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Mise en garde
30/04/2011 11:50
Médicaments à risque
Mise en garde contre un médicament antidiabétique
L'Afssaps, a publié ce mardi une note dans laquelle elle recommande une vigilance accrue pour les produits à base de pioglitazone. Cette molécule augmenterait le risque de cancer de la vessie chez les diabétiques.
Sale temps pour les médicaments anti-diabétiques. Après le Mediator, c'est au tour de l'Actos et du Competact d'être dans le collimateur des autorités de santé. Rien à voir pour ces deux produits avec celui fabriqué par Servier mais l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) émet quand même une alerte à leur encontre. La pioglitazone, molécule utilisée dans leur composition, augmenterait en effet le risque de cancer de la vessie chez les patients traités.
" La Commission d'autorisation de mise sur le marché du 7 avril 2011 a réexaminé le rapport bénéfice / risque de la pioglitazone ", souligne l'Afssaps dans un communiqué. " A la lumière de ces nouvelles données, l'Afssaps souhaite dès à présent mettre en garde contre ce risque (de cancer de la vessie) " les professionnels de santé. En clair, elle recommande aux médecins de bien évaluer les réels bénéfices d'un traitement à base de pioglitazone pour les personnes diabétiques et " de prendre en compte (…) les facteurs de risque additionnels potentiels de cancer de la vessie tels que l'exposition au tabac, l'âge, le sexe masculin, les infections urinaires chroniques, ainsi que certaines expositions professionnelles à des produits chimiques".
Une enquête approfondie en cours
Pour les pharmaciens, l'Afssaps affirme que " l'Actos et le Competact ne font pas, à ce stade, l'objet d'une mesure de suspension d'autorisation de mise sur le marché " mais conseille ceux qui auraient un doute à " se rapprocher du médecin prescripteur ". Afin de mesurer plus précisément les risques de cancer de la vessie pour les patients traités à long terme avec ces deux produits, une grande enquête est actuellement en cours. Les résultats intermédiaires seront connus fin mai et les conclusions définitives fin juillet. Si vous avez un doute, le mieux est d'en parler avec votre médecin.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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L'Onu et le Paludisme
30/04/2011 11:48
Initiative mondiale de L'Onu pour combattre le paludisme
Déjà une baisse de 50% de mortalité
Les efforts visant à lutter contre le paludisme en Afrique portent leurs fruits alors que 11 pays où la maladie est endémique font état d'une baisse de 50% de la mortalité à la suite d'une initiative mondiale pour combattre la maladie.
Le paludisme, aussi appelé malaria, est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles.
Avec 225 millions de personnes malades et 781 000 décès en 2009, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. 80 % des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne.
Cependant, les efforts visant à lutter contre le paludisme en Afrique portent leurs fruits alors que 11 pays où la maladie est endémique font état d'une baisse de 50% de la mortalité à la suite d'une initiative mondiale pour combattre la maladie, a déclaré lundi l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu pour le paludisme, Ray Chambers, appelant à des efforts soutenus pour mettre fin à la mortalité due à cette maladie.
Il explique : " Notre objectif est de parvenir à près de zéro décès dus au paludisme d'ici à 2015. Il y a beaucoup de travail à faire, de nombreux obstacles, mais nous sommes confiants sur le fait que nous pouvons atteindre cet objectif ".
Le parasite du paludisme est transmis lors de la piqûre par une femelle moustique du genre Anophèles, elle-même contaminée après avoir piqué un animal homéotherme impaludé. Le parasite infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang, en colonisant les hématies et en les détruisant. Cinq espèces de Plasmodium sont impliquées en pathologie humaine. La forme la plus grave du paludisme est causée par Plasmodium falciparum, responsable d'une grande majorité des décès. Plasmodium vivax, Plasmodium ovale, Plasmodium malariae et Plasmodium knowlesi provoquent des formes de paludisme " bénignes " qui ne sont généralement pas mortelles.
