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       LE JOURNAL  DU PEUPLE
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LE JOURNAL DU PEUPLE

VIP-Blog de migan
  • 144 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 07/11/2010 12:36
    Modifié : 17/10/2014 11:05

    Garçon (38 ans)
    Origine : cotonou BENIN
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    Rpj

    20/10/2011 21:52



    Réseau panafricain des journalistes : Le Rpi lance ses activités au Bénin


    (Les Béninois invités à adhérer) Dans la matinée d’hier à l’auditorium de la maison des médias Thomas Mègnassan à Cotonou, le Réseau panafricain des journalistes (Rpj) a tenu une conférence de presse de lancement de ses activités au Bénin. Ce fut aussi une occasion d’informer les journalistes béninois sur la mission du réseau.

    «Promouvoir l’émergence d’une presse citoyenne sur le continent». C’est bien la principale mission que s’est assignée le Réseau panafricain des journalistes (Rpj). Et c’est pour informer les professionnels de la presse béninoise sur ce réseau que son président international Adrien Wayi-Lewy a donné, hier à la maison des médias, une conférence de presse.

     

    La présidente de la section béninoise du Rpj, Aline Assankpan a, d’entrée de jeu, indiqué que l’idée de la création de ce réseau est partie de Rabbat au Maroc. Mais, c’est au Congo Brazzaville qu’il vit le jour le 25 février 2011.

    A en croire Adrien Wayi-Lewy, entre autres missions, le Rpj entend œuvrer pour le renforcement du lien de confraternité entre les journalistes africains, couvrir les grands événements du continent. «Nous avons créé le Rpj parce que nous avons constaté que la presse africaine a du mal à parler. Les images qui sont projetées par nos confrères occidentaux parlent toujours de misère, de la guerre, de la mauvaise gouvernance alors que nous-mêmes, nous pouvons faire ce travail. Nous sommes dans une croisade pour donner une autre image, celle qui est réelle», a-t-il déclaré. Pour lui, s’il est vrai que l’Afrique est confrontée aux difficultés économiques et sociales, il faut aussi reconnaître qu’elle regorge de beaucoup de potentialités. Il n’y a pas que de calamités en Afrique, il y a aussi de bonnes choses. Et le Rpj se doit de donner une nouvelle visibilité à Afrique.

    Autre constat, selon le président du Rpj, c’est «que les journalistes africains voyagent très peu en Afrique. Ils vont plus en Europe. Ils ne connaissent pas très bien les dirigeants africains ni les pays africains. Nous allons pouvoirs faire des voyages de presse, organiser de grandes interviews pour les présidents africains, …». Le fait est que les journalistes africains soient là aux avants poste et puissent connaître les véritables visions de nos Chefs d’Etats au lieu que la plus grande part soit réservée aux journalistes étrangers qui viennent et qui ont accès à nos Chef d’Etat alors que la presse nationale a des difficultés. L’un des rôles du Rpj est de faire en sorte que la presse africaine soit le relais de ce qui est fait sur le continent. Le Rpj se doit aussi d’œuvrer pour que les journalistes africains soient des consultants auprès de l’Union africaine. Mais pour atteindre ces objectifs, il est important selon Adrien Wayi-Lewy, que les professionnels des médias soient crédibles et respectent la déontologie et l’éthique de la profession. Les conférenciers ont aussi indiqué les conditions d’adhésion à ce réseau réservé aux professionnels des médias. Les frais sont fixés à dix mille (10.000) Fcfa donnant droit à une carte de presse qui permet au détenteur de bien effectuer son travail hors de son pays.

    A noter que le président international du Rpj a quitté Cotonou dans l’après-midi de ce mardi pour le Mali et le Sénégal.

