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       LE JOURNAL  DU PEUPLE
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LE JOURNAL DU PEUPLE

VIP-Blog de migan
  • 144 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 07/11/2010 12:36
    Modifié : 17/10/2014 11:05

    Garçon (38 ans)
    Origine : cotonou BENIN
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    Atelier Uemoa à Cotonou

    25/05/2011 19:56



     

    Atelier de la Commission de l’Uemoa : Divers acteurs échangent sur le plan stratégique 2011-2020

    La Représentation résidente de la Commission de l’Uemoa à Cotonou a organisé le  jeudi 5 mai 2011 au Novotel un atelier d’échange.  Il s’agissait de recueillir les appréciations des différents acteurs sur la mise en œuvre du plan stratégique 2011-2020 de la Commission.

    La rencontre organisée hier était pour partager l’appréciation de différents acteurs sur le plan stratégique 2011-2020 de la Commission. Selon le Représentant Résident de la Commission à Cotonou M. Badji Bassa Babacar,  il s’agit de partager à nouveau selon une démarche participative le contenu du plan stratégique pour une mise en œuvre conséquente.  Ce plan adopté par le Conseil des ministres de l’Uemoa le 1er octobre 2011 présente les grandes lignes de la vision de développement. Il balise la voie pour des actions efficaces au profit des populations de l’Union. Il faut alors formuler les recommandations pouvant accompagner sa mise en œuvre. Ce cadre d’orientation fédérateur comprend cinq axes. Il s’agit du marché commun à bâtir au profit des populations ; de la performance des Etats membres ; de la synergie d’action entre les organisations intergouvernementales et les partenaires techniques et financiers ; une meilleure communication pour consolider la crédibilité de la commission ; et faire de la commission une organisation moderne, efficace et efficiente. La Commission attend des chercheurs, acteurs de la société civile et cadres des ministères des recommandations pour la mise en œuvre du plan. Dans son allocution d’ouverture, la Secrétaire générale du ministère des finances et de l’économie Mme Christine Eyébiyi a aussi précisé que les gouvernants attendent de l’atelier des propositions concrètes, réalistes et réalisables pour plus de résultats. Car, les participants sont les acteurs de la mise en œuvre et il était utile de les réunir à nouveau comme ce fut le cas le 17 juin 2010 pour recueillir leurs propositions afin d’élaborer le plan. Au sujet de ce plan stratégique qu’elle qualifie d’innovation pour la gestion axée sur les résultats, M. Eyébiyi interpelle les Etats pour plus d’action d’intégration entre les pays de l’Union. Pour elle, il faut plus d’effort  des gouvernants pour mettre en application  les politiques et les réformes.

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    MIGAN S. BRUNO






    4ème conférence sur les PMA

    25/05/2011 19:27



    Interview du Secrétaire général de la 4ème Conférence sur les PMA : « Je ne suis pas pessimiste quant aux résultats d’Istanbul »


    Le Secrétaire général de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés tenue à Istanbul du 9 au 13 mai 2011, M. Cheick Sidi Diarra a accordé une interview à certains journalistes africains. Dans cet échange, il a rappelé les éléments d’inquiétude  et d’assurance par rapport aux lendemains de la Conférence. Il entrevoie quelques avancées de la part des partenaires au développement que des Pays les moins avancés pour que certains de ces derniers puissent sortir de leur statut actuel d’ici à 2020.

    Monsieur le Secrétaire général, quels sont vos espoirs quant à la meilleure application du plan d’action d’Istanbul ?

