| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://migan.vip-blog.com


       LE JOURNAL  DU PEUPLE
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

LE JOURNAL DU PEUPLE

VIP-Blog de migan
  • 335 articles publiés
  • 2 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 07/11/2010 12:36
    Modifié : 17/10/2014 11:05

    Garçon (38 ans)
    Origine : cotonou BENIN
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Actualités international ] [ CINEMA ] [ Art ] [ tourisme ] [ Agriculture ] [ Santés ] [ Business et telecommunication ] [ Politique / Divers ] [ Culture ] [ social ] [ Sport International ] [ environnement ]

    Un projet lauréat du concours IDEAS obtient une importante subvention de l'Union européenne (UE) pour agrandir la zone dâintervention aux régions les plus isolées du Pérou rural.

    15/06/2011 13:01
















    Le projet « Concevoir, tester et vendre des roues hydrauliques à haut rendement », l'un des gagnants du Concours d’innovation énergétique IDEAS 2009 créée par GVEP International,  reçoit maintenant une subvention de 1,5 millions de dollars pour continuer à exécuter son plan dans les zones rurales du pays.
     
    La proposition soumise à l'Union européenne vise à introduire des systèmes de mini-réseaux avec des générateurs de rivière dans les communautés rurales des hauts plateaux andins. Ces systèmes produiront de l'électricité à usage domestique et fourniront de l'eau pour l’irrigation à plus de 6.500 résidents de 32 communautés à Cusco et Huancavelica. Non seulement le projet vise à offrir des services de base à la population mais aussi permettra aux gens des villages à fabriquer, installer et assurer la maintenance de leurs propres roues.
      
    Pour Miguel Hadzich, coordinateur du Centre d'Appui Rural de l'Université Catholique Pontificale (PUCP), cette nouvelle subvention européenne est très significative pour les villages les plus pauvres des zones montagneuses de Cusco et Huancavelica. «Ce sont 32 communautés qui ne seront probablement jamais reliées au réseau électrique – car elles sont trop éloignées du réseau national et ne sont pas rentables pour les entreprises publiques – grâce à ces mini-réseaux, ces communautés ont maintenant la possibilité d’accéder à l’électricité et même au pompage de l’eau ».
     
    Hadzich a déclaré que, grâce au Concours IDEAS de GVEP international, « les gens ont réalisé le potentiel de la technologie des roues à eau et commencent maintenant à les utiliser », et ajoutant « sans le soutien de GVEP pour dessiner et tester les premières roues, il n'aurait pas été possible de franchir cette deuxième étape si importante. »

    GVEP International, avec ses partenaires la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et la Coopération Allemande au Développement (GIZ), a lancé la compétition IDEAS en 2009 pour promouvoir l'accès aux services énergétiques modernes grâce au soutien apporté aux entrepreneurs locaux pour créer des entreprises rentables et durables.

    «Notre subvention a permis le développement des prototypes des roues à haut rendement ainsi que des programmes de formation pour permettre aux  habitants des zones rurales de construire et d’installer leurs propres roues,  assurant ainsi la pérennité du projet», explique Pedro Gamio, directeur régional de GVEP International pour l'Amérique latine. «Cette nouvelle subvention de l'Union Européenne est une reconnaissance de la grande pertinence de l'idée initiale », ajoute-t-il.  

     
    Depuis le début du projet  avec le financement de GVEP, le Centre d’Appui Rural de la PUCP a installé un total de cinq roues hydrauliques, sur la côte et les montagnes du Pérou, et a déjà formé 28 personnes, aussi bien des techniciens pour la maintenance des roues que des personnes  comprenant mieux leur fonctionnement et leur utilisation.
     
    A Cuzco, par exemple,  trois roues d'un diamètre de 1.80m ont été installées. Ce type appelé «Overshot», où l'eau tombe d'un tuyau situé  au-dessus de la roue, a la capacité de produire 1.44kW d’énergie, ce qui couvre les besoins électriques de 5 familles.  La roue pompe également 14 mètres cubes d'eau,  contribuant à améliorer les champs des fermiers locaux utilisés pour l’élevage.
     
    Avec le nouveau financement de l'UE, 32 roues à eau supplémentaires seront installées.
    D'autre part, un exemple clair de la façon dont la roue peut être utilisée de manière productive peut se voir dans la zone de torréfaction de Huiro à Cuzco. Ici, 16 familles torréfient le café avec l'énergie produite par la roue à eau, sans avoir à acheter du carburant. Avant, pour torréfier 1000 kg  de café, il était nécessaire non seulement d’acheter du carburant, mais de travailler dur pendant 15 jours. Maintenant, avec la roue, la même quantité peut être torréfiée en trois jours et il n'est pas nécessaire d'acheter du carburant.
     
    En ce qui concerne les économies de carbone, le Centre d’Appui Rural de la PUCP a estimé qu’une économie de  1.68t de COâ a été réalisée grâce aux cinq roues installées au Pérou.
     