     

    Reporter

    MIGAN S. BRUNO

     









    la jeunesse du monde

    13/10/2011 22:05



    Engagement du chef de l’Etat pour l’autonomisation des jeunes:La Jeunesse du monde honore Yayi Boni


    Le chef de l’Etat a été distingué hier, mercredi 12 octobre par les participants à l’atelier foire international consacré aux jeunes qui s’est ouvert le lundi dernier au Palais des congrès de Cotonou. C’était au cours d’une audience que le président Yayi Boni a accordée à ces jeunes au Palais de la Marina. Le président Yayi Boni a reçu hier en fin d’après midi au Palais de la Marina, l’ensemble des jeunes innovateurs participant à l’atelier foire international qui avait pour thème « Jeunes Entrepreneurs-Agents de Changement ».


    Ils sont venus d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et de divers pays du continent africain et prennent part à Cotonou à cet atelier international co-organisé par le gouvernement béninois, le Fonds International pour le développement agricole et la Fondation américaine Phelps Stokes. Au cours de l’audience, les jeunes ont décerné au président Yayi Boni une distinction qu’ils ont dit être "leur récompense pour les efforts du président de la République en vue de l’autonomisation des jeunes…mais aussi pour davantage le prier d’exhorter ses pairs à mieux s’occuper des préoccupations des jeunes… ». Les jeunes ont aussi par la voix de leurs délégués restitué au chef de l’Etat, les principales recommandations issues des sous ateliers qu’ils ont eus au cours de leurs travaux respectivement consacrés à l’innovation agricole, à l’agrobusiness et à l’autonomisation des jeunes au Bénin. De ces recommandations, on peut retenir qu’ils s’engagent à mieux s’organiser en vue de créer des entreprises de groupes et demandent aux Etats et aux partenaires au développement, la mise en place de mécanismes d’accompagnement et de financement appropriés pour la prospérité de leurs initiatives innovantes. Pour la circonstance, le président de la République et les ministres chargés de la Défense, de la Jeunesse, de l’Emploi des jeunes et de l’Agriculture ont eu droit à un hymne composé et chanté par un jeune colombien aidé de l’artiste béninois Don Métock pour la traduction en français. Cet hymne reconnaît au gouvernement béninois et à son chef d’avoir rendu prioritaire la question de l’autonomisation des jeunes.

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    MIGAN S. BRUNO





    1er Visite du PAPE au BENIN

    21/07/2011 16:35




    Certains membres du Comité préparatoire de l’arrivée du Pape Benoît XVI au Bénin, du 18 au 20 Novembre prochain, étaient devant la presse hier. Mgr Eugène Houndékon, évêque d’Abomey et les autres ont à cette occasion, donné de plus amples détails sur cette visite apostolique. Une visite, la troisième d’un pape au Bénin qui est placée sous le sceau du trio Réconciliation-Justice-paix. Le père André Quenum membre du comité, a aussi présenté et expliqué le logo de la deuxième visite du pape Benoît XVI en Afrique.

     
    Déclaration liminaire lue par Mgr Eugène Houndékon

    J’ai l’insigne honneur, de venir aujourd’hui devant vous, au nom de la Conférence Episcopale du Bénin, et au nom d’un Comité préparatoire mis sur pied par les évêques, pour vous porter une grande nouvelle. Une nouvelle, finalement pas si nouvelle que ça, puisque vous en avez tous déjà entendu parler d’une manière ou d’une autre. Mais les évêques ont jugé nécessaire de vous l’annoncer officiellement par ma voix ce matin. Il s’agit évidemment de la visite que le Pape Benoît XVI fera dans notre pays le Bénin du 18 au 20 novembre prochain. L’importance de cet événement n’est plus à démontrer. Il s’agit bien de la 3ème fois qu’un Pape rend visite au Bénin, après Jean-Paul II en 1982 et 1993. Mais il s’agit de la première visite de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI dans notre pays et de sa deuxième visite au Continent Africain, puisque du 17 au 23 mars 2009, il était au Cameroun et en Angola. Pour sa visite au Bénin, le Saint Père est porteur d’un message pour toute l’Afrique : Un message de réconciliation, de justice et de paix. Un message dont tous les chrétiens catholiques et toutes les personnes de bonne volonté se feront porteurs, dès cette année, et partout sur le Continent. Et pour ce message à portée historique, destiné aux Eglises des 54 pays africains, c’est bien le Bénin qui a été choisi par le Vatican. N’est-ce pas là une grâce pour notre pays et ses habitants ?