    Je crois que la Conférence d’Istanbul se tient à un moment où les économies des pays développés sortent à peine d’une période de crise financière qui a démarré en 2008. Et avant cette crise, il y avait la crise alimentaire puis la crise du pétrole. Ces mêmes situations sont en train de prévaloir aujourd’hui. Le prix du pétrole est monté très haut, cela fait que l’économie mondiale n’a pas pu trouver son rythme soutenu de production de biens et de services. Cela fait que beaucoup de gens sont actuellement sceptiques aux résultatx de la conférence. Mais moi je place beaucoup d’espoir dans le fait que les engagements qui ont été pris à Bruxelles en 2001 seront maintenus au même niveau, sinon renforcés. Si on arrive à maintenir au même niveau que ce qui a été fait à Bruxelles, et qu’on s’acquitte de ces engagements, je pense qu’on pourra mobiliser beaucoup de moyens et même doubler le niveau actuel de l’appui international en faveur des pays les moins avancés. Comme vous le savez, l’engagement pris à Bruxelles en faveur de l’aide publique au développement, c’est d’assurer 0,2% du Produit intérieur brut (PIB) des pays donateurs en faveur des pays les moins avancés. Mais le plus haut niveau qu’on ait jamais atteint du déboursement de l’aide a été de 0,09%. Déjà en maintenant Bruxelles et en s’acquittant des engagements de Bruxelles, l’aide publique pourrait passer de 38 milliards aujourd’hui à près de 80 milliards de dollars rien qu’au profit des pays les moins avancés. Je suis donc optimiste en ce sens qu’en matière de commerce et d’accès au marché, des avancées notables ont été faites depuis 2000. Ce qui est convenu à cette date, c’est de permettre l’accès hors quota et hors tarif au profit de 97% des marchandises et des services en provenance des pays les moins avancés. Notre combat cette fois-ci c’est d’avoir les 100%. A défaut d’avoir les 100%, les 97% s’ils sont optimisés pourraient être profitables aux pays les moins avancés. Pour le moment, il y a très peu de pays qui arrivent à exporter des biens selon les standards internationaux. Il faut donc renforcer les capacités de bénéficiaires pour qu’ils puissent tirer avantages de cela. Pour ce qui concerne les investissements directs étrangers, nous avons vu une hausse sans précédent jusqu’à 33 milliards en 2008 après la crise, et on est arrivé à rester carrément au dessus de 25 milliards de dollars malgré la crise. Ce niveau d’investissement pourrait croitre si certaines mesures que nous avons proposées sont adoptées. Ces mesures-là n’ont pas besoin d’engagements financiers. C’est simplement des mesures d’ordre légal et réglementaire que les pays développés et les pays émergents doivent prendre. Cela consiste à mettre en place des mesures d’incitation fiscale pour les multinationales des pays développés afin qu’elles s’intéressent à investir dans les pays les moins avancés. Les pays comme la Chine, l’Inde, le Brésil, la Malaisie et la Turquie pourraient agréablement nous surprendre en apportant des initiatives nouvelles de soutien que ce que les donateurs traditionnels sont en train de faire. Dans l’ensemble, je ne suis pas pessimiste quant aux résultats de la conférence. Peut-être que c’aurait été meilleur s’il y avait l’embellie économique qui prévalait quand Bruxelles se tenait en 2001.

    Avec votre optimisme, pensez-vous qu’il y aura des pays qui vont sortir de cette catégorie de Pma dans les dix ans à venir ?
     
    Absolument,  c’est cela notre aspiration profonde. On s’est fixé comme objectif de faire en sorte que les pays les moins avancés puissent graduer d’ici à 2021. Nous avons déjà cinq ou six pays qui sont sur la pente ascendante. Nous avons dans le Pacifique trois pays, à savoir : Vanuatu,  Samoa et Tuvalu. Ce sont de petites îles. Mais de grandes économies  sont en train d’arriver, il s’agit de l’Angola et de la Guinée Equatoriale. Nous pensons que les revenus pétroliers sont tellement importants dans ces pays –là et nous pensons que cela va susciter une amélioration de revenu par tête d’habitant dans ces pays.

    L’Afrique a bien résisté à des crises. Mais quelles sont les stratégies pour diversifier la production dans les Pma  qui connaissent quelques difficultés à mieux se maintenir ?