    Miguel Hadzich assure que les roues seront durables à long terme parce que « GVEP International et l'UE ont le même modèle de durabilité. Nous formons les petites entreprises pour que ce soient elles qui assurent la réparation et l'entretien des roues, ainsi que leurs ventes futures, le programme de formation comprenant une partie gestion commerciale. »

     
    A Cusco, ces roues sont déjà reproduites de façon indépendante par des entrepreneurs locaux qui ont été formés par le projet. En outre, il y a déjà trois techniciens formés pour les maintenir en bon état de marche.
     
    Maintenant, avec la subvention de l'UE, tous ces bénéfices seront sûrement répliqués ailleurs. Selon les plans, dans les quatre ans, la  PUCP  installera 32 générateurs de rivières qui pomperont l'eau et donneront de l'électricité à 16 collectivités ou  villages de Cusco et 16 autres supplémentaires à Huancavelica, des zones non comprises dans le projet d'électrification rurale de l'État.

    «La partie intéressante de ce projet est que ces roues présentent une technologie très ancienne qui avait été mise de côté avec l'utilisation de pétrole", explique Miguel Hadzich. "Et maintenant, que  l’eau tombe ou se déverse sur elles, ces roues apportent de  la lumière à un faible coût, dans des endroits où il n'était même pas possible d’allumer une simple ampoule.»
     
    Dans ce dernier appel à proposition de la UE, il y  avait une partie spécifique  concernant  l'énergie où « étaient évalués l’innovation, le critère de légitimité, la pertinence vis-à-vis du pays et la couverture des besoins de la zone » Le projet des 32 roues, qui figurait parmi les trois sélectionnés pour l'Amérique latine et le seul au Pérou, s’est fait remarquer  « pour son modèle innovateur qui exploite les ressources de la région andine, son coût très raisonnable et son caractère reproductible dans d'autres zones rurales du pays et d'autres lieux dans le monde. »
     
    Le projet est une priorité en ce qui concerne la promotion et l'utilisation des énergies renouvelables», a déclaré Jean-Charles Fiehrer, Chef de la Coopération au Développement de l'Union européenne au Pérou. "Il répond parfaitement aux besoins locaux et régionaux et donc à l'une des priorités du programme thématique pour l'environnement, l'eau et de l'énergie de la Commission, qui est l'utilisation des énergies durables."

    En plus de l'installation de 32 machines dans les zones les plus défavorisées de Cusco et Huancavelica, le groupe PUCP prévoit la construction de centres communautaires d'apprentissage dans les lieux d’intervention, appelés Yachaiwasi (signifie « maison du savoir » dans la  langue Quechua des Andes). Ils sont destinés au transfert de technologie et au renforcement des capacités de la population bénéficiaire, ainsi qu’à la formation des leaders communautaires dans le cadre  de la méthodologie  Yachachiq. Les stagiaires seront en mesure de fabriquer, installer, exploiter et entretenir des technologies énergétiques propres applicables à leurs villes et de partager leurs connaissances avec les leurs.
     
    « Le projet mérite cette nouvelle subvention, car il présente une alternative efficace pour le développement dans des endroits où l'État fait souvent défaut, » dit Pedro Gamio de GVEP.


    Reporter
    MIGAN S. BRUNO





    Jean Paul AFFANA à la 19e session de la Commission des Nations Unies sur le Développement Durable (CDD)

    15/06/2011 12:50



    Le siège des Nations Unies a New York a accueilli la 19e session de la Commission des Nations Unies sur le Développement Durable, du 2 au 13 mai 2011. Plusieurs centaines de participants se sont rendus dans la ville afin d'apporter leurs contributions, soit en tant que membre de leur gouvernement, soit en tant que représentant de la société civile, soit encore comme expert de l'ONU.

    Parmi tous ces participants, les jeunes aussi ont fait entendre leur voix à travers le Groupe Majeur des Enfants et des Jeunes qui est officiellement reconnu et accrédite par l'ONU pour prendre part aux négociations aux côtés des autres groupes comme celui des Femmes et Genre, Syndicats et Entreprises, Peuples Indigènes, etc.

    Cinq groupes thématiques ont fait le contenu de la 19e session, notamment:

    (1) gestion des déchets auquel Jean Paul Brice AFFANA AFFANA, représentant le Cameroun a pris part,

    (2) consommation and production durables,

    (3) mines,

    (4) produits chimiques

    (5) transports.

    Chaque groupe thématique se réunissait en journée afin de discuter des principaux points des textes de négociations et parfois les discussions allaient jusqu'a l'aube le lendemain. Malheureusement pour tous les participants, et même Ban-Ki Moon le Secrétaire General de l'ONU présent le 13 mai pour la clôture de la rencontre, ont été tous déçus par les résultats car aucun texte final et aucun engagement n'a été adopté à la fin. Les discussions qui sont allées jusqu'au 14 mai en matinée n'ont pas permis de prendre des décisions finales avant le prochain Sommet de Rio connu sous l'appellation ''Rio+20'' qui se tiendra au Brésil en 2012.