La cause de la maladie a été découverte le 6 novembre 1880 à l'hôpital militaire de Constantine (Algérie) par un médecin de l'armée française, Alphonse Laveran, qui reçut le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1907. C'est en 1897 que le médecin anglais Ronald Ross (prix Nobel en 1902) prouva que les moustiques anophèles étaient les vecteurs de la malaria (jusqu'à cette date, le mauvais air émanant des marécages était tenu responsable de la propagation de la maladie).
Le paludisme tue près de 800.000 personnes à travers le monde chaque année avec la plupart des décès survenant en Afrique.
Le paludisme se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des vomissements. Ces symptômes apparaissent généralement dix à quinze jours après la piqûre de moustique. En l'absence de traitement, le paludisme peut entraîner rapidement le décès par les troubles circulatoires qu'il provoque. Dans de nombreuses régions du monde, les parasites sont devenus résistants à plusieurs médicaments antipaludéens.
Les principales mesures de lutte contre le paludisme prévoient: un traitement rapide et efficace par des associations médicamenteuses comportant de l'artémisinine, l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide et la pulvérisation d'insecticide à effet rémanent à l'intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques vecteurs.
En effet, aujourd'hui, le Partenariat " Faire reculer le paludisme ", auquel font partie les services de M. Chambers, soutient une campagne destinée à fournir des moustiquaires imprégnées d'insecticide à toutes les personnes qui vivent dans les pays où le paludisme est endémique, ainsi qu'à rendre disponibles des traitements efficaces. Près de 5 milliards de dollars ont été investis dans cette campagne contre le paludisme en Afrique sub-saharienne au cours des dernières années, peut-on lire dans un communiqué de presse.
" Pour cette Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, il y a beaucoup à célébrer cette année. Depuis 2008, plus de 600 millions d'Africains ont été épargnés de terribles souffrances (…) Pourtant, on estime que 781.000 personnes, la plupart d'entre elles de jeunes enfants, meurent encore chaque année de cette maladie évitable et curable. Pour atteindre notre objectif de près de zéro décès dus au paludisme d'ici à 2015, nous avons besoin d'une intensification extraordinaire de nos efforts", a déclaré le Secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon dans un communiqué.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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L'ONU et la Syrie
30/04/2011 10:50
Syrie : pas d’accord à l’ONU sur une condamnation
Les quinze pays du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont pas réussi à se mettre d’accord mercredi sur une déclaration pour condamner la répression en Syrie, la Russie mettant en garde contre une « ingérence extérieure » qui pourrait causer « une guerre civile ».
Un projet de déclaration présenté par la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Portugal circulait depuis lundi au Conseil de sécurité. Les quatre pays y condamnaient la violence du régime de Bachar el-Assad contre les manifestants et lançaient un appel à la retenue.
Mais mercredi, lors d’une réunion spéciale à huis clos du Conseil de sécurité sur la Syrie, « il est vite devenu clair qu’il n’y aurait pas de consensus sur une déclaration », a indiqué un diplomate sous couvert d’anonymat.
La Russie et la Chine bloquent
C’est la Russie et la Chine qui ont bloqué la déclaration. N’étant pas parvenus à trouver un accord, les autres pays du Conseil de sécurité ont alors ouvert la réunion pour s’exprimer publiquement. La France a appelé à prendre des « mesures fortes » contre le président el-Assad s’il continue à rejeter les injonctions de la communauté internationale à cesser les violences qui ont fait des centaines de morts depuis mi-mars.
Un haut responsable de l’ONU a affirmé qu’entre 350 et 400 personnes ont été tuées en Syrie. Les ONG font état d’un bilan d’au moins 450 morts.
Les Etats-Unis, par la voix de l’ambassadrice Susan Rice, ont sommé Bachar el-Assad de « changer de cap maintenant » et « d’écouter les appels de son propre peuple » pour le changement. « Les Etats-Unis condamnent dans les termes les plus forts possibles la violence horrible utilisée par le gouvernement contre son propre peuple », a ajouté Mme Rice. « Le peuple de Syrie pleure pour la liberté d’expression, d’association, de rassemblement pacifique et la possibilité de choisir librement ses dirigeants doit être entendue », a-t-elle dit.
