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Combats en Libye
28/04/2011 22:48
Libye: combats autour de villes-clés, le conflit semble s'enliser .
Les combats se sont concentrés jeudi autour de Misrata, Zenten et du poste-frontière de Dehiba, dans l'ouest de la Libye, près de trois mois après le début d'un conflit qui semble s'enliser malgré l'intervention militaire internationale.
Les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi ont repris dans l'après-midi le côté libyen du poste-frontière de Dehiba au terme d'affrontements violents qui ont eu lieu "des deux côtés de la frontière" avec la Tunisie, ont indiqué à l'AFP plusieurs témoins et une source militaire occidentale.
Ce poste-frontière avait été conquis le 21 avril par les insurgés.
Des militaires fidèles au colonel Kadhafi s'étaient alors réfugiés côté tunisien. Cette fois, selon un témoin, ce sont des insurgés qui sont passés côté tunisien et ont été poursuivis par des loyalistes armés "sur environ 1 km".
La première localité libyenne, Wezen, après le poste de Dehiba a également été reprise par les forces pro-Kadhafi.
Environ 5.000 Libyens ont passé la frontière à Dehiba en deux jours pour fuir les combats faisant rage dans l'Ouest libyen.
Dans la même région, au sud-est de Tripoli, des milliers d'insurgés défendant Zenten ont en revanche réussi à repousser les pro-Kadhafi, après une journée de combats et bombardements mercredi. Néanmoins, une dizaine de roquettes Grad ont été tirées sur la ville tôt jeudi, selon des témoins.
Aidés par les frappes de l'Otan, les insurgés ont également chassé ces derniers jours les pro-Kadhafi hors de Misrata (200 km à l'est de Tripoli) et réussi à en sécuriser le port.
Mais la ville restait encerclée par les pro-Kadhafi et les combats se poursuivaient dans la zone de l'aéroport, à l'ouest de la ville, où se trouvaient de nombreux pro-Kadhafi, selon la rébellion.
Alors que la seule voie de ravitaillement est la mer, un bateau chargé d'armes est arrivé au port, selon des sources rebelles.
Un nouveau bateau de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a par ailleurs débarqué dans la nuit nourriture et médicaments. Il est reparti vers Benghazi (est), fief de la rébellion, avec à son bord un millier de personnes, dont des centaines de réfugiés nigériens et un blogueur français grièvement blessé.
Selon le Croissant rouge, les violences à Misrata ont fait environ 1.500 morts, habitants et rebelles, en deux mois.
A Tripoli, régulièrement visée par les raids de l'Otan, cinq explosions ont retenti depuis l'aube, ont indiqué des témoins sans être en mesure de préciser les cibles visées.
Dans le sud-est du pays, les forces loyalistes ont par ailleurs pris le contrôle jeudi d'al-Koufra, selon la rébellion.
Avant ses entretiens à Bruxelles avec des responsables de l'Union européenne et l'Otan, le chef militaire des rebelles Abdel Fattah Younés a exhorté l'Occident à leur fournir des armes, affirmant que M. Kadhafi pourrait utiliser des "armes chimiques" contre les insurgés pour se maintenir au pouvoir.
"Kadhafi est désespéré maintenant. Malheureusement, il a toujours 25% de ses armes chimiques qu'il pourrait utiliser vu sa situation désespérée", a-t-il dit. "Nous avons reçu des armes en petites quantités mais non pas les armes adéquates dont nous avons besoin", a-t-il ajouté en citant notamment les hélicoptères Apache et les missiles antichars.
Alors qu'aucune des deux parties en conflit ne semblaient prendre un avantage déterminant sur l'autre et sans signe d'un changement à la tête du régime dans l'immédiat, l'Otan a décidé d'installer un représentant de l'alliance à Benghazi (est) afin de nouer des contacts avec l'opposition.
Les Etats-Unis ont eux autorisé explicitement leurs ressortissants à acheter du pétrole aux rebelles qui exploitent les champs de l'un des principaux pays producteurs de pétrole d'Afrique.
Selon l'OIM, près de 626.000 personnes ont fui les violences en Libye, et l'organisation en a évacué plus de 5.500, pour la plupart des travailleurs étrangers coincés dans le pays.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Justice française
22/04/2011 22:21
Enquête de la justice française sur le rapt à Abidjan de 2 Français
La justice française a ouvert vendredi une enquête pour "enlèvement, séquestration et vol" après le rapt de deux Français à Abidjan le 4 avril, au moment des violents affrontements entre les forces de Laurent Gbagbo et d'Alassane Ouattara, a indiqué le parquet de Paris.