    Pourquoi un message de réconciliation, de justice et de paix ?

    Chers amis de la presse, vous êtes bien mieux placés que tous, pour témoigner du spectacle de déchirures qu’offrent actuellement certains points chauds de notre continent. Les tensions socio-politiques qui dégénèrent en conflits armés, les violences et les tueries de toutes sortes, la faim, les soulèvements populaires, l’intolérance, sont autant de maux qui minent l’Afrique et ne correspondent en rien aux plans de Dieu. Le dernier Synode spécial de l’Eglise pour l’Afrique a eu pour thème « L’Eglise d’Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix ». Après le synode, le Pape vient confier à l’Afrique son Exhortation apostolique post-synodale pour nous envoyer tous en mission de réconciliation, de justice et de paix. Pour citer les mots du Pape, l’Eglise pense que « l’Afrique est le poumon spirituel de l’humanité ». Le Pape vient donc au nom du Seigneur demander à l’Afrique de se lever à travers la réconciliation, la justice et la paix pour offrir le meilleur d’elle-même à l’humanité qui en a besoin. La profondeur du message que le Pape apporte, a la puissance de nous convertir à une nouvelle manière de penser et d’agir face aux situations de nos pays et de notre continent. Ce message marquera dans l’histoire l’entrée de notre continent dans le 3e millénaire ! Et ce message qui conditionnera le comportement des catholiques africains pour les années à venir, ce message qui concerne finalement tout le monde, catholiques ou non, béninois ou non, ce message sera lancé depuis Cotonou.
    Je ne sais pas si vous mesurez bien la taille de la responsabilité qui nous incombe ainsi, à toutes et à tous, fils et filles de ce pays.

    Mesdames, Messieurs,
    C’est pour réussir au mieux cet événement et accomplir dignement la nouvelle mission de notre Eglise, que la Conférence Episcopale du Bénin a mis en place un Comité préparatoire dont certains membres sont ici présents. Ce comité est déjà à pied d’œuvre, mais la tâche est immense, et seuls on n’y parviendra pas. Le gouvernement du Bénin est fortement impliqué et est à pied d’œuvre aussi et nous avons ensemble un Comité mixte Gouvernement-Conférence épiscopale et Nonciature. Dites-vous bien qu’il est attendu pas moins de 70 médias internationaux, Prés de 100 délégations d’Eglises particulières et plus de 500 000 pèlerins. Imaginez un peu, le nombre de personnes à accueillir, imaginez les taches liées à l’hébergement, à la restauration, à l’information, à la communication. Imaginez, les besoins en ressources humaines, matérielles et financières. Puis imaginez la fierté que notre pays en tirera quand il sera dit que le Bénin a une fois encore prouvé qu’il est un pays d’accueil et de paix. C’est en apportant chacun une petite pierre à l’édifice que nous finirons par découvrir en novembre que notre pays et ses enfants sont vraiment prêts à recevoir le Saint Père et son précieux message. Je lance donc solennellement, ce jour, un appel à toutes les filles et à tous les fils de ce pays, à toutes les filles et à tous les fils de l’Afrique, à toutes les personnes éprises de paix et de justice, quelle que soit leur obédience religieuse, afin qu’elles se joignent à la grande chaîne de bénévoles et de contributeurs de toutes natures qui travaillent déjà à la réussite de cet événement. C’est d’ailleurs pour moi, l’occasion de remercier particulièrement le gouvernement béninois et son Chef, le Président Boni YAYI, qui ne ménagent aucun effort pour que nous puissions atteindre nos objectifs. Ce défi est celui de nous tous. Il y a encore du chemin à parcourir mais avec beaucoup de foi et de volonté, nous y parviendrons. Comment se déroulera cette visite du Pape au Bénin ? La gestion d’un si grand nombre de médias étant plutôt délicate surtout pour un enjeu aussi grand, il sera mis en place un centre spécialement pour la presse. Son emplacement et ses contacts vous seront communiqués lors de nos prochains points de presse. C’est dans ce centre que seront délivrées les accréditations, les formations initiales et les informations de toutes sortes, au fur et à mesure qu’elles nous parviendront.
    Mesdames, Messieurs, je ne saurais terminer mon propos sans vous rappeler l’importance du rôle que vous aurez à jouer, vous, spécialistes des médias, dans la diffusion et la bonne diffusion du message du Pape. La réconciliation, la justice et la paix, c’est aussi votre métier. Et vous le savez bien.
    Je vous remercie.