    La plupart de ces pays exportent au maximum un ou deux produits. Et toute l’économie est basée sur cela. Il suffit que le prix de ce produit plonge pour que toute l’économie du pays plonge. L’objectif est donc de diversifier l’économie des pays Africains et des pays les moins avancés. La meilleure stratégie de diversification est celle qui est basée sur une approche intégrée de la diversification. Elle consiste par exemple pour un secteur comme l’agriculture qui occupe 90% de la population active dans les pays les moins avancés, qu’on prenne l’agriculture comme un secteur stratégique et que tout ce qui entre dans l’activité agricole en amont, les intrants c’est –à-dire les semences, tout cela puisse faire l’objet de recherche au niveau local. Et tout ce qui entre dans l’après production donc, en aval : la transformation des produits agricoles, le stockage, la commercialisation, cela peut faire partie d’un certains nombre de programmes qui peuvent aider à consolider l’approche intégrée. L’approche intégrée présente l’avantage de combiner plusieurs secteurs d’activités. Le secteur de la production chimique travaille en produisant à l’interne des engrais, les semenciers, en faisant de la recherche et du développement. Cela entraine des produits à très bas prix à la disposition de l’agriculteur. L’autre stratégie de diversification est la diversification à l’horizontal qui permet de sortir de l’état vicieux de l’extraction minière et de s’orienter vers les secteurs qui emploient plus de personnes dans le pays. Cela peut être le secteur de l’agriculture, de la pêche ou tout autre secteur, mais que l’Etat identifie les activités du secteur économique dans lequel il a un fort potentiel  et un avantage comparatif  et qu’il développe une stratégie nationale de promotion de ce secteur pour diversifier un peu les sources. Comme cela, si une des sources connait la crise, l’autre source permettra de supporter l’économie. Il faut que l’économie soit sur plusieurs piliers.

    Par rapport à l’agriculture dont la terre est le pilier, de plus en plus il y a une politique d’expropriation de ces terres par les investisseurs des pays développés au détriment des populations. On parle même du néocolonialisme agraire, n’est-ce pas là un risque pour les populations des pays moins avancés ?

    La stratégie développée par les Nations unies en appui à l’agriculture en Afrique veut que  les petits fermiers qui ont des terres très limitées en superficies soient soutenus avec des subventions pour les aider à faire avancer leur productivité. Les pays qui ont fait cela ont eu des résultats. Le Malawi qui a fait des subventions pour l’engrais, ou d’autres pays qui font des avances remboursables, quelle que soit la formule, il faut encourager les petits fermiers à produire plus. Mais  je pense qu’on aura besoin des grandes exploitations qui vont nécessairement transférer une technologie qui n’est pas à notre disposition maintenant. Ensuite, on suppose qu’ils vont aussi créer des emplois sur ces fermes. On va supposer qu’une fois la production faite, que ce soit la culture de rente ou la culture vivrière, que l’exportation des produits va générer des recettes pour l’Etat. Cela étant dit, il y a des droits fondamentaux reconnus par les Nations Unies qu’il faut préserver. Il y a un code de conduite qui a été développé conjointement par la Banque Mondiale, la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), la Fao et le Bureau international du travail si je ne me trompe, qui donne les grands principes. Cela doit orienter les pays pauvres au moment de décider de leur politique face à ces nouveaux types d’investissement. Ce n’est pas quelque chose qu’on leur impose. Mais c’est des principes qu’on leur demande de faire prévaloir face à ceux qui viennent les voir. Un des principes c’est d’abord d’assurer le droit à l’alimentation des populations autochtones quel que soit le prix. Cela veut dire que s’ils produisent de l’alimentation pour l’exportation, il faudrait d’abord qu’ils s’assurent que les populations des pays dans lesquels la nourriture est produite, que les populations mangent à suffisance avant que la nourriture ne soit exportée. Deuxièmement, le droit de propriété des petits fermiers doit être préservé coûte que coûte. Et s’ils doivent renoncer à ce droit, que cela soit fait de façon volontaire et de manière à ce qu’ils soient au courant des implications qui résultent de la renonciation à ces droits. Il est préférable d’après ce que ces principes proposent que ce contrat soit sous forme de baux emphytéotiques, c’est-à-dire le bail sur le long terme plutôt que la vente des terres. Quand ces investissements viennent, il faut s’assurer qu’ils viennent avec un paquet de savoir faire, des connaissances qui seront transférées. Il y a donc un certain nombre de principes qui portent sur la protection des droits des populations. Le système des Nations Unies propose cela aux Etats.

    Venons-en à la question de la gouvernance, les Pma demandent qu’on augmente leurs aides pendant qu’ils n’arrivent pas à consommer ce qu’ils ont déjà reçu. N’y a-t-il pas un problème de gouver-nance ? Et que faire pour être plus crédible devant les bailleurs ?

