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       LE JOURNAL  DU PEUPLE
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LE JOURNAL DU PEUPLE

VIP-Blog de migan
  • 144 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 07/11/2010 12:36
    Modifié : 17/10/2014 11:05

    Garçon (38 ans)
    Origine : cotonou BENIN
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    Union africaine / 10ème réunion du Groupe des Sages / Addis Abeba, Ethiopie, 12 Mai 2011

    15/06/2011 12:44




     


    1. Le Groupe des Sages de l’Union africaine (UA) a tenu sa 10ème réunion le 12 mai 2011,

    à Addis Abéba, en Ethiopie. La réunion, qui a été ouverte par l’ancien Président Kenneth

    Kaunda, au nom du Président Ahmed Ben Bella, qui préside le Groupe, et par l’Ambassadeur

    Ramtane Lamamra, Commissaire de l’UA à la Paix et à la Sécurité, au nom du Président de la

    Commission, le Dr Jean Ping, a vu la participation de Mme MarieâMadeleine KalalaâNgoy et

    duDr Mary ChineryâHesse, membres du Groupe des Sages, ainsi que Mme Elisabeth Pognon,

    membre des “Amis du Groupe”. Le Représentant permanent de la République d’Afrique du

    Sud auprès de l’UA, en sa qualité de Président du Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour le

    mois de mai 2011, a également assisté à la cérémonie d’ouverture.

    2. En outre, M. Léopold Ouedraogo, représentant le Conseil des Sages de la Commission

    économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ainsi que l’Ambassadeur Berhane

    Ghebray et l’Honorable Betty Bigombe, représentants le Comité des Sages du Marché

    Commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), ont également participé aux

    délibérations du Groupe des Sages.

    3. La réunion a examiné et adopté le rapport du Groupe des Sages sur la “Nonimpunité,

    la justice et la réconciliation nationale”, élaboré par le Groupe dans le cadre de ses

    réflexions thématiques sur des questions relatives à la prévention des conflits et comme

    contribution aux efforts que déploie l’UA dans la lutte contre l’impunité et en vue de la

    promotion d’une approche globale qui concilie les impératifs de paix et de justice dans les

    contextes postâconflit. Le rapport comprend un cadre d’action sur la justice transitionnelle,

    dont l’objectif est de doter l’UA de l’outil nécessaire pour répondre judicieusement aux

    objectifs inextricablement liés de promotion de la paix, de l’état de droit et de la prévention

    des conflits.

    4. Le Groupe a également examiné son projet de rapport sur le thème «Violence

    sexuelle, femmes et enfants dans les conflits armés». Le Groupe a félicité le Conseil de paix

    et de sécurité pour avoir conféré plus de visibilité à cette question cruciale, notamment à

    travers le débat public annuel sur les femmes, les enfants et les conflits armés.

    5. Le Groupe a eu un échange de vues sur les modalités de l’examen exhaustif des

    mécanismes existants en matière de démocratisation et de gouvernance en Afrique, afin de

    soumettre, au plus tard en décembre 2011, des recommandations au Conseil de paix et de

    sécurité, tel que demandé par cet organe lors de sa 275ème réunion tenue au niveau

    ministériel, à Addis Abéba, le 26 avril 2011. Le Groupe a convenu de mesures à prendre pour

    mener à bien cette tâche dans les délais requis. Dans l’intervalle, le Groupe a, une fois de

    plus, exhorté tous les Etats membres qui ne l’ont pas encore fait à signer et à ratifier, sans

    autre délai, les instruments pertinents de l’UA, en particulier le Protocole relatif à la création

    de la Cour africaine de Justice et des Droits de l’homme et la Charte sur la Démocratie, la

    Gouvernance et les Elections.

    6. Le Groupe a examiné l’état de mise en oeuvre des recommandations contenues dans

    son rapport sur « le renforcement du rôle de l’Union africaine dans la prévention, la gestion

    et le règlement des différends et conflits violents liés aux élections en Afrique», telles

    qu’entérinées par la 13ème session ordinaire de la Conférence de l’Union. Le Groupe est

    convenu des mesures à prendre à cet égard, en particulier les missions d’évaluation préélectorale

    à entreprendre dans des pays donnés, dans le cadre de son mandat de prévention,

    et a exhorté tous les Etats membres à en assurer le suivi, et à mettre en oeuvre les

    recommandations contenues dans le rapport.