    Encadré 2
    PRESENTATION DU LOGOTYPE

    Le logotype de la visite du Pape au Bénin est l’illustration d’une carte d’Afrique en même temps que celle d’une colombe qui prend son envol.
    La carte de l’Afrique suggère un message à portée continentale alors que la colombe, symbole de paix, est l’illustration parfaite du thème central de la visite du Pape au Bénin. La direction de l’envol de cette Colombe est matérialisée par trois couleurs : vert, jaune, rouge (couleurs du drapeau du Bénin et couleurs de la plupart des drapeaux des pays africains). La colombe s’élance visiblement vers l’orient. L’orient dans les Ecritures symbolise le lieu de la présence de Dieu, Ainsi pour le chrétien, se tourner vers l’orient pour prier revient à se tourner vers le soleil levant, Jésus Christ, source de toute lumière. L’Afrique s’élève ainsi vers la lumière du Ressuscité, le prince de la paix. La croix qui est planté au cœur du continent est couleur r. Cette couleur est avec le blanc, la couleur du drapeau du Vatican. Cette croix, signé de la passion du Christ, symbolise d’une part toute la souffrance que porte le continent ravagé par la faim, la guerre, le désespoir. Elle indique aussi par sa couleur or la joie et le salut, la rédemption de l’Afrique. Dans la liturgie chrétienne, la couleur or symbolise la joie et la gloire de la Résurrection. C’est la couleur des grandes fêtes liturgiques, avec le blanc. Le Bénin, pays qui accueille l’événement est doublement présent dans le logo, d’une part à travers ses couleurs nationales, disposées en arc, comme support à l’ensemble du logo, et d’autre part par sa carte, présente dans la partie ouest africaine en couleur blanche, symbole de pureté. Elle rappelle la couleur de l’aurore, la lumière qui triomphe de l’obscurité. La visite du pape fera lever sur l’Afrique à partir du Bénin, l’aurore d’un monde nouveau fait de réconciliation, de justice et de paix. Les trois arcs, aux couleurs différentes, symbolisent également l’arc-en-ciel dans le récit de l’Arche de Noé, dans le livre de la Genèse (Gn 6,14-16). L’arc-en ciel est le symbole du renouvellement de l’alliance avec Dieu. Un nouveau départ que nous appelons de tous nos vœux pour le Bénin et pour toute l’Afrique et dont le début sera marqué par l’arrivée du pape avec pour l’Afrique, un message de Réconciliation, de justice et de paix. Enfin, le bleu, couleur de la Vierge Marie et couleur principale du logo, exprime la sérénité, la vérité, la loyauté, la fraîcheur. Il traduit aussi la justice, sans laquelle aucune paix ne serait durable.

     

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    MIGAN S. BRUNO






    Un projet lauréat du concours IDEAS obtient une importante subvention de l'Union européenne (UE) pour agrandir la zone d’intervention aux régions les plus isolées du Pérou rural.

    15/06/2011 13:01
















    Le projet « Concevoir, tester et vendre des roues hydrauliques à haut rendement », l'un des gagnants du Concours d’innovation énergétique IDEAS 2009 créée par GVEP International,  reçoit maintenant une subvention de 1,5 millions de dollars pour continuer à exécuter son plan dans les zones rurales du pays.
     