    La question de gouvernance et la question de capacité sont deux choses. Ce que vous venez de dire est d’abord une question de capacité d’absorption. C’est le fait que les institutions de l’Etat ne sont pas toujours en mesure de produire des documents de projets nécessaires qui sont appropriés et convaincants pour bénéficier des financements. Mais, il y a une autre chose qui ne dépend pas des pays les moins avancés. Il y a ce qu’on appelle la fragmentation de l’aide. Plusieurs donateurs viennent travailler sur les mêmes secteurs. Ensuite, les mêmes donateurs sont appelés à couvrir plusieurs secteurs à la fois. Et pour chacun des secteurs couverts, les donateurs exigent la soumission des rapports annuels d’évaluation et beaucoup d’autres documents. Il y a des pays qui sont appelés à soumettre plus de 100 rapports par an aux donateurs pour souvent  50.000 dollars, 300. 000 dollars, c’est très contraignant.   Pour solutionner cela, il a été dit dans la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide qu’il faut plus de cohérence et de concertations en matière d’attribution de l’aide. Il faut donc un mécanisme paritaire local  qui permette de donner à chaque pays donateur un secteur selon son avantage comparatif.  Si un pays est bon dans les questions d’eau potable  ou de santé, qu’on lui confie à lui seul ces questions. Cela permet de mettre le paquet de ressources sur un secteur bien déterminé. L’autre chose est de réduire la paperasserie par le moyen de l’aide budgétaire directe. Au lieu de donner de l’aide suivant de petits projets de 20 ou de 30.000 dollars, qu’on alloue un montant au budget national de l’Etat. L’Etat choisit les priorités vers lesquelles il oriente les ressources et à la fin, il présente un rapport sur l’utilisation de ces ressources. Certes, il y a un peu de résistance de la part de certains donateurs, mais la tendance est d’encourager l’aide directe au budget.  
    Maintenant en ce qui concerne la gouvernance, il a été constaté que les ressources allouées ne produisent pas suffisamment d’impact sur le terrain. On ne voit pas les répercussions positives des milliards qu’on engloutit dans l’aide publique au développement. La déclaration de Paris dit qu’il faut avoir une approche orientée vers les résultats. Cela veut dire qu’au bout du financement, ou à mi-parcours du financement, qu’on puisse montrer une route, ou un hôpital ou une école qui a été réalisé avec les moyens alloués. Cela est nécessaire, car chez nous, il y a beaucoup de corruptions. Il y a une élite qui s’accapare de tout ce qui est donné au peuple. Il faudrait qu’on rende des comptes sur l’utilisation des ressources alloués. L’obligation de rendre compte est valable pour nos pays et pour les donateurs aussi qui doivent rendre compte. A partir du programme d’action d’Istanbul, cette tendance va se consolider.

    Certains parlent de la taxation des transactions. Etes-vous de ceux qui pensent qu’il faut taxer les transactions financières  des migrants des Pma ?

    Non, les transactions financières de migrants ne sont pas concernées. Au contraire, nous luttons pour la réduction des charges liées aux transactions financières des migrants. On parle des spéculations boursières. Il y a trois trillions de dollars qui circulent chaque jour dans les transactions boursières. On dit qu’il faut taxer à 0,05%  chaque transaction. Et cela va aider à générer 50 milliards de dollar par an. Mais on n’arrive pas encore à s’entendre sur l’utilisation. Il y en a qui disent que cela soit dédié aux changements climatiques, moi je demande à ce que ce soit dédié aux pays les plus pauvres, d’autres disent de dédier cela à un fonds de stabilisation des spéculations financières. Et puis, il y a certains pays qui sont opposés. Le Royaume Uni et les Etats –Unis, d’un point de vue philosophique ne sont pas favorables pour qu’on taxe les transactions financières. Par contre, des pays comme la France, le Portugal, l’Espagne, l’Italie si je ne me trompe sont favorables. Il y a aussi la taxe sur les billets d’avion. Certains pays le font volontairement déjà à un dollar sur les billets d’avion pour les vols à l’interne et certains vont  jusqu’à 9 dollars sur les vols internationaux sur les business classes pour financer des projets de santé. La France fait cela déjà.
    J’ai donc globalement espoir qu’au-delà de tout, Istanbul donne des signes d’espoir et chacune des parties doit respecter les différents engagements.