    7. La réunion a également été l’occasion pour le Groupe d’entendre les communications

    présentées sur la situation en Somalie par l’ancien Président Jerry John Rawlings, Haut

    Représentant de l’UA pour la Somalie, l’Ambassadeur Boubacar G. Diarra, Représentant

    spécial du Président de la Commission pour la Somalie, l’Honorable Kipruto Arap Kirwa,

    Facilitateur de l’IGAD pour la Somalie, et un représentant de l’Ambassadeur Augustine

    Mahiga, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Somalie, ainsi

    que par des experts sélectionnés sur la Somalie.

    8. Le Groupe a, dans ce cadre, exprimé sa profonde préoccupation face aux divisions et

    querelles qui déchirent les Institutions fédérales de transition (TFI), en particulier sur la

    question de la transition et des arrangements postâtransition, problèmes qu’a récemment

    illustrés la décision du Gouvernement fédéral de transition (TFG) d’empêcher des membres

    du Parlement fédéral de transition (TFP) de se rendre à l’étranger pour des consultations

    relatives à la crise actuelle. Le Groupe a noté que ces divisions portent en elles le danger

    certain de remettre en question les acquis significatifs enregistrés sur le terrain par la Mission

    de l’UA en Somalie (AMISOM) et les Forces de sécurité somaliennes, ainsi que d’autres

    avancées réalisées sur la voie de la paix et la réconciliation en Somalie. Le Groupe en a

    appelé aux parties prenantes somaliennes pour qu’elles fassent preuve de la volonté politique

    nécessaire pour surmonter la crise actuelle et relever les défis auxquels leur pays fait face,

    rappelant avec insistance la responsabilité première qui est la leur en vue de la réalisation de

    la paix en Somalie.

    9. Le Groupe a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation humanitaire qui

    prévaut en Somalie, avec près d’un tiers de la population totale du pays vivant dans des

    conditions particulièrement difficiles, non seulement en raison du conflit actuel, mais aussi du

    fait de la sécheresse ambiante, l’une des plus sévères que le pays ait connu dans un passé

    récent. Le Groupe a relevé que, selon les agences humanitaires, un enfant sur quatre souffre

    actuellement de malnutrition aiguë dans la partie septentrionale de la Somalie. Le Groupe a

    rappelé que, lors de sa réunion sur la Somalie, tenue à Nairobi, en novembre 2008, il avait

    souligné que nulle part ailleurs dans le monde le principe de la responsabilité de protéger ne

    se posait avec autant d’acuité qu’en Somalie. Le Groupe note avec un profond regret que,

    trois ans plus tard, le sort de la Somalie reste, au mieux, marginal dans les préoccupations de

    la communauté internationale, comme en témoigne le financement toujours insuffisant des

    besoins humanitaires â sur les 529 millions de dollars nécessaires pour l’appel humanitaire

    pour cette année, seulement un quart a été mobilisé).

    10. Le Groupe a examiné d’autres situations de conflits et de crise en Afrique, et ce sur la

    base de la communication faite par le Commissaire à la Paix et à la Sécurité. Le Groupe s’est

    félicité des progrès accomplis dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité, en

    particulier: (i) au Soudan, avec la tenue réussie du référendum d’autodétermination pour le

    Sud Soudan, en janvier 2011 ; (ii) en Côte d’Ivoire, avec la fin de la crise qui a suivi le second

    tour de l’élection présidentielle, le 28 novembre 2010, et l’entrée en fonction du Président

    démocratiquement élu, M. Alassane Dramane Ouattara, ainsi qu’en (iii) Guinée et au Niger,

    avec l’achèvement des transitions lancées dans ces deux pays et le rétablissement de l’ordre

    constitutionnel.

    11. Le Groupe a réitéré l’importance que revêt la prévention, tant opérationnelle que

    structurelle, et a appelé à redoubler d’efforts à cette fin, soulignant la nécessité et l’obligation

    pour tous les pays et autres parties concernées d’apporter la coopération nécessaire à la

    Commission et au CPS, pour l’aboutissement des efforts de prévention des conflits.