    La proposition soumise à l'Union européenne vise à introduire des systèmes de mini-réseaux avec des générateurs de rivière dans les communautés rurales des hauts plateaux andins. Ces systèmes produiront de l'électricité à usage domestique et fourniront de l'eau pour l’irrigation à plus de 6.500 résidents de 32 communautés à Cusco et Huancavelica. Non seulement le projet vise à offrir des services de base à la population mais aussi permettra aux gens des villages à fabriquer, installer et assurer la maintenance de leurs propres roues.
      
    Pour Miguel Hadzich, coordinateur du Centre d'Appui Rural de l'Université Catholique Pontificale (PUCP), cette nouvelle subvention européenne est très significative pour les villages les plus pauvres des zones montagneuses de Cusco et Huancavelica. «Ce sont 32 communautés qui ne seront probablement jamais reliées au réseau électrique – car elles sont trop éloignées du réseau national et ne sont pas rentables pour les entreprises publiques – grâce à ces mini-réseaux, ces communautés ont maintenant la possibilité d’accéder à l’électricité et même au pompage de l’eau ».
     
    Hadzich a déclaré que, grâce au Concours IDEAS de GVEP international, « les gens ont réalisé le potentiel de la technologie des roues à eau et commencent maintenant à les utiliser », et ajoutant « sans le soutien de GVEP pour dessiner et tester les premières roues, il n'aurait pas été possible de franchir cette deuxième étape si importante. »

    GVEP International, avec ses partenaires la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et la Coopération Allemande au Développement (GIZ), a lancé la compétition IDEAS en 2009 pour promouvoir l'accès aux services énergétiques modernes grâce au soutien apporté aux entrepreneurs locaux pour créer des entreprises rentables et durables.

    «Notre subvention a permis le développement des prototypes des roues à haut rendement ainsi que des programmes de formation pour permettre aux  habitants des zones rurales de construire et d’installer leurs propres roues,  assurant ainsi la pérennité du projet», explique Pedro Gamio, directeur régional de GVEP International pour l'Amérique latine. «Cette nouvelle subvention de l'Union Européenne est une reconnaissance de la grande pertinence de l'idée initiale », ajoute-t-il.  

     
    Depuis le début du projet  avec le financement de GVEP, le Centre d’Appui Rural de la PUCP a installé un total de cinq roues hydrauliques, sur la côte et les montagnes du Pérou, et a déjà formé 28 personnes, aussi bien des techniciens pour la maintenance des roues que des personnes  comprenant mieux leur fonctionnement et leur utilisation.
     
    A Cuzco, par exemple,  trois roues d'un diamètre de 1.80m ont été installées. Ce type appelé «Overshot», où l'eau tombe d'un tuyau situé  au-dessus de la roue, a la capacité de produire 1.44kW d’énergie, ce qui couvre les besoins électriques de 5 familles.  La roue pompe également 14 mètres cubes d'eau,  contribuant à améliorer les champs des fermiers locaux utilisés pour l’élevage.
     
    Avec le nouveau financement de l'UE, 32 roues à eau supplémentaires seront installées.
    D'autre part, un exemple clair de la façon dont la roue peut être utilisée de manière productive peut se voir dans la zone de torréfaction de Huiro à Cuzco. Ici, 16 familles torréfient le café avec l'énergie produite par la roue à eau, sans avoir à acheter du carburant. Avant, pour torréfier 1000 kg  de café, il était nécessaire non seulement d’acheter du carburant, mais de travailler dur pendant 15 jours. Maintenant, avec la roue, la même quantité peut être torréfiée en trois jours et il n'est pas nécessaire d'acheter du carburant.
     
    En ce qui concerne les économies de carbone, le Centre d’Appui Rural de la PUCP a estimé qu’une économie de  1.68t de COâ‚‚ a été réalisée grâce aux cinq roues installées au Pérou.
     