Le directeur de l'hôtel Novotel d'Abidjan et un chef d'entreprise ont été enlevés, ainsi qu'un Malaisien et un Béninois, par des hommes armés alors que la ville était en proie à des combats entre fidèles du président sortant Laurent Gbagbo, qui refusait de quitter le pouvoir, et partisans d'Alassane Ouattara, vainqueur de la présidentielle du 28 novembre.
Des plaintes ont été déposées ces derniers jours par le groupe Accor, qui gère le Novotel, et les familles des deux Français enlevés dont on est sans nouvelle depuis le 4 avril.
La semaine dernière, l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Jean-Marc Simon, a lancé à la télévision ivoirienne un "appel à témoins", faisant part de sa "grande préoccupation".
Dans une interview à paraître samedi dans le quotidien français Le Figaro, le directeur des opérations du groupe Accor, Yann Caillère, exprime aussi "sa vive inquiétude", notamment pour le directeur du Novotel, Stéphane Frantz di Rippel, 47 ans.
Ce responsable ajoute que "dès le lendemain des rapts, nous avons lancé des investigations privées" et qu'"une enquête officielle est en cours à Abidjan".
"Nous sommes en contact quotidien avec les familles, avec lesquelles nous partageons cette attente angoissante. La mobilisation est totale. Nous voulons rester optimistes, malgré l'inquiétude", conclut M. Caillère.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Combats frontalière
22/04/2011 22:10
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Combats mortels entre soldats thaïlandais et cambodgiens à la frontière
Des soldats thaïlandais évacuent un blessé
De nouveaux combats à l'arme lourde ont opposé vendredi soldats thaïlandais et cambodgiens, tuant six d'entre eux et mettant un terme à deux mois d'accalmie entre les deux pays qui se disputent une zone frontalière.
Comme lors des précédents violents affrontements du 4 au 7 février, les deux parties se sont rejetées la responsabilité des affrontements qui ont éclaté au petit matin près des temples de Ta Krabei et Ta Muean Tom et ont duré plus de six heures.
"Les soldats cambodgiens ont tiré avec des fusils d'assaut sur la Thaïlande en premier et (...) avec de l'artillerie et nous avons pris les mesures de représailles appropriées", a indiqué à l'AFP le ministre thaïlandais de la Défense Prawit Wongsuwon.
"Je pense que le Cambodge veut prendre le contrôle de temples à la frontière", a-t-il ajouté.
6 soldats tués
Trois soldats thaïlandais ont été tués et une dizaine d'autres blessés dans ces combats qui ont provoqué l'évacuation de plusieurs milliers de villageois côté thaïlandais.
Trois soldats ont également été tués et plusieurs blessés côté cambodgien.
Phnom Penh a accusé les soldats voisins d'avoir pénétré sur son territoire.
"Les troupes thaïlandaises ont traversé la frontière et attaqué nos bases militaires", a dénoncé Chhum Socheat, porte-parole du ministère de la Défense.
Les combats se sont arrêtés en début d'après-midi mais "la situation reste tendue", a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie cambodgienne Hor Namhong a lui envoyé une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU accusant Bangkok "d'agression délibérée".
Les obus thaïlandais ont atterri jusqu'à 21 km à l'intérieur du Cambodge, a-t-il ajouté.
Terrain miné
La frontière entre les deux pays n'a jamais été totalement démarquée, notamment en raison de la présence de nombreuses mines laissées par des décennies de guerre civile au Cambodge.
En février, les combats avaient principalement eu lieu à une centaine de kilomètres plus à l'est, près du temple khmer de Preah Vihear.
Ces ruines du XIe siècle, dont le classement par l'Unesco en 2008 avait ravivé les tensions, relèvent de la souveraineté du Cambodge selon une décision de la Cour internationale de justice de 1962.
Mais les Thaïlandais contrôlent ses principaux accès et les deux pays revendiquent une zone de 4,6 km2 en contrebas de l'édifice.
Sentiments nationalistes
Selon les analystes, ces disputes frontalières sont utilisées des deux côtés pour exalter les sentiments nationalistes de la population.
A la suite des combats de février qui avaient fait au moins dix morts, dont sept côté cambodgien, le Conseil de sécurité de l'ONU avait appelé à un cessez-le-feu permanent.