     

    Reporter

    MIGAN S. BRUNO






    Démocratie et égalité des sexes

    15/06/2011 12:47



    Michelle Bachelet, Directrice exécutive dâONU Femmes, souligne lâimportance de la participation des femmes aux démocraties.

    Discours prononcé par Mme Michelle Bachelet, Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive d’ONU Femmes, à la Table ronde sur la démocratie et l’égalité des sexes, siège de l’ONU, New York, le 4 mai 2011.

    [Vérifier à l’écoute.]

    Mesdames et Messieurs,

    Cette année pourrait bien marquer le commencement de la “quatrième vague” de la démocratie. Comme nous l’avons vu lors des événements dramatiques du « printemps arabe », les femmes ont été activement impliquées dans la nouvelle vague de demandes de libertés politiques et de dignité humaine. Dans les rues de Tunis et du Caire, et plus récemment à Sanaa, il n’a pas été difficile de voir que les femmes de toutes les conditions sociales ont rejoint les rangs des manifestants dans les rues pour élever leurs voix en faveur de la démocratie et de la citoyenneté. Suite à tout cela, nous commençons déjà à voir des avancées pour certaines femmes.

    En avril de cette année, les réformateurs politiques en Tunisie ont réalisé ce qui aurait été impensable, seulement quelques mois plus tôt : un projet de loi électorale réclamant la pleine parité dans la représentation politique de la nouvelle démocratie tunisienne. La loi propose que, lors des prochaines élections parlementaires, les listes des candidats alternent les noms de femmes et d’hommes.

    Ces événements nous rappellent à quel point la démocratie a évolué depuis ses débuts. Autrefois considérée comme l’apanage exclusif des élites masculines de propriétaires terriens, il est impossible maintenant de considérer la démocratie comme autre chose qu’une citoyenneté politique pleine et équitable pour tous. Naturellement, ce mouvement doit être orienté par une direction et un engagement aux niveaux les plus élevés, afin d’assurer une participation pleine et équitable des femmes aux processus démocratiques.

    Ce matin, je me concentrerai sur ce que nous avons appris de la participation des femmes à la prise de décision démocratique, à savoir trois éléments clés qui doivent orienter l’aide à la démocratie.

    En premier lieu, nous devons nous attaquer aux obstacles rencontrés par les femmes lors de leur participation au processus électoral et à leur capacité d’exercer une vraie alternative dans les élections. En second lieu, nous devons voir si des espaces sont créés pour permettre aux femmes d’exprimer leurs préférences politiques ou de se faire entendre. Troisièmement, les établissements publics démocratiques doivent assumer leur responsabilité par rapport aux femmes.

    Permettez-moi d’abord de commencer par la question du choix. Au fil du temps, la démocratie, en tant que système politique, a développé des mécanismes pour intégrer les groupes marginalisés, tels que les quotas ou des dispositifs régionaux, de façon à mieux prendre en compte les préoccupations des groupes politiquement privés de leurs droits civiques. Si les femmes représentent souvent la majorité de la population, elles n’en sont pas moins confrontées à une série de contraintes les empêchant d’exercer une participation efficace même au niveau le plus fondamental des exercices démocratiques, tels que le vote, ou se présenter à des postes politiques. Il est ironique de constater que, même en 2011, nous ne possédons pas de données précises sur le nombre de femmes par rapport aux hommes qui s’inscrivent pour voter dans beaucoup de pays, ou qui exercent réellement leur vote. Nous avons encore moins de données sur la mesure dans laquelle le choix indépendant des femmes se trouve limité par la contrainte au sein du ménage ou en raison de problèmes pratiques comme le manque de transport ou la violence lors des scrutins.

    Les conséquences des contraintes qui pèsent sur la participation sont bien connues. Les femmes représentent moins de 20% des législateurs et moins de 5% de ministres. Les femmes se sont partout vues limitées à rôles sexuels traditionnels dans l’exercice de leurs droits politiques, même dans les démocraties les plus solides.

    La deuxième contrainte a trait à leur capacité à se faire entendre. Une participation publique efficace tient à la possibilité d’exprimer des intérêts et de former un mouvement pour faire avancer ces intérêts. Nous devons nous demander si nous allouons assez de ressources aux organisations de la société civile en faveur des femmes, afin de leur permettre de poursuivre leurs intérêts. Les partis politiques reflètent-ils les préoccupations des femmes et y apportent-ils une réponse ? Nous devons nous rappeler que les démocraties peuvent produire des majorités qui, en fait — et au nom d’un processus démocratique — peuvent imposer des restrictions aux droits des femmes. Ceci peut se produire quand il n’y a pas assez de diversité et de voix en faveur des femmes en politique.

