaines qu’ils envahissent les rues pour exiger l’organisation d’un nouveau scrutin, cette fois avec leur champion en lice. La gendarmerie qui a alors déjà fait allégeance à Laurent Gbagbo tire à balles réelles et sans sommation. Le procès qui eut lieu dans cette affaire en 2002 n’a laissé personne dupe. La justice reste à rendre.
L’histoire de ces morts qui crie vengeance est aussi celle du Général Robert Guéi. L’ancien président ivoirien, le fameux « balayeur balayé », a eu le tort en 2002 de n’avoir pas su ce qui se préparait. Quand, aux premières heures de ce 19 septembre 2002, une partie des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire décide de renverser le Président Laurent Gbagbo alors absent, les regards se sont d’abord tournés vers Robert Guéi. Il l’avait déjà fait à Henri Konan Bédié. Il pouvait avoir remis ça. Les forces loyales au Président Gbagbo n’ont pas dû réfléchir autrement. Elles ont recherché et trouvé l’ancien général putschiste et l’ont abattu de plusieurs balles devant l’évêché d’Abidjan où il s’était réfugié. Son épouse, Rose Doudou et plusieurs de ses enfants ont subi sans ménagement le même sort. Pour ceux-là aussi, justice reste à rendre.
Il y a aussi ceux-là, dont le meurtre ou la disparition a eu un écho retentissant : Charles Dacoury Tabley. Médecin dentiste à Abidjan, enlevé dans son cabinet, torturé, exécuté et son corps profané parce que son frère aîné Louis Dacoury Tabley avait annoncé sa défection du FPI et son ralliement à la rébellion du MPCI. Jean Hélène. Journaliste français de renom, abattu par un gendarme ivoirien, pour avoir essayé de faire son travail. L’assassin ayant été porté en triomphe pour l’acte « anticolonialiste » par les Jeunes patriotes de Charles Blé Goudé lors d’un procès qui là encore n’a trompé personne. Guy-André Kieffer. Disparu sans laisser de traces. Parce que trop intéressé par les réseaux mafieux de la filière cacao. Justice reste à rendre.
On devra enfin rendre justice à la grande masse anonyme disséminée dans les eux camps et prise dans les représailles et contre-représailles des uns et des autres depuis 2000-2002. Les victimes des purges organisées par les rebelles au Nord au moment de leurs conquêtes. Les victimes collatérales des affrontements fratricides entre IB et Guillaume Soro. Les victimes des tristement célèbres escadrons de la mort qui ont sévi à Abidjan au plus fort de la crise. Les morts d’Abobo et d’Adjamé, tombés sous les balles et les obus des FDS. Les massacrés de Douékué, Guiglo, Bloléquin, etc. Et enfin les morts de la bataille finale à Abidjan. Et pas que les morts. Les blessés, les spoliés, les victimes de toutes ces exactions que l’on a du mal à croire qu’elles ont germé de la cervelle d’êtres humains et destinées à faire du tort à d’autres êtres humains.
Justice passe réconciliation. D’ailleurs, justice est mère de réconciliation. Et réconciliation est mère de paix. Justice reste à rendre en Côte d’Ivoire, mais reste encore à savoir si justice sera rendue.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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