    12. En ce qui concerne les soulèvements populaires en Afrique du Nord, le Groupe a

    souligné que ces développements offrent une occasion unique d’approfondir le processus de

    démocratisation sur le continent et de faire en sorte que les engagements pris par les Etats

    membres aux termes des nombreux instruments existants de l’UA soient respectés et

    intégralement mis en oeuvre. Le Groupe a lancé un appel à toutes les parties prenantes en

    Tunisie et en Egypte pour qu’elles n’épargnent aucun effort, afin que les aspirations

    populaires à une véritable démocratie, à l’état de droit et au respect des droits de l’homme

    soient satisfaites. Le Groupe a mis en relief les recommandations formulées par deux de ses

    membres qui se sont rendus en Tunisie, les 6 et 7 avril 2011. Le Groupe attend avec intérêt la

    visite prévue en Egypte en juin 2011.

    13. Le Groupe a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation en Libye, et a

    appelé à un cessezâleâfeu immédiat et complet et à la fin de toutes les attaques contre les

    civils, en particulier au regard des conditions humanitaire désastreuses qui prévalent sur le

    terrain, tel que rapporté par la Secrétaire générale adjointe des Nations unies pour les

    Affaires humanitaires et Coordonnatrice des Secours d’urgence, Valérie Amos, dans une

    déclaration au Conseil de sécurité, le 9 mai 2011. Le Groupe a été ému par les souffrances

    infligées aux populations vivant à Misrata, la mort, les déplacements et les destructions

    d’infrastructures vitales résultant de la situation actuelle, ainsi que par le sort des travailleurs

    migrants africains en Libye. S’agissant de ce dernier point, le Groupe a été horrifié par les

    nouvelles sur la mort de près de 600 migrants, après que leur bateau s’est brisé au large des

    côtes libyennes, ainsi que par les incidents similaires intervenus auparavant. Le Groupe a saisi

    cette occasion pour rappeler à tous les pays et organisations dont les navires patrouillent

    dans la mer Méditerranée le devoir qui leur incombe d’apporter leur concours à tout bateau

    quittant la Libye. Le Groupe a exprimé sa conviction que la poursuite des combats en cours et

    des opérations militaires ne peut qu’aggraver la situation humanitaire et, par conséquent,

    saper la réalisation de l’objectif pour lequel la résolution 1973 (2011) a été précisément

    adoptée. En conséquence, le Groupe a instamment demandé à toutes les parties prenantes

    internationales à, rapidement et sans réserve, oeuvrer à un cessezâleâfeu immédiat et à

    mettre fin à toutes les autres opérations militaires, comme seul moyen d’assurer la protection

    effective de la population civile et de créer les conditions d’une solution politique d’ensemble

    à la crise. Le Groupe s’est félicité de l’appel à un cessezâleâfeu lancé par le Secrétaire général

    des Nations unies, M. Ban Kiâmoon, ainsi que de celui sur la nécessité d’une pause temporaire

    dans le conflit fait par la Secrétaire générale adjointe des Nations unies aux Affaires

    humanitaires, et souligné que l’exigence d’un cessezâleâ feu immédiat et d’une fin à toutes les

    attaques et abus contre les civils constitue le premier paragraphe du dispositif de la

    résolution 1973 (2011).

    14. Le Groupe a exprimé son plein appui à la Feuille de route de l’UA pour le règlement de

    la crise libyenne, telle qu’articulée par le Conseil de paix et de sécurité lors de sa 265ème

    réunion tenue le 10 mars 2011, soulignant que cette Feuille de route fournit une base viable

    pour mettre un terme à l’effusion de sang en cours, alléger les souffrances des populations

    civiles affectées, et répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie, à

    l’état de droit et au respect des droits de l’homme, y compris l’établissement rapide d’une

    période de transition inclusive consacrée à la mise en oeuvre des réformes nécessaires, en

    particulier l’adoption d’une Constitution. Le Groupe a salué les efforts et l’engagement des

    membres du Comité ad hoc de haut niveau de l’UA sur la Libye et souligné la contribution

    unique que ledit Comité peut apporter dans la recherche d’une solution durable à la crise

    libyenne. Le Groupe a appelé les partenaires de l’UA à apporter leur appui au Comité, dont le

    rôle est dûment reconnu par la résolution 1973 (2011) du Conseil de sécurité des Nations

    unies, en ayant à l’esprit que l’Afrique est le continent qui sera le plus affecté par la poursuite

    et l’aggravation de la situation actuelle, ainsi que les dispositions du Chapitre VIII de la