    Si les structures des partis politiques et des gouvernements ne tiennent pas compte des besoins et des priorités des femmes, et si les médias et les pratiques traditionnelles et culturelles réduisent constamment au minimum la valeur des femmes dans la vie politique, les démocraties ne pourront pas bénéficier aux femmes. La qualité de la démocratie elle-même se verra d’ailleurs affaiblie. Susan B Anthony, une militante reconnue du droit de vote des femmes, a expliqué qu’« il ne règnera jamais une égalité totale tant que les femmes elles-mêmes ne participeront pas à l’élaboration les lois et à l’élection des législateurs qui les rédigent ».

    Et, en fin de compte, nous devons nous demander si les institutions démocratiques répondent aux besoins des femmes. La vraie démocratie est plus qu’une simple participation — il s’agit de pouvoirs et de contrepouvoirs, et d’établissements responsables permettant aux femmes d’obtenir réparation quand leurs droits sont bafoués et leurs besoins ignorés.

    Le processus de contrôle judiciaire et parlementaire et les institutions d’audit publiques doivent assurer que leurs procédures et normes sont conçues de manière à contrôler les violations des droits des femmes et à permettre aux femmes de demander des enquêtes et des évaluations. Si ces établissements n’existent pas ou ne fonctionnent pas, le message envoyé aux femmes est que leurs droits de citoyenneté sont plus faibles que ceux des hommes, et que leurs droits à la sécurité, à un salaire juste, ou à la propriété sont subordonnés aux droits des hommes. Si les femmes ne peuvent pas tenir le gouvernement pour responsable de la promotion de l’égalité des sexes, la citoyenneté des femmes repose sur des bases fragiles.

    Bon nombre d’entre vous ici présents se rappelleront du slogan des années 70 : « Ce qui est personnel est politique ». Ce slogan a reflété le fait que l’inégalité dans la sphère privée mine l’égalité dans le domaine public. Les lois et les institutions publiques peuvent renforcer ces inégalités privées, et ceci peut empêcher les institutions de répondre vraiment aux besoins des femmes. Un autre slogan concernant les femmes a été lancé dans mon propre pays pendant notre transition démocratique : « La démocratie dans le pays et à la maison ». La logique est identique ; un état démocratique devrait être jugé responsable des violations aux droits des femmes. Une véritable et pleine participation ne sera pas possible tant que l’égalité ne règne pas dans la vie quotidienne. Cela s’applique non seulement à l’égalité des sexes mais aussi à la nécessité de s’attaquer aux immenses disparités économiques — qui constituent une menace extrêmement grave à la démocratie.

    Les programmes d’ONU Femmes abordent ces questions des choix, de l’influence, et de la responsabilité. Partout dans le monde, ONU Femmes appuie les efforts déployés par les mouvements de femmes afin d’obtenir le vote et de pouvoir se présenter à des postes politiques, par le biais de la formation des candidates et du travail avec les médias, en vue de produire des informations de meilleure qualité sur les campagnes des femmes.

    En Tunisie et en Egypte, ONU Femmes aide les femmes de la société civile à définir leurs priorités par rapport à la réforme constitutionnelle. En Egypte, en République démocratique du Congo, et dans beaucoup d’autres contextes, ONU Femmes soutient les consultations entre les organisations de la société civile de femmes et les dirigeants politiques afin de développer des Chartes pour les femmes. Ces Chartes énumèrent les priorités des femmes pour ce qui est d’instaurer une démocratie tenant compte des questions de genre, telles que, entre autres, des quotas de candidats hommes-femmes lors des élections, des consultations entre les défenseurs de l’égalité des sexes et les décideurs politiques, et la création de réseaux de groupes de femmes élues aux comités parlementaires.

    ONU Femmes appuie également des initiatives visant renforcer la responsabilité au niveau de l’égalité des sexes dans l’administration publique, par l’établissement de budgets tenant compte des questions de genre et par des programmes au Rwanda et au Tajikistan qui permettent de faire circuler les rétro-informations entre les prestataires de services publics et les citoyennes. ONU Femmes a travaillé avec le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme afin d’aider les pays à faire face aux violations des droits des femmes en appuyant les commissions d’enquête et les commissions Vérité et réconciliation. ONU Femmes aide également les pays autour du monde à adopter des engagements législatifs nationaux par rapport à la politique internationale et aux instruments juridiques tels que le Programme d’action de Beijing, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le Protocole relatif aux droits de la femme en Afrique, et le Protocole de la communauté pour le développement de l’Afrique australe sur les questions de genre.

    Pour récapituler : il existe trois conditions de base qui sont cruciales pour rendre la démocratie véritable pour les femmes. D’abord, il convient de supprimer les obstacles qui empêchent les femmes de pouvoir participer effectivement : ceux en rapport avec la mobilité, les finances, l’accès à l’information, le manque de sécurité publique, ainsi que la contrainte, l’intimidation et la violence.