     

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    MIGAN S. BRUNO






    Obama à Ground Zero

    06/05/2011 22:51



    Obama à Ground Zero pour rendre hommage aux victimes de Ben Laden


    Quatre jours après la mort d’Oussama Ben Laden, le président américain s’est rendu, pour la première fois depuis sa prise de fonctions, sur le site des attentats du 11-Septembre. Une visite symbolique destinée à consolider « l’unité » du pays.

    Pour la première fois depuis son entrée en fonction, le président américain était attendu à Ground Zero, sur le site new-yorkais des attentats du 11-Septembre. Une visite hautement symbolique quatre jours après l’annonce de la mort du numéro un d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. « L’idée n’est pas de parader » mais de « rendre hommage aux victimes » de l’attentat, a précisé la Maison Blanche.

    S’attachant à éviter tout triomphalisme, Barack Obama devrait se contenter de déposer une gerbe sur le site et de rencontrer à huis clos des familles de victimes et des secouristes. « Il veut les voir, partager ce moment si important et significatif pour les victimes [du 11-Septembre]« , a affirmé Jay Carney, porte-parole du président américain.

    « C’est un moment d’unité pour les Américains et le moment de se remémorer l’unité qui avait prévalu après les attentats du 11-Septembre », a-t-il conclu. Dans cet esprit, l’ancien président George W. Bush avait été convié à la cérémonie au pied de l’ancien emplacement des tours jumelles du World Trade Center. Ce dernier a décliné l’invitation.

    Sur des œufs…

    Dans le même souci d’apaisement, et après avoir tergiversé plusieurs jours, Barack Obama a finalement renoncé à publier des images de la dépouille de Ben Laden. Quitte à alimenter les doutes et les rumeurs concernant la mort du numéro un d’Al-Qaïda. Ces photos, qualifiées « d’atroces » par la Maison Blanche, auraient pu servir « d’instrument de propagande » et « représenter un risque pour la sécurité nationale », selon les propres mots du président américain.

    Washington marche sur des œufs en matière de communication. En février, l’autodafé d’un Coran par un pasteur américain avait déclenché, plusieurs jours plus tard, une flambée de violences contre l’ambassade américaine au Pakistan. Le message est clair : mieux vaut rester prudent. « Ils [les membres du gouvernement] sont en train de préparer l’opinion, analysait Thomas Wolzien, stratège en communication, dans les colonnes du quotidien Libération. Ils se mettent dans la position où ils publieront ces photos pour répondre aux doutes, plutôt que de les brandir comme des trophées. »

    Pour l’heure, la mort d’Oussama Ben Laden a sérieusement dopé la popularité de Barack Obama jusqu’alors en berne. Selon un sondage réalisé par New York Times et CBS News, le président américain a gagné 11 points depuis la mi-avril, atteignant 57 % d’opinions favorables. Souvent attaqué par l’opposition pour son manque de vigueur dans la guerre contre le terrorisme, l’actuel locataire de la Maison Blanche peut à présent se targuer d’avoir réussi là où avait échoué le gouvernement républicain de George W. Bush : éliminer de l’ennemi public numéro un. Désormais, « personne ne peut affirmer qu’Obama est faible en terme de défense », analyse le politologue Darrell West.

    Un boulevard pour la présidentielle de 2012 ?

    Cette victoire, « moment important et libérateur pour le peuple américain », selon la Maison Blanche, ouvre-t-elle un boulevard à Barack Obama, candidat à sa propre succession en 2012 ? « La bataille est loin d’être gagnée, affirme le politologue et universitaire Larry Sabato. George Bush [père] a prouvé qu’on peut remporter une guerre de façon spectaculaire et néanmoins perdre des élections si l’économie se porte mal », poursuit-il.

