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Bénin : le HCR ferme son bureau de Kpomassé, quel avenir pour ses réfugiés ?
30/05/2011 17:12
Le HCR a par ailleurs informé de la fermeture de son site à Kpomassé et de son désengagement dans la prise en charge des réfugiés qui y étaient. Ils recevront de l’organisation onusienne 100 000 F CFA chacun, un appui pour leur réinsertion socioéconomique.
« Ce site (Kpomassé) existe depuis 1999, il a été construit pour donner un logement décent aux réfugiés et libérer les infrastructures publiques qui avaient été occupées en son temps par la masse de réfugiés qui étaient arrivés sur le sol béninois. A ce jour le site abrite 207 personnes très exactement » a affirmé Angele Kikongué ATANGANA, Représentante HCR au Bénin.
Deux tiers des 7150 réfugiés sont originaires du Togo, l’autre tiers vient essentiellement du Nigéria. Ceux qui restent sur le site sont essentiellement des gens dont le dossier de réinsertion a été rejeté ou ceux dont le processus de départ est en cours a-elle poursuivi.
Le site de Kpomassé devrait être rétrocédé aux autorités communales qui l’avaient mis à la disposition du HCR par un arrêté sous-préfectoral.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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Affaire DSK
27/05/2011 18:12
Affaire Dominique Strauss Khan : Comment la mère de Nafissatou Diallo compte « sauver » sa fille.
La prière, c’est la seule chose qui reste à faire pour Hadja Aïssatou Diallo afin que sa fille retrouve une vie paisible et normale. Cette activité occupe d’ailleurs désormais les journées de la mère de Nafissatou Diallo qui, avec cette retraite spirituelle, chasse la pression médiatique qu’elle a du mal à supporter.
(Correspondance) - Depuis des jours, la maison de feu Mamadou Diang Diallo, sise au quartier Soucoupapaye à Ziguinchor, est devenue l’une des plus importantes de la ville. A première vue, cette maison n’a aucune particularité. Au contraire, elle est comme n’importe quelle maison de la commune de Ziguinchor. Et en passant devant, rien ne peut attirer l’attention sur ‘l’importance’ de cette maison. Même certains habitants du quartier ignorent ce qui se passe à quelques mètres d’eux. Et pourtant, c’est ici que vit, depuis samedi dernier, la mère de Nafissatou Diallo, la victime présumée de l’ex-directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss Khan. Dans le quartier, seule la présence inhabituelle de Blancs (journalistes européens pour la plupart) vient rappeler que ‘Diallo Counda’ n’est plus n’importe quelle maison. A l’intérieur, vit une dame, pas n’importe qui : c’est la maman de Nafissatou Diallo. Hadja Aïssatou Diallo habite là depuis près d’une semaine.
D’ailleurs, cette maison n’est pas un lieu inconnu pour la mère de Nafissatou Diallo. Depuis 1985, date à laquelle la famille s’est installée dans le quartier, Hadja Aïssatou Diallo fait des séjours fréquents à ‘Diallo Counda’ où vit sa sœur cadette, Dalanda Diallo, une des trois épouses du chef de famille. Mais, son séjour actuel dans la capitale du Sud n’a rien à voir avec les autres, car, celui-là est plus que mouvementé. Et pourtant, en quittant son Thia Koullé natal en Guinée Conakry, il y a deux semaines, la mère de Nafissatou Diallo était très loin même de s’imaginer qu’un tel destin l’attendait. Et c’est à Dakar qu’elle a appris la mauvaise nouvelle. ‘J’étais venue à Ziguinchor pour rendre visite à ma sœur Dalanda. Une fois sur place, je trouve qu’elle avait envisagé un voyage sur Dakar pour aller soigner sa petite fille handicapée’, raconte Hadja Aïssatou Diallo qui poursuit : ‘Et comme elle m’a proposé de l’accompagner pour ne pas rester seule, je ne pouvais qu’accéder à cette demande.’
Depuis son retour de Dakar, la mère de Nafissatou Diallo ne sort presque pas de la maison. Entre sa chambre et le salon, Hadja Aïssatou Diallo ne fait que prier, implorer Dieu, demander son soutien pour que sa fille retrouve très rapidement une vie normale, celle-là qu’elle a perdue depuis l’éclatement de l’affaire DSK. Seule la présence ‘d’étrangers’ en quête d’interviews dérange cette retraite spirituelle. Mais, rien en tout cas ne détournera la mère de Nafissatou Diallo de cette activité qui occupe désormais tout son temps, ou presque. Car, pour elle, le dénouement pour sa fille peut venir de là, c’est-à-dire, la prière.
Reporter
MIGAN S.BRUNO
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Soudan
26/05/2011 13:05
Soudan : la ville d'Abyei aux mains de l’armée.
Après de violents combats, l'armée soudanaise a pris le 21 mai, le contrôle de la ville d'Abyei, située à la frontière entre le Nord et le Sud-Soudan. Les troupes sudistes y ont été repoussées. C'est un des noeuds de la crise entre le Nord et le Sud, cette enclave particulièrement riche en pétrole est revendiquée par les deux parties. L'enjeu est de savoir qui va l'administrer. Un référendum devait être organisé dans cette cité et sa région, le 9 janvier dernier. Référendum repoussé à plusieurs reprises. les Etats-unis condamnent l'offensive soudanaise à Abyei alors que Khartoum affirme vouloir «négocier».