    Charte des Nations unies sur le rôle des arrangements régionaux dans le règlement des

    différends au sein et entre leurs Etats membres.

    15. Le Groupe a convenu de tenir sa 11ème réunion au cours de la dernière semaine du

    mois d’août 2011.

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    MIGAN S. BRUNO





    Londres durcit la lutte contre lextrémisme

    08/06/2011 16:23



    France Info - Des musulmans manifestent à Londres en mai dernier
    Pour lutter contre l’islamisme radical, le gouvernement de David Cameron veut intensifier les contrôles dans les prisons et les universités. Pour Theresa May la ministre de l’Intérieur, "les universités britanniques font preuve de laxisme vis-à-vis de l’extrémisme musulman".
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dans une interview publiée dans le Daily Telegraph, la ministre de l’Intérieur de David Cameron a déclaré que le plan du gouvernement porterait “sur toutes les formes de terrorisme, y compris l’extrême-droite”, même si la plus grande menace reste d’Al-Qaïda.

    Les associations musulmanes qui ne condamnent pas explicitement la violence ou qui ont des positions islamistes radicales perdront leurs subventions publiques. Toutes les organisations qui prônent l’instauration de la charia (la loi islamique) à travers le pays risquent de perdre le soutien de l’État.
    Les contrôles seront intensifiés dans les prisons et les universités. Les médecins seront aussi sollicités pour identifier les “ personnes susceptibles d’être entrainées dans le terrorisme ”.

     

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    MIGAN S. BRUNO






    Affaire DSK

    08/06/2011 16:18



    France Info - Me Kenneth Thompson lance un appel pour trouver d'autres femmes "vicitmes" de Dominique Strauss-Kahn. - (c) AFP Ron Emmeret

    DSK : L’avocat de la femme de chambre cherche "d’autres victimes"

     

     
    Kenneth Thompson, le médiatique avocat de la femme de chambre du Sofitel de New York, lance un appel pour découvrir d’éventuelles autres victimes de l’ancien patron du FMI.
    "S’il y a une femme, en France ou en Afrique qui a été agressée sexuellement ou violée par Dominique Strauss-Kahn, qu’elle m’appelle, qu’elle me contacte, car nous voulons l’aider, nous voulons lui parler" . C’est l’appel qu’a lancé mardi soir sur France 2 l’avocat de la femme de chambre de l’hôtel Sofitel qui accuse l’ancien patron du FMI de l’avoir agressée sexuellement.

     

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    MIGAN S. BRUNO






    La communauté internationale convaincue qu'Assad reste le meilleur partenaire pour une paix régionale, selon Barah Mikail

    08/06/2011 13:19



    Avec l'entrée des chars à Deraa en début de semaine, le régime syrien a passé un cap supplémentaire dans sa sanglante répression des manifestations populaires qui, depuis la mi-mars réclament plus de droits et de libertés en Syrie. Alors que les condamnations internationales se multiplient, et que les Etats Unis ont annoncé leur intention de prendre des sanctions notamment financières à l'encontre d'officiels du régime, comment expliquer cette stratégie de la violence de la part du président Bachar el Assad? A quelle évolution peut-on s'attendre en Syrie? Le point avec Barah Mikail, directeur de recherche sur l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à la Fondation pour les Relations Internationales et le Dialogue Extérieur (FRIDE).