    Miguel Hadzich assure que les roues seront durables à long terme parce que « GVEP International et l'UE ont le même modèle de durabilité. Nous formons les petites entreprises pour que ce soient elles qui assurent la réparation et l'entretien des roues, ainsi que leurs ventes futures, le programme de formation comprenant une partie gestion commerciale. »

     
    A Cusco, ces roues sont déjà reproduites de façon indépendante par des entrepreneurs locaux qui ont été formés par le projet. En outre, il y a déjà trois techniciens formés pour les maintenir en bon état de marche.
     
    Maintenant, avec la subvention de l'UE, tous ces bénéfices seront sûrement répliqués ailleurs. Selon les plans, dans les quatre ans, la  PUCP  installera 32 générateurs de rivières qui pomperont l'eau et donneront de l'électricité à 16 collectivités ou  villages de Cusco et 16 autres supplémentaires à Huancavelica, des zones non comprises dans le projet d'électrification rurale de l'État.

    «La partie intéressante de ce projet est que ces roues présentent une technologie très ancienne qui avait été mise de côté avec l'utilisation de pétrole", explique Miguel Hadzich. "Et maintenant, que  l’eau tombe ou se déverse sur elles, ces roues apportent de  la lumière à un faible coût, dans des endroits où il n'était même pas possible d’allumer une simple ampoule.»
     
    Dans ce dernier appel à proposition de la UE, il y  avait une partie spécifique  concernant  l'énergie où « étaient évalués l’innovation, le critère de légitimité, la pertinence vis-à-vis du pays et la couverture des besoins de la zone » Le projet des 32 roues, qui figurait parmi les trois sélectionnés pour l'Amérique latine et le seul au Pérou, s’est fait remarquer  « pour son modèle innovateur qui exploite les ressources de la région andine, son coût très raisonnable et son caractère reproductible dans d'autres zones rurales du pays et d'autres lieux dans le monde. »
     
    Le projet est une priorité en ce qui concerne la promotion et l'utilisation des énergies renouvelables», a déclaré Jean-Charles Fiehrer, Chef de la Coopération au Développement de l'Union européenne au Pérou. "Il répond parfaitement aux besoins locaux et régionaux et donc à l'une des priorités du programme thématique pour l'environnement, l'eau et de l'énergie de la Commission, qui est l'utilisation des énergies durables."

    En plus de l'installation de 32 machines dans les zones les plus défavorisées de Cusco et Huancavelica, le groupe PUCP prévoit la construction de centres communautaires d'apprentissage dans les lieux d’intervention, appelés Yachaiwasi (signifie « maison du savoir » dans la  langue Quechua des Andes). Ils sont destinés au transfert de technologie et au renforcement des capacités de la population bénéficiaire, ainsi qu’à la formation des leaders communautaires dans le cadre  de la méthodologie  Yachachiq. Les stagiaires seront en mesure de fabriquer, installer, exploiter et entretenir des technologies énergétiques propres applicables à leurs villes et de partager leurs connaissances avec les leurs.
     
    « Le projet mérite cette nouvelle subvention, car il présente une alternative efficace pour le développement dans des endroits où l'État fait souvent défaut, » dit Pedro Gamio de GVEP.


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    MIGAN S. BRUNO





    Démocratie et égalité des sexes

    15/06/2011 12:47



    Michelle Bachelet, Directrice exécutive d’ONU Femmes, souligne l’importance de la participation des femmes aux démocraties.

    Discours prononcé par Mme Michelle Bachelet, Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive d’ONU Femmes, à la Table ronde sur la démocratie et l’égalité des sexes, siège de l’ONU, New York, le 4 mai 2011.

    [Vérifier à l’écoute.]