    En second lieu, il faut reconnaître que si la participation est une chose, se faire vraiment entendre en est une autre. Les femmes sont-elles capables d’exprimer et de faire entendre leurs voix par rapport à leurs droits, leurs besoins et leurs préférences ? À quel point les parties politiques sont-ils démocratiques ? Les femmes de la société civile ont-elles eu l’occasion de discuter des positions communes sur la constitution, la loi électorale, la sûreté pendant les campagnes, et d’autres questions ?

    En troisième lieu, les institutions démocratiques doivent rendre compte aux femmes et être jugées responsables du respect des engagements pris vis-à-vis des droits des femmes.

    Si une démocratie néglige la participation des femmes, si elle ignore les voix des femmes, si elle détourne la responsabilité sur les droits des femmes, ce n’est une démocratie que pour la moitié des citoyens.

    Je souhaite vivement entendre les recommandations issues des débats d’aujourd’hui, de sorte que nous puissions renforcer notre aide à la démocratie. Je reconnais sur la liste des orateurs et parmi les participants, plusieurs militants démocratiques importants. C’est pour nous tout un privilège de compter votre participation. Le grand courage montré par les femmes et les hommes à travers le monde à l’aube de cette quatrième vague potentielle de démocratie exige de nous tous d’assurer que l’égalité des sexes est prise en compte dans nos efforts visant à faire de la démocratie une réalité pour tous.

     

    Reporter

    MIGAN S. BRUNO






    Union africaine / 10ème réunion du Groupe des Sages / Addis Abeba, Ethiopie, 12 Mai 2011

    15/06/2011 12:44




     


    1. Le Groupe des Sages de l’Union africaine (UA) a tenu sa 10ème réunion le 12 mai 2011,

    à Addis Abéba, en Ethiopie. La réunion, qui a été ouverte par l’ancien Président Kenneth

    Kaunda, au nom du Président Ahmed Ben Bella, qui préside le Groupe, et par l’Ambassadeur

    Ramtane Lamamra, Commissaire de l’UA à la Paix et à la Sécurité, au nom du Président de la

    Commission, le Dr Jean Ping, a vu la participation de Mme MarieâMadeleine KalalaâNgoy et

    duDr Mary ChineryâHesse, membres du Groupe des Sages, ainsi que Mme Elisabeth Pognon,

    membre des “Amis du Groupe”. Le Représentant permanent de la République d’Afrique du

    Sud auprès de l’UA, en sa qualité de Président du Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour le

    mois de mai 2011, a également assisté à la cérémonie d’ouverture.

    2. En outre, M. Léopold Ouedraogo, représentant le Conseil des Sages de la Commission

    économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ainsi que l’Ambassadeur Berhane

    Ghebray et l’Honorable Betty Bigombe, représentants le Comité des Sages du Marché

    Commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), ont également participé aux

    délibérations du Groupe des Sages.

    3. La réunion a examiné et adopté le rapport du Groupe des Sages sur la “Nonimpunité,

    la justice et la réconciliation nationale”, élaboré par le Groupe dans le cadre de ses

    réflexions thématiques sur des questions relatives à la prévention des conflits et comme

    contribution aux efforts que déploie l’UA dans la lutte contre l’impunité et en vue de la

    promotion d’une approche globale qui concilie les impératifs de paix et de justice dans les

    contextes postâconflit. Le rapport comprend un cadre d’action sur la justice transitionnelle,

    dont l’objectif est de doter l’UA de l’outil nécessaire pour répondre judicieusement aux

    objectifs inextricablement liés de promotion de la paix, de l’état de droit et de la prévention

    des conflits.

    4. Le Groupe a également examiné son projet de rapport sur le thème «Violence

    sexuelle, femmes et enfants dans les conflits armés». Le Groupe a félicité le Conseil de paix

    et de sécurité pour avoir conféré plus de visibilité à cette question cruciale, notamment à

    travers le débat public annuel sur les femmes, les enfants et les conflits armés.

    5. Le Groupe a eu un échange de vues sur les modalités de l’examen exhaustif des

    mécanismes existants en matière de démocratisation et de gouvernance en Afrique, afin de

    soumettre, au plus tard en décembre 2011, des recommandations au Conseil de paix et de

    sécurité, tel que demandé par cet organe lors de sa 275ème réunion tenue au niveau

    ministériel, à Addis Abéba, le 26 avril 2011. Le Groupe a convenu de mesures à prendre pour

    mener à bien cette tâche dans les délais requis. Dans l’intervalle, le Groupe a, une fois de

    plus, exhorté tous les Etats membres qui ne l’ont pas encore fait à signer et à ratifier, sans

    autre délai, les instruments pertinents de l’UA, en particulier le Protocole relatif à la création

    de la Cour africaine de Justice et des Droits de l’homme et la Charte sur la Démocratie, la

    Gouvernance et les Elections.