    Comment expliquer le comportement d'Assad, qui s'engouffre dans la violence alors que les récents exemples autour de lui montrent que ça n'a pas eu de résultats positifs pour ses confrères dictateurs?
    Bachar al-Assad a apparemment décidé de s’en remettre à la frange la plus radicale de son régime, celle qui préconise une répression des manifestations aux fins de dissuasion. C’est un peu la réitération du phénomène de Hama en 1982, quand Hafez al-Assad, le père du président actuel, avait décidé d’envoyer son armée dans cette ville afin d’étouffer des troubles provoqués par des islamistes. La nuance, aujourd’hui, c’est que la conjoncture régionale a changé, et que le président syrien peut difficilement faire fi des précédents tunisien et égyptien et de leurs corollaires bahreini, yéménite ou encore algérien et libyen. On assiste ainsi à une fuite en avant, dans un contexte dans lequel Bachar al-Assad croit savoir qu’un scénario d’intervention militaire extérieure à la libyenne n’a pas beaucoup de chances d’être formulé à son encontre. Il mise donc sur le facteur temps, en croyant trouver là une manière d’éviter un coup d’état de l’intérieur du régime à son encontre.

    Comment peut évoluer la situation?
    Sauf surprise, on peut penser que Bachar al-Assad pourrait surmonter la situation actuelle, malgré la dégradation considérable de la situation sur le terrain. On voit mal en effet quelles sont les alternatives à son pouvoir, et l’armée constitue elle-même son meilleur bouclier. Cela étant dit, et à supposer qu’il emporte la partie d’un point de vue militaire, je crois que B. al-Assad ne pourra plus justifier pour autant son immobilisme en matière de réformes politiques. C’est le fait pour lui de n’avoir pas donné une réponse à la hauteur des demandes des manifestants syriens initiaux qui lui amène autant de contestation aujourd’hui. Il peut certes continuer à compter sur le soutien d’une partie non négligeable de la population. Mais le divorce est d’ores et déjà prononcé entre lui et les familles, parents et entourages des victimes de la répression de l’armée syrienne. S’il veut réparer autant que faire se peut les pots cassés, seule une réforme politique d’ampleur laissant entrevoir une profonde ouverture du champ politique à terme lui permettra de sauver ce qu’il peut. Mais rien ne sera pour autant comme avant en Syrie dorénavant.

    Au regard des différentes déclarations et condamnations de la France et des Etats Unis notamment, peut-on s'attendre à une intervention internationale?

    Une telle hypothèse ne peut être entièrement exclue évidemment, et le précédent libyen l’a bien montré. Mais on voit aussi combien les Etats-Unis, l’Union européenne et même certains pays arabes sont frileux et prudents aujourd’hui devant cette probabilité. Ils savent que l’environnement de la Syrie est beaucoup plus sensible que celui de la Libye. De plus, ils demeurent convaincus que, avec tous ses défauts et abus, Bachar al-Assad reste un meilleur partenaire pour une paix régionale que ne pourrait l’être une quelconque alternative à son pouvoir. Sauf à ce que la répression actuelle soit poussée vers des limites encore plus insupportables, il y a ainsi de fortes chances de voir la dite communauté internationale s’en tenir à de simples condamnations verbales accompagnées de sanctions de types économique et financier.

    Quelles sont les répercussions possibles de cette situation sur le Liban?

    Evidemment, le Liban figure parmi les premiers pays concernés par les évolutions syriennes, tant du fait de sa posture géopolitique et de sa contigüité géographique, qu’en raison de l’alliance stratégique existant entre le Hezbollah et Damas. Mais si le régime de B. al-Assad se maintient, je crois que les faits s’inscriront dans la continuité au niveau libanais, avec une polarisation toujours aussi active de la scène politique interne. Par contre, si effondrement il y a, toutes les options seront ouvertes dans le cas du Liban, qui devra alors s’attendre à une refonte profonde de la nature de ses relations avec la Syrie. Encore que, dans ce cas, beaucoup dépendrait de l’alternative politique qui poindrait dans une Syrie qui courrait le risque d’une profonde instabilité pouvant alors dépasser de loin les envenimements libanais internes qui ont prévalu ces dernières années.