Après trois jours de combats où l'armée du Nord n'a pas hésité à engager d'importants moyens terrestres et aériens, la ville d'Abyei est depuis samedi soir contrôlée par les soldats du régime de Khartoum.
Selon une source onusienne citée par l'AFP, les éléments de la SPLA (Armée de libération populaire du Soudan, armée sudiste), ont fait retraite vers le Sud, et ne sont plus dans la ville, où patrouillent une dizaine de chars T-55 des SAF (Forces armées du Soudan). Un porte- parole des forces sudistes a confirmé la défaite de ses hommes, incapables de résister à la puissance de feu des adversaires.
Cette conquête militaire d'Abyei est à la fois un développement majeur et prévisible dans la crise qui oppose Khartoum à Juba. Le référendum prévu dans cette province en janvier dernier, comme pour le reste du Sud-Soudan n'a jamais pu se tenir. Les négociations entamées entre les deux parties sont totalement bloquées.
Vendredi, après avoir accusé la SPLA d'avoir tué 22 soldats dans une embuscade, le numéro 2 des services de renseignements de l'armée soudanaise avait décrété qu'Abyei était désormais une zone de guerre.
Malgré les appels au calme, la trêve signée en janvier dernier a désormais volé en éclat et la probabilité d'un retour de la guerre entre le Nord et le Sud n'a jamais paru aussi grande. Le régime de Khartoum dit cependant vouloir « négocier », a indiqué ce dimanche 22 mai Amin Hassan Omer, le ministre d'Etat à la Présidence.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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SOMMET de L'UA
26/05/2011 13:01
Libye: sommet extraordinaire de l'UA fin mai
L'Union africaine (UA) tiendra du 25 au 26 mai à Addis-Abeba (Éthiopie) un sommet extraordinaire consacré au conflit en Libye, rapportent vendredi les médias occidentaux citant un communiqué de l'Union.
"Les participants au sommet évoqueront la situation en Libye et les autres conflits (en Afrique - ndlr) et élaboreront des mesures communes des pays africains, nécessaires pour la résolution la plus rapide de ces problèmes", lit-on dans le communiqué.
Mi-février, l'UA a annoncé la création d'une commission pour le règlement de la crise libyenne, qui a réuni des experts sud-africains, ougandais, mauritaniens, maliens et congolais. À l'issue de la conférence de la commission du 20 mars dans la capitale mauritanienne de Nouakchott, les représentants de l'UA ont exhorté les parties du conflit à cesser le feu et ont exigé la protection des étrangers, notamment les migrants africains habitant en Libye.
L'Union a également proposé une feuille de route sur le règlement du conflit, qui a été acceptée le 10 avril par les autorités libyennes. Toutefois, le lendemain, les insurgés ont rejeté ce plan.
La Libye, dirigée par le colonel Kadhafi depuis plus de 40 ans, est actuellement le théâtre d'une opération internationale visant à protéger la population civile contre les troupes fidèles au régime en place. L'opération a débuté le 19 mars, à la suite d'un mois de révoltes populaires sans précédent.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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le géant russe du diamant Alrosa
26/05/2011 12:58
Pour la première fois le géant russe du diamant Alrosa révèle ses résultats et le montant de ses réserves. La crise semble un vieux souvenir.
« La Russie va diriger le monde en terme de réserves diamantifères », a clamé Fyodor Andreyev, le président d'Alrosa. Ce puissant groupe aux mains de l'Etat russe et de la République sibérienne de Yakoutie, où sont concentrés les plus grands gisements, vient de briser un tabou, en révélant que la Russie possédait 1 milliard 300 mille carats de réserves, soit 260 tonnes de diamant bruts. « Au rythme de production actuelle les réserves d'Alrosa pourraient durer 40 ans, a poursuivi le président du groupe. Jusqu'à présent nous n'avons pas révélé nos réserves parce qu'aucun producteur ne le faisait ». Une allusion au culte du secret partagé par le grand concurrent d'Alrosa, privé celui là, la De Beers, et auquel le groupe russe a contribué à briser le monopole sur le marché mondial du diamant.
Ce marché du diamant se porte à nouveau à merveille, après le repli de 2009 consécutif à la crise. Et ce, grâce à l'Inde et à la Chine. L'an dernier la demande de diamants polis a augmenté de 9% en Chine continentale, de 11% à Hong Kong. Cette année la tendance devrait se poursuivre, on prévoit une augmentation de 20% de la consommation de pierres précieuses brutes ou polies en 2011, et les prix sont en hausse de 40% sur les 20 derniers mois.
Les résultats des géants du diamant sont donc beaucoup plus brillants en 2010, en premier lieu pour Alrosa, dont la dette a fondu de 13% et dont les bénéfices ont triplé. Au point que le groupe russe envisage de développer seul un nouveau gisement diamantifère au bord de la mer Blanche, alors qu'il comptait faire appel au concurrent anglo-australien Rio Tinto. De sources proches de la direction d'Alrosa, le géant russe du diamant pourrait même renoncer à son entrée en bourse projetée pour la fin de l'année prochaine, tant l'afflux de cash l'autorise désormais à rester chasse gardée du gouvernement russe. La transparence sur les réserves pourrait donc n'être qu'un signe aux clients asiatiques, pour qu'ils fassent confiance à cet approvisionnement.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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