    6. Le Groupe a examiné l’état de mise en oeuvre des recommandations contenues dans

    son rapport sur « le renforcement du rôle de l’Union africaine dans la prévention, la gestion

    et le règlement des différends et conflits violents liés aux élections en Afrique», telles

    qu’entérinées par la 13ème session ordinaire de la Conférence de l’Union. Le Groupe est

    convenu des mesures à prendre à cet égard, en particulier les missions d’évaluation préélectorale

    à entreprendre dans des pays donnés, dans le cadre de son mandat de prévention,

    et a exhorté tous les Etats membres à en assurer le suivi, et à mettre en oeuvre les

    recommandations contenues dans le rapport.

    7. La réunion a également été l’occasion pour le Groupe d’entendre les communications

    présentées sur la situation en Somalie par l’ancien Président Jerry John Rawlings, Haut

    Représentant de l’UA pour la Somalie, l’Ambassadeur Boubacar G. Diarra, Représentant

    spécial du Président de la Commission pour la Somalie, l’Honorable Kipruto Arap Kirwa,

    Facilitateur de l’IGAD pour la Somalie, et un représentant de l’Ambassadeur Augustine

    Mahiga, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Somalie, ainsi

    que par des experts sélectionnés sur la Somalie.

    8. Le Groupe a, dans ce cadre, exprimé sa profonde préoccupation face aux divisions et

    querelles qui déchirent les Institutions fédérales de transition (TFI), en particulier sur la

    question de la transition et des arrangements postâtransition, problèmes qu’a récemment

    illustrés la décision du Gouvernement fédéral de transition (TFG) d’empêcher des membres

    du Parlement fédéral de transition (TFP) de se rendre à l’étranger pour des consultations

    relatives à la crise actuelle. Le Groupe a noté que ces divisions portent en elles le danger

    certain de remettre en question les acquis significatifs enregistrés sur le terrain par la Mission

    de l’UA en Somalie (AMISOM) et les Forces de sécurité somaliennes, ainsi que d’autres

    avancées réalisées sur la voie de la paix et la réconciliation en Somalie. Le Groupe en a

    appelé aux parties prenantes somaliennes pour qu’elles fassent preuve de la volonté politique

    nécessaire pour surmonter la crise actuelle et relever les défis auxquels leur pays fait face,

    rappelant avec insistance la responsabilité première qui est la leur en vue de la réalisation de

    la paix en Somalie.

    9. Le Groupe a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation humanitaire qui

    prévaut en Somalie, avec près d’un tiers de la population totale du pays vivant dans des

    conditions particulièrement difficiles, non seulement en raison du conflit actuel, mais aussi du

    fait de la sécheresse ambiante, l’une des plus sévères que le pays ait connu dans un passé

    récent. Le Groupe a relevé que, selon les agences humanitaires, un enfant sur quatre souffre

    actuellement de malnutrition aiguë dans la partie septentrionale de la Somalie. Le Groupe a

    rappelé que, lors de sa réunion sur la Somalie, tenue à Nairobi, en novembre 2008, il avait

    souligné que nulle part ailleurs dans le monde le principe de la responsabilité de protéger ne

    se posait avec autant d’acuité qu’en Somalie. Le Groupe note avec un profond regret que,

    trois ans plus tard, le sort de la Somalie reste, au mieux, marginal dans les préoccupations de

    la communauté internationale, comme en témoigne le financement toujours insuffisant des

    besoins humanitaires â sur les 529 millions de dollars nécessaires pour l’appel humanitaire

    pour cette année, seulement un quart a été mobilisé).

    10. Le Groupe a examiné d’autres situations de conflits et de crise en Afrique, et ce sur la

    base de la communication faite par le Commissaire à la Paix et à la Sécurité. Le Groupe s’est

    félicité des progrès accomplis dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité, en

    particulier: (i) au Soudan, avec la tenue réussie du référendum d’autodétermination pour le

    Sud Soudan, en janvier 2011 ; (ii) en Côte d’Ivoire, avec la fin de la crise qui a suivi le second

    tour de l’élection présidentielle, le 28 novembre 2010, et l’entrée en fonction du Président

    démocratiquement élu, M. Alassane Dramane Ouattara, ainsi qu’en (iii) Guinée et au Niger,

    avec l’achèvement des transitions lancées dans ces deux pays et le rétablissement de l’ordre

    constitutionnel.

    11. Le Groupe a réitéré l’importance que revêt la prévention, tant opérationnelle que

    structurelle, et a appelé à redoubler d’efforts à cette fin, soulignant la nécessité et l’obligation

    pour tous les pays et autres parties concernées d’apporter la coopération nécessaire à la

    Commission et au CPS, pour l’aboutissement des efforts de prévention des conflits.