La Russie craint « un cercle de violences »
La Russie a estimé pour sa part qu’une action internationale ne saurait être justifiée par la répression de Damas qui ne constitue pas à ses yeux, une menace pour la paix et la sécurité internationales. L’ambassadeur russe Alexandre Pankine a insisté sur le fait « qu’une réelle menace à la sécurité régionale pourrait venir d’une ingérence extérieure ». « De telles approches peuvent mener à un cercle de violence sans fin et pourraient provoquer la guerre civile » dans un pays clé du Moyen-Orient, a-t-il dit.
L’émissait chinois Li Baodong a souligné qu’une « aide constructive » pourrait être donnée à la Syrie. « Si rien de positif ne se passe, la France, avec d’autres, va étudier une série d’options visant à augmenter la pression sur le régime syrien de façon à ce qu’il mette fin à la répression et s’engage sur la voie des réformes », a déclaré pour sa part l’ambassadeur français Gérard Araud.
Les représentants des 27 pays de l’UE se réuniront vendredi à Bruxelles pour discuter d’éventuelles sanctions contre la Syrie.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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L’ONU ,un référendum au Sahara occidental
29/04/2011 18:31
L’ONU prolonge le mandat de l’organisation pour un référendum au Sahara occidental
Dans une résolution votée à l’unanimité, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé mercredi de proroger, pour un an jusqu’au 30 avril 2012, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), faute d’accord de paix entre le Maroc et le Front Polisario et en raison du maintien du statu quo qui dure depuis 20 ans dans le territoire.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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Attentat au Maroc – Point de situation (29 avril 2011)
29/04/2011 18:24
propos de la france.
Dès l’annonce de l’attentat, l'ambassade de france à Rabat a mis en place un dispositif pour porter assistance au ressortissants et leur famille. Une cellule de crise a été activée à l’ambassade à Rabat ainsi qu’à notre consulat général de Marrakech joignable 24h/24 et le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères et européennes est en contact avec les familles de nos compatriotes.
Notre ambassadeur s’est rendu immédiatement sur place avec plusieurs de ses collaborateurs pour assurer la liaison avec les autorités marocaines s’agissant notamment de la recherche des identités des victimes pour lesquelles nous sommes toujours en phase de vérification.
L’équipe du consulat général de Marrakech a été renforcée pour porter assistance aux Français et à leur famille. Le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères et européennes a dépêché trois agents en renfort de notre consulat ainsi que deux psychologues.
S’agissant d’un rapatriement de nos blessés, un bilan médical doit être dressé avant toute décision et en accord avec les autorités marocaines, ces derniers seront orientés vers les centres hospitaliers appropriés.
Une équipe de policiers arrive par ailleurs ce jour de France.
Nous avons plus de 41 000 ressortissants immatriculés au Maroc dont près de la moitié de double-nationaux. Plus de 6 000 français sont immatriculés à Marrakech dont un tiers de double-nationaux.
A notre connaissance et à ce stade, le bilan de cet attentat terroriste s’élèverait à 16 morts et 21 blessés. Les travaux d’identification se poursuivent.
Déclaration d’Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes (28 avril 2011)
“C’est avec une très vive émotion que j’ai appris le terrible attentat qui a eu lieu aujourd’hui dans un café sur la place Djemaa el-Fna à Marrakech faisant de nombreux morts et blessés parmi lesquels des Français.
La France condamne avec la plus grande fermeté cette attaque terroriste barbare que rien ne saurait justifier. Un acte aussi odieux ne peut que susciter l’indignation et une condamnation sans réserve. Toute la lumière doit être faite sur ce crime révoltant, les responsables poursuivis, jugés et punis. Nos pensées vont d’abord aux familles et aux proches des victimes de toutes les nationalités, auxquels nous présentons nos condoléances, aux blessés, que nous assurons de toute notre sympathie, et aux autorités marocaines, auxquelles la France exprime sa totale solidarité dans ces circonstances tragiques.
Notre ambassade au Maroc, notre consulat général à Marrakech et le centre de crise du ministère mettent tout en œuvre pour apporter l’assistance nécessaire à nos compatriotes.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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