     

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    MIGAN S. BRUNO






    Le "Festival des films interdits" va projeter à Beyrouth des films censurés au Liban

    08/06/2011 13:16



    Nous vous l'avions annoncé lors du reportage que nous avions consacré à la censure dans le cinéma au Liban, l'équipe du Festival international du film de Beyrouth organise un festival « Festival des films interdits ». L'événement a lieu du 22 au 26 Juin au Planète Abraj.
    La direction du Festival international du film de Beyrouth (FIFB) a annoncé ce vendredi 27 mai l’organisation du « Festival des films interdits », au cinéma Planète Abraj, du 22 au 26 Juin 2011, dans lequel seront projetés des films censurés par les services Censure des autorités libanaises lors des éditions 2009 et 2010 du FIFB.

    Un communiqué de la direction du FIFB précise que le Comité spécial et la Surêté Général, avec le soutien du ministère de l’Intérieur, ont autorisé la projection de 5 films qui ont été interdits en 2009 et 2010. Deux de ces cinq films seront projetés entre 8h et 10h chaque soir, du 22 au 26 Juin, dans les salles de Planète Abraj.

    Au programme du festival :

    "Chou Sar?", du réalisateur libanais Degaulle Eid, qui a été récompensé par le prix spécial du Jury au FIFB 2010, bien qu’il n’ait pas été accessible au public en raison de l'absence d’autorisation par les autorités libanaises de censure. Le Jury a considéré que le film "a utilisé la meilleure approche cinématographique pour qu'une histoire personnelle horrible devienne une partie de l'histoire collective de la mémoire des Libanais".

    "Green Days" (Ruzhaye Sabz) de la réalisatrice iranienne Hana Makhmalbaf, fille du réalisateur iranien Mohsen Makhmalbaf, sera aussi au programme du « Festival des films interdits ». Les autorités libanaises avaient demandé aux organisateurs du FIFB 2010 de reporter la projection du film car il coïncidait avec la visite du président Mahmoud Ahmadinejad au Liban.
    Ce documentaire, ponctué de séquences de fiction, relate l'histoire d'une jeune fille, Aya, qui va à la rencontre des manifestants qui ont participé au mouvement de protestation déclenché après la présidentielle contestée de M. Ahmadinejad en juin 2009. Deux films du réalisateur italien Paolo Benvenutti sont prévus au « Festival des films interdits » : « Gostanza Da Libbiano » et « Confortorio ».
    Dans « Gostanza da Libbiano », dont les évènements se déroulent a la fin du XVIe siècle a San Martino, en Toscane, Lucia Poli, est Gostanza de Libbiano, une vieille paysanne qui exerce depuis toujours le métier de guérisseuse. Mais elle a des pratiques étranges qui alertent les autorités éclésiastiques. Elle est arrétée et accusée de sorcellerie.

    « Confortorio », qui revient sur la Rome pontificale du XVIIIe siecle, porte sur l’histoire de deux jeunes juifs condamnés à mort pour vol, et qui sont obligés de se convertir in extremis au catholicisme. Avec Emilio Simini, Franco Pistoni, Emmanuelle Carucci.

    « Le Chant des mariées », le film de Karin Albou qui a remporté le prix « Aleph » du meilleur long-métrage du Moyen-Orient lors de la neuvième édition du FIFB, malgré la décision des autorités libanaises de censure d’en interdire la projection au grand public. Les évènements du film se déroulent à Tunis, en 1942. Nour et Myriam, 16 ans, sont amies depuis l'enfance. Elles partagent la même maison d'un quartier modeste où Juifs et Musulmans vivent en harmonie. Chacune désire secrètement vivre la vie de l'autre : tandis que Nour regrette de ne pas aller à l'école comme son amie, Myriam rêve d'amour. Elle envie les fiançailles de Nour avec son cousin Khaled, sorte de fantasme partagé de prince charmant. Malheureusement, Khaled ne trouve pas de travail. Les fiançailles se prolongent et la perspective d'une union charnelle s'éloigne. En novembre 1942, l'armée allemande entre à Tunis. Poursuivant la politique de Vichy, les Nazis soumettent la communauté juive à une lourde amende. Tita, la mère de Myriam n'a plus le droit de travailler, criblée de dettes, elle décide de marier sa fille à un riche médecin. Myriam voit d'un seul coup ses rêves d'amour s'évanouir...


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    MIGAN S. BRUNO




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