    Or, aux États-Unis, le taux de chômage reste très élevé (autour de 9 %) et la reprise économique peine à se faire sentir. Dans un sondage effectué par le Washington Post au lendemain de l’exécution de Ben Laden, seulement 40 % des Américains approuvaient la politique économique de Barack Obama. Soit deux points de moins qu’en avril. John Fortier, analyste au Bipartisan Policy Center, un think-tank à but non-lucratif, assure : « si les conditions actuelles perdurent, alors les bénéfices de la mort de Ben Laden ne se feront pas sentir longtemps ».

     

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    MIGAN S. BRUNO






    20 éme Journée Internationale de la presse

    04/05/2011 14:12



    Vingtième journée internationale de la liberté de la presse:Les professionnels des médias ont prié pour la corporation

     

    C’est par une célébration œcuménique que les professionnels des médias du Bénin ont entamé la commémoration de la vingtième édition de la Journée internationale de la liberté de la presse. Réunis à la Maison des Médias à Gbedjromédé hier mardi 3 mai 2011 à l’initiative des associations professionnelles, les journalistes ont imploré la miséricorde du Tout-Puissant sur la corporation afin qu’Il visite les journalistes et les rassure dans leur travail. La mémoire des journalistes défunts a été honorée par la même occasion.

    L’auditorium de la Maison des Médias Thomas Megnassan affichait complet en cette matinée du 3 mai. Venus honorer leurs trop nombreux collègues prématurément rappelés à Dieu, journalistes, responsables et autres acteurs du secteur des médias ont répondu favorablement à l’appel de l’hommage. Catholique, protestant et évangélique, les célébrants de cette prière ont délivré des messages d’espérance.

     A l’endroit des familles des disparus et de leurs collègues, ce message du Christ : « Que votre cœur ne se trouble point », a été plusieurs fois répété comme pour apporter consolation et assurance dans le cœur meurtri des familles et des collègues. Une prière a également été dite pour implorer la Grâce divine de protéger davantage les journalistes en activité au Bénin et dans le monde. La liberté de la presse, et plus particulièrement les mauvais traitements infligés aux hommes des médias ont été fustigés par les célébrants qui ont exhorté les uns et les autres à placer assurance et espérance dans le Seigneur.

    Une action de grâces dansantes animée par la Chorale « A Dieu la gloire » est intervenue avant que la reprise en chœur du Cantique 465 et une dernière prière ne mettent un terme à la célébration. D’autres activités sot prévues dans le cadre de la célébration de cette journée, notamment le dépistage de l’hépatite et du diabète chez les hommes des médias.

     

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    MIGAN S. BRUNO






    Un métier à risques

    04/05/2011 14:06



    Journaliste en Afrique : un métier à risques
      
      
    L’état de la liberté de la presse sur le continent
      
      

    Arrestations, procès, passages à tabac, assassinats, pressions financières, tels sont les moyens de répression employés dans certains pays d’Afrique à l’encontre des journalistes. Des « méthodes » qui en disent long sur l’état de la question sur le continent. Afrik.com fait le point en cette journée mondiale de la liberté de la presse.

    « Malgré de bons exemples comme le Mali, le Ghana et la Namibie, la liberté de la presse a globalement reculé sur le continent », estime Ambroise Pierre, chargé de l’Afrique à Reporters sans frontières (RSF). Une situation qui s’est particulièrement aggravée dans la corne de l’Afrique. « En Érythrée, une trentaine de journalistes ont été arrêtés en 2009 contre une quinzaine en 2008 », précise Ambroise Pierre ajoutant que ce pays se trouve à la dernière place (165) du classement RSF. Même constat pour la Somalie (164) où neuf journalistes ont été tués en 2009. « Les responsables de gouvernements, les autorités locales, les forces de sécurité, et les rebelles dans les maquis africains (…) comprennent le pouvoir des médias et chacun veut contrôler ce pouvoir à sa manière pour contrôler les masses, à l’échelle d’un pays, d’une ville ou d’un village », note Mohamed Keita, responsable Afrique du comité de protection des journalistes (CPJ). Pendant les périodes électorales ou de crises politiques, cette pression envers les journalistes s’intensifie. Madagascar et le Gabon en sont la preuve.