    12. En ce qui concerne les soulèvements populaires en Afrique du Nord, le Groupe a

    souligné que ces développements offrent une occasion unique d’approfondir le processus de

    démocratisation sur le continent et de faire en sorte que les engagements pris par les Etats

    membres aux termes des nombreux instruments existants de l’UA soient respectés et

    intégralement mis en oeuvre. Le Groupe a lancé un appel à toutes les parties prenantes en

    Tunisie et en Egypte pour qu’elles n’épargnent aucun effort, afin que les aspirations

    populaires à une véritable démocratie, à l’état de droit et au respect des droits de l’homme

    soient satisfaites. Le Groupe a mis en relief les recommandations formulées par deux de ses

    membres qui se sont rendus en Tunisie, les 6 et 7 avril 2011. Le Groupe attend avec intérêt la

    visite prévue en Egypte en juin 2011.

    13. Le Groupe a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation en Libye, et a

    appelé à un cessezâleâfeu immédiat et complet et à la fin de toutes les attaques contre les

    civils, en particulier au regard des conditions humanitaire désastreuses qui prévalent sur le

    terrain, tel que rapporté par la Secrétaire générale adjointe des Nations unies pour les

    Affaires humanitaires et Coordonnatrice des Secours d’urgence, Valérie Amos, dans une

    déclaration au Conseil de sécurité, le 9 mai 2011. Le Groupe a été ému par les souffrances

    infligées aux populations vivant à Misrata, la mort, les déplacements et les destructions

    d’infrastructures vitales résultant de la situation actuelle, ainsi que par le sort des travailleurs

    migrants africains en Libye. S’agissant de ce dernier point, le Groupe a été horrifié par les

    nouvelles sur la mort de près de 600 migrants, après que leur bateau s’est brisé au large des

    côtes libyennes, ainsi que par les incidents similaires intervenus auparavant. Le Groupe a saisi

    cette occasion pour rappeler à tous les pays et organisations dont les navires patrouillent

    dans la mer Méditerranée le devoir qui leur incombe d’apporter leur concours à tout bateau

    quittant la Libye. Le Groupe a exprimé sa conviction que la poursuite des combats en cours et

    des opérations militaires ne peut qu’aggraver la situation humanitaire et, par conséquent,

    saper la réalisation de l’objectif pour lequel la résolution 1973 (2011) a été précisément

    adoptée. En conséquence, le Groupe a instamment demandé à toutes les parties prenantes

    internationales à, rapidement et sans réserve, oeuvrer à un cessezâleâfeu immédiat et à

    mettre fin à toutes les autres opérations militaires, comme seul moyen d’assurer la protection

    effective de la population civile et de créer les conditions d’une solution politique d’ensemble

    à la crise. Le Groupe s’est félicité de l’appel à un cessezâleâfeu lancé par le Secrétaire général

    des Nations unies, M. Ban Kiâmoon, ainsi que de celui sur la nécessité d’une pause temporaire

    dans le conflit fait par la Secrétaire générale adjointe des Nations unies aux Affaires

    humanitaires, et souligné que l’exigence d’un cessezâleâ feu immédiat et d’une fin à toutes les

    attaques et abus contre les civils constitue le premier paragraphe du dispositif de la

    résolution 1973 (2011).

    14. Le Groupe a exprimé son plein appui à la Feuille de route de l’UA pour le règlement de

    la crise libyenne, telle qu’articulée par le Conseil de paix et de sécurité lors de sa 265ème

    réunion tenue le 10 mars 2011, soulignant que cette Feuille de route fournit une base viable

    pour mettre un terme à l’effusion de sang en cours, alléger les souffrances des populations

    civiles affectées, et répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie, à

    l’état de droit et au respect des droits de l’homme, y compris l’établissement rapide d’une

    période de transition inclusive consacrée à la mise en oeuvre des réformes nécessaires, en

    particulier l’adoption d’une Constitution. Le Groupe a salué les efforts et l’engagement des

    membres du Comité ad hoc de haut niveau de l’UA sur la Libye et souligné la contribution

    unique que ledit Comité peut apporter dans la recherche d’une solution durable à la crise

    libyenne. Le Groupe a appelé les partenaires de l’UA à apporter leur appui au Comité, dont le

    rôle est dûment reconnu par la résolution 1973 (2011) du Conseil de sécurité des Nations

    unies, en ayant à l’esprit que l’Afrique est le continent qui sera le plus affecté par la poursuite

    et l’aggravation de la situation actuelle, ainsi que les dispositions du Chapitre VIII de la

    Charte des Nations unies sur le rôle des arrangements régionaux dans le règlement des

    différends au sein et entre leurs Etats membres.

    15. Le Groupe a convenu de tenir sa 11ème réunion au cours de la dernière semaine du

    mois d’août 2011.

    Reporter
    MIGAN S. BRUNO





    Basket-ball

    14/06/2011 06:51



    Mission accomplie pour Miami

    Le Miami Heat a battu les Boston Celtics (97-87), mercredi à l'American Airlines Arena, en demi-finale de la Conférence Est. Les Three Amigos (Dwyane Wade, LeBron James et Chris Bosh) ont ainsi éliminé 4-1 les finalistes 2010 et champions 2008. King James (33 points) a inscrit à lui tout seul les dix derniers points de la rencontre. Les Floridiens rencontreront le vainqueur de la série entre les Bulls et les Atlanta Hawks. Chicago mène 3-2.