Les deux voisins avaient ensuite donné leur accord pour l'envoi d'observateurs à la frontière, au terme d'une médiation organisée par l'Association des Nations d'Asie du sud-est (Asean).
Mais depuis, l'armée thaïlandaise a indiqué que ces observateurs n'étaient pas les bienvenus et ils n'ont jamais été déployés.
L'Indonésie, qui préside l'Asean, a appelé vendredi les deux voisins à "une cessation immédiate des hostilités".
Phnom Penh réclame depuis février une médiation pour régler ces différends, mais Bangkok insiste pour des discussions uniquement bilatérales.
La Thaïlande a d'autre part récemment reconnu avoir utilisé en février des armes controversées, les "munitions classiques améliorées à double effet", assurant que ce n'étaient pas des armes à sous-munition.
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Pourquoi tant de souffrances au Japon ?
22/04/2011 19:25
«Je me pose la même question», dit le pape
 - Le pape Benoît XVI
CITE DU VATICAN - «Je me pose les mêmes questions», a répondu vendredi dans une interview le pape Benoît XVI à une petite Japonaise qui lui demandait à propos du séisme du 11 mars au Japon pourquoi les enfants devaient souffrir.
«Chère Elena, moi aussi je me pose les mêmes questions. Pourquoi devez-vous tant souffrir, alors que d'autres vivent aisément?», s'interroge le pape allemand, dans cet entretien exclusif accordé à la chaîne publique RAI, à l'occasion du Vendredi saint, fête de la résurrection de Jésus-Christ.
«Nous n'avons pas les réponses, mais nous savons que Jésus a souffert comme vous, innocent, que le vrai Dieu qui se montre en Jésus est à vos côtés. Cela me semble très important, même si nous n'avons pas de réponse et si la tristesse demeure: Dieu est à vos côtés et vous pouvez être certains que cela vous aidera», a-t-il ajouté.
Le tremblement de terre de magnitude 9 le 11 mars et surtout le tsunami qui a suivi ont fait quelque 28 000 morts et disparus dans le nord-est du Japon.
Le message de la petite Japonaise, dont le père est italien, était ainsi formulé: «J'ai très peur car la maison dans laquelle je me sentais en sécurité a tremblé, énormément, et beaucoup d'enfants de mon âge sont morts. Je ne peux pas aller jouer au parc. Je vous demande: pourquoi dois-je avoir si peur? Pourquoi les enfants doivent-ils être si tristes? Je demande à toi qui parle avec Dieu de me l'expliquer».
Le pape lui répond aussi: «soyez conscients qu'un jour, vous comprendrez que cette souffrance n'était pas vide, n'était pas vaine, mais que, derrière elle, il y a un bon projet, un projet d'amour».
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Barack Obama sera candidat à sa succession en 2012
22/04/2011 14:30
Barack Obama a annoncé officiellement hier sa candidature à un second mandat de quatre ans à la Maison Blanche : une vidéo a été envoyée à tous ses partisans par mail. Barack Obama est entré dans l’histoire en novembre 2008 en devenant le premier Noir élu à la présidence des Etats-Unis. Mais les événements ne l’ont pas épargné depuis son entrée à la Maison Blanche en janvier 2009 : crise bancaire et automobile, réforme difficile de l’assurance maladie, guerre en Afghanistan puis tout récemment en Libye.
A mesure que sa popularité plongeait, M. Obama a dû se résoudre à voir ses adversaires républicains remporter les élections législatives de décembre dernier. Mais les derniers chiffres économiques annoncés vendredi, avec un taux de chômage revenu à son plus bas niveau depuis deux ans, peuvent lui donner bon espoir de l’emporter dans un an et demi. Sa cote de confiance reste relativement stable, entre 45 et 48% selon les enquêtes.
Sauf coup de théâtre, aucun adversaire de taille ne devrait contester à M. Obama, qui aura 50 ans l’été prochain, l’investiture démocrate à la convention présidentielle de Charlotte, en Caroline du Nord, début septembre 2012. En revanche, l’incertitude règne sur le nom de son futur adversaire républicain.
Un seul responsable s’est formellement déclaré intéressé, l’ancien gouverneur du Minnesota (nord) Tim Pawlenty. L’ex-président de la Chambre, Newt Gingrich, y réfléchit tandis que l’ancien gouverneur du Massachusetts (nord-est) Mitt Romney, candidat malheureux face à M. McCain en 2008, semble décidé à concourir.
Reporter MIGAN S. BRUNO
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