    Classement Afrique de RSF sur la liberté de la presse :

      

    27. Ghana, 31. Mali, 33. Afrique du Sud, 57. Burkina Faso, 63. Liberia, 64. Malawi, 66. Tanzanie, 67. Togo, 72. Bénin, 80. Centrafrique, 82. les Comores, 83. Mozambique, 87. Ouganda, 97. la Zambie, 99. Lesotho, 100. Guinée, 102. Mauritanie, 103. Burundi, 104. Côte d’ivoire, 109. Cameroun, 110. Djibouti, 115. Sierra Leone, 116. Congo, 119. Angola, 127. Maroc, 129. Gabon, 132. Tchad, 134. Madagascar, 135. Nigeria, 136. le Zimbabwe, 137. Gambie, 139. Niger, 140. Éthiopie, 141. Algérie, 143. Égypte, 144. Swaziland, 147. RDC, 148. Soudan, 154. Tunisie, 156. Libye, 157. Rwanda, 158. Guinée équatoriale, 164. Somalie, 175. Érythrée.

     

    Selon RSF, ces deux pays ont connu la dégradation la plus sensible pour l’année 2009. La Grande Ile (134) a perdu 40 places en raison de l’instabilité politique qui s’est installée dans le pays. « Le combat entre le leader malgache, Andry Rajoelina, et le président évincé, Marc Ravalomanana a eu lieu dans les médias. Le fait que ces deux protagonistes ont fait passer leurs messages dans leurs médias respectifs a entravé la liberté de la presse », observe Ambroise Pierre. Le Gabon (129) a, lui, reculé de 19 places. Une régression qui s’explique par les élections contestées du 30 août dernier qui ont considérablement entravé le travail des journalistes. « La profession est plus vulnérable pendant les scrutins en raison des pressions qu’exercent le pouvoir et l’opposition », note le responsable Afrique de RSF. Une tendance qui n’est pas prête de s’inverser puisqu’en 2010, plusieurs élections présidentielles doivent avoir lieu, notamment en Guinée, en Centrafrique et à Madagascar.
     

    Le journalisme compte ses morts

     

    Les moyens de répression à l’encontre de la liberté de la presse varient d’un pays à l’autre. Au Nigeria (135) et en RDC (147) par exemple, les autorités pratiquent la répression violente. Depuis le début du mois d’avril, Reporters sans frontières a dénombré quatre assassinats de journalistes. Le 24 avril, trois journalistes nigérians ont été tués. Edo Sule Ugbagwu, travaillant pour le quotidien The Nation, a été abattu à son domicile, à Lagos. Nathan S. Dabak, directeur adjoint et Sunday Gyang Bwede, reporter au bimensuel chrétien Light Bearer ont été exécutés à la machette dans la périphérie de Jos. Le 5 avril, le cameraman congolais Patient Chebeya Bankome, dit Montigomo, a été tué par balles, sous les yeux de son épouse, alors qu’il regagnait son domicile, dans la ville de Béni, une province du Nord-Kivu. Il travaillait pour plusieurs télévisions dont la chaîne publique Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC). Patient Montigomo avait couvert la plupart des conflits armés de l’est de la RDC, notamment celui de la province de l’Ituri.

     

    La presse sous haute surveillance

     

    Dans les pays du Maghreb, le pouvoir semble préférer les arrestations et les procès aux répressions plus violentes. « Les journalistes ne peuvent pas critiquer l’exécutif et la religion. On ne peut pas remettre en cause certains politiques, leur efficacité, leur compétence sous peine d’être emprisonné pour des faits, pour la plupart du temps, inventés », révèle Eric Goldstein, chargé du Maghreb et du Moyen Orient pour l’ONG américaine, Human Rigths Watch (HRW).