    James Jones et le Miami Heat retrouvent les Finales de la Conférence Est. (Reuters)





    Réunis à Miami pour en finir avec la suprématie des Celtics dans la Conférence Est, LeBron James, Chris Bosh et Dwyane Wade n'ont pas failli. Et un an après avoir été piteusement éliminé avec Cleveland par le Big Four du Massachusetts, les Cavs volant notamment en éclats 122-88 lors du match 5, King James a pris une revanche éclatante. Et de d'autant plus depuis ce mercredi et les deux dernières minutes du match 5 face à Boston. Car si avec ses 34 points et 10 rebonds, Dwyane Wade a signé la plus belle ligne de stats de la soirée, c'est bien son compère, 33 points au compteur, qui a fait la différence et précipité la perte des hommes au trèfle.

    Après avoir trouvé James Jones derrière l'arc et envoyé Chris Bosh au dunk pour recoller à 87-87, l'ancien Cav n'a en effet eu besoin de personne pour entretenir sa légende. Avec deux tirs primés enquillés coup sur coup, une interception plus un dunk sauvage en contre-attaque et une dernière pénétration toute en puissance, le compte était bon. Et LeBron James parachevait ainsi, avec les dix derniers points du match, un 16-0 qui était finalement un parfait résumé de la saison: Boston aura longtemps été devant avant de craquer sur la fin... «Il y a vraiment de quoi être en colère après nous ce soir, regrettait d'ailleurs Paul Pierce à l'issue de la rencontre, je pense qu'on aurait pu mieux jouer qu'on ne l'a fait ce soir. On a longtemps eu le contrôle du match, mais tout s'est effondré dans les dernières minutes.» Sa passe dans les tribunes à l'attaque de la dernière minute et le layup manqué de Jeff Green sur l'action précédentes participant à l'effondrement de la maison verte.

    Pour autant, la figure tutélaire des Celtics n'oubliait pas de rendre hommage à ses bourreaux. «On a déjoué, mais je dois également tirer mon chapeau à cette équipe du Heat, assurait en effet Pierce, ils ont vraiment joué du très grand basket.» Certains plus que d'autres évidemment. Car en ces temps de playoffs, le Big Three de Miami n'est pas loin de se réduire à un Big Two. Non que Chris Bosh ait démérité, l'intérieur floridien ayant ainsi compilé un double-double avec 14 points et 11 rebonds en plus de son dunk égalisateur sur la tête de Kevin Garnett. Mais comme l'ancien Raptor le reconnaissait sans peine, «je joue avec les deux meilleurs joueurs de la Ligue».

    Rondo trop diminué

    Aussi aurait-il fallu une équipe de Boston pouvant compter sur ses meilleurs atouts pour pouvoir rivaliser et faire durer cette demi-finale. Car si les Celtics ont fait la course en tête 45 minutes durant, comptant même jusqu'à dix points d'avance dans le deuxième quart avant de voir leurs hôtes leur passer très brièvement devant au retour des vestiaires, la blessure au coude contractée par Rajon Rondo au cours du match 3 aura sans doute été le tournant de cette série. Diminué malgré une coudière protectrice et limité à seulement 6 points et 3 passes en 30 minutes, le jeune meneur n'a jamais pu peser sur les débats comme il en a l'habitude. Et son absence, dans le money-time, a laissé les siens désemparés face à la tornade LeBron James.

    «C'est notre seule victoire de la série, mais on a beaucoup perdu lors de ce match 3, expliqua Dor Rivers à l'heure de quitter l'American Airlines Arena, et malgré nos efforts, il en aurait fallu plus, ce soir, pour résister à leur finish. On n'a pas démérité, on s'est bien battus, mais on n'avait pas de marge.» Ainsi Ray Allen a eu beau inscrire 18 points, avec notamment un 5 sur 10 à trois points, et Kevin Garnett faire jeu égal avec Chris Bosh, y allant lui aussi de son double-double avec 15 points et 11 rebonds, les 12 points de Paul Pierce ont notamment été insuffisants. Surtout comparés aux nouvelles performances du tandem Wade-James.

    Un duo qui est déjà tourné vers les Finales de Conférence où les rejoindront les vainqueurs de la série entre Chicago et Atlanta, les Bulls menant pour l'heure 3-2. Car King James ne manque pas de le rappeler, Miami n'a fait que la moitié du chemin. "Vous ne pouvez pas imaginer ce que représente, pour moi, cette qualification face au C's. Si je suis venu ici, l'été dernier, c'est justement pour pouvoir connaître ces moments, ces émotions. Mais on a gagné huit matches pour l'instant et il y en a encore huit à remporter pour avoir ce que l'on mérite." n'a pas manqué d'epliquer le héros du jour.



    Reporter
    MIGAN S. BRUNO




    Début | Page précédente | 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact migan ]

    © VIP Blog - Signaler un abus