    Ainsi en Tunisie (154), où ce genre de procédé est monnaie courante, le journaliste et opposant Taoufik Ben Brik, libéré mardi dernier, avait été condamné à six mois de prison ferme pour faits de « violence, outrage public aux bonnes mœurs et dégradation volontaires des biens d’autrui », à la suite d’une plainte déposée par une automobiliste. Des faits qu’il a toujours niés, se disant victime d’une « machination ». Le Maroc, pays dont la répression s’est intensifiée après le 10ème anniversaire de l’accession de Mohammed VI, a condamné le 2 février dernier, le blogueur Boubaker Al-Yadib à six mois de prison ferme et 500 dirhams d’amende, pour « dégradation des biens de l’Etat », « atteinte à un agent de l’Etat », et « participation à une manifestation illégale ». Une condamnation qui serait liée, selon RSF, à l’engagement militant du blogueur, sur Internet, en faveur de la liberté d’expression ». Les autorités lui reprochaient d’avoir publié en ligne, le 25 janvier 2010, l’annonce d’une grève des blogueurs pour « une semaine de deuil pour la liberté d’expression au Maroc ».

    Liste RSF des « Prédateurs de la liberté » en Afrique en 2010 :

     

    Zine el-Abidine Ben Ali (Tunisie), Mouammar Kadhafi (Libye), Issaias Afeworki (Érythrée), Milices islamistes armées (Somalie), Paul Kagame (Rwanda), Robert Mugabe (Zimbabwe), Mswati III (Swaziland), Teodoro Obiang Nguema (Guinée Équatoriale), Ogbonna Onovo, inspecteur générale de la police, (Nigeria), Yahya Jammeh (Gambie).

     

    La cyber-police tisse sa toile

     

    Dans ces pays, les blogs et les sites en ligne sont de plus en plus pris pour cibles. « L’essor de ces supports, véritables alternatives à la censure de la presse écrite, a suscité l’inquiétude des autorités qui ont créé une cyber- police pour contrôler les informations qui circulaient sur la toile », indique Eric Goldstein. Résultat, en Égypte (143), le blogueur Wael Abbas, dont le procès était censé débuter le 29 avril dernier, a été condamné à six mois de prison et à une amende de 500 livres égyptiennes (soit 65 euros) par contumace pour avoir vendu des services de communication sans licence. Il rejoint entre autres Hani Hazer, détenu dans la prison de Borg Al-Arab à Alexandrie, arrêté en octobre 2008 pour avoir posté sur son site Internet un lien vers un livre considéré comme insultant envers l’islam. S’agissant des sites d’informations sur internet, l’Algérie a bloqué celui de Radio Kalima-Algérie le 17 mars dernier. Tout comme sa diffusion par le satellite Hotbird d’Eutelsat qui lui permettait d’être diffusée dans d’autres pays.

     

    La nouvelle arme : la pression financière

     

    Répandu au Maroc, ce mode de répression est à l’origine de la fermeture du Journal hebdomadaire dans le pays. Dans un entretien accordé à Reporters sans frontières, Aboubaker Jamaï, l’un des trois fondateurs et actionnaires du Journal en 1997 et directeur de publication jusqu’en 2007, a insisté sur le fait que « les autorités ont tout fait pour acculer Le Journal hebdomadaire à l’asphyxie financière, par le biais d’une stratégie concertée de boycott publicitaire ». « L’Etat exerce son monopole sur les publicités afin de contrôler la presse. De même qu’il contrôle la diffusion et la distribution des journaux », explique Souazig Dollet, chargé du Maghreb et du Moyen-Orient à RSF. En Algérie, les publications, à la gloire d’Abdelaziz Bouteflika, vivent grâce à des subventions indirectes : elles bénéficient des imprimeries appartenant à l’Etat. Aujourd’hui, seuls deux quotidiens, El Khabar et El Watan, sur les 48 qui existent, possèdent leur imprimerie.

    Dans les pays où la censure est omniprésente, beaucoup de journalistes choisissent l’exil. « Le Zimbabwe, la Gambie, Éthiopie et Érythrée ont vu l’exode de nombreux journalistes, y compris ceux qui étaient les meilleurs de leur profession », mentionne Mohamed Keita. « Leurs collègues qui restent sur place adoptent l’autocensure, prennent moins de risques et en conséquence la qualité et la diversité de l’information prend un coup désastreux », ajoute-t-il. Par exemple, en Somalie, indique RSF, plus d’une cinquantaine d’entre eux auraient quitté leur pays. Un choix vital pour certains mais qui laisse le champ libre « aux prédateurs de la liberté » qui profitent de cette exode pour cadenasser l’information.

     

    Reporter

    MIGAN S. BRUNO

     






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