    Mesdames et Messieurs,

    Cette année pourrait bien marquer le commencement de la “quatrième vague” de la démocratie. Comme nous l’avons vu lors des événements dramatiques du « printemps arabe », les femmes ont été activement impliquées dans la nouvelle vague de demandes de libertés politiques et de dignité humaine. Dans les rues de Tunis et du Caire, et plus récemment à Sanaa, il n’a pas été difficile de voir que les femmes de toutes les conditions sociales ont rejoint les rangs des manifestants dans les rues pour élever leurs voix en faveur de la démocratie et de la citoyenneté. Suite à tout cela, nous commençons déjà à voir des avancées pour certaines femmes.

    En avril de cette année, les réformateurs politiques en Tunisie ont réalisé ce qui aurait été impensable, seulement quelques mois plus tôt : un projet de loi électorale réclamant la pleine parité dans la représentation politique de la nouvelle démocratie tunisienne. La loi propose que, lors des prochaines élections parlementaires, les listes des candidats alternent les noms de femmes et d’hommes.

    Ces événements nous rappellent à quel point la démocratie a évolué depuis ses débuts. Autrefois considérée comme l’apanage exclusif des élites masculines de propriétaires terriens, il est impossible maintenant de considérer la démocratie comme autre chose qu’une citoyenneté politique pleine et équitable pour tous. Naturellement, ce mouvement doit être orienté par une direction et un engagement aux niveaux les plus élevés, afin d’assurer une participation pleine et équitable des femmes aux processus démocratiques.

    Ce matin, je me concentrerai sur ce que nous avons appris de la participation des femmes à la prise de décision démocratique, à savoir trois éléments clés qui doivent orienter l’aide à la démocratie.

    En premier lieu, nous devons nous attaquer aux obstacles rencontrés par les femmes lors de leur participation au processus électoral et à leur capacité d’exercer une vraie alternative dans les élections. En second lieu, nous devons voir si des espaces sont créés pour permettre aux femmes d’exprimer leurs préférences politiques ou de se faire entendre. Troisièmement, les établissements publics démocratiques doivent assumer leur responsabilité par rapport aux femmes.

    Permettez-moi d’abord de commencer par la question du choix. Au fil du temps, la démocratie, en tant que système politique, a développé des mécanismes pour intégrer les groupes marginalisés, tels que les quotas ou des dispositifs régionaux, de façon à mieux prendre en compte les préoccupations des groupes politiquement privés de leurs droits civiques. Si les femmes représentent souvent la majorité de la population, elles n’en sont pas moins confrontées à une série de contraintes les empêchant d’exercer une participation efficace même au niveau le plus fondamental des exercices démocratiques, tels que le vote, ou se présenter à des postes politiques. Il est ironique de constater que, même en 2011, nous ne possédons pas de données précises sur le nombre de femmes par rapport aux hommes qui s’inscrivent pour voter dans beaucoup de pays, ou qui exercent réellement leur vote. Nous avons encore moins de données sur la mesure dans laquelle le choix indépendant des femmes se trouve limité par la contrainte au sein du ménage ou en raison de problèmes pratiques comme le manque de transport ou la violence lors des scrutins.

    Les conséquences des contraintes qui pèsent sur la participation sont bien connues. Les femmes représentent moins de 20% des législateurs et moins de 5% de ministres. Les femmes se sont partout vues limitées à rôles sexuels traditionnels dans l’exercice de leurs droits politiques, même dans les démocraties les plus solides.

    La deuxième contrainte a trait à leur capacité à se faire entendre. Une participation publique efficace tient à la possibilité d’exprimer des intérêts et de former un mouvement pour faire avancer ces intérêts. Nous devons nous demander si nous allouons assez de ressources aux organisations de la société civile en faveur des femmes, afin de leur permettre de poursuivre leurs intérêts. Les partis politiques reflètent-ils les préoccupations des femmes et y apportent-ils une réponse ? Nous devons nous rappeler que les démocraties peuvent produire des majorités qui, en fait — et au nom d’un processus démocratique — peuvent imposer des restrictions aux droits des femmes. Ceci peut se produire quand il n’y a pas assez de diversité et de voix en faveur des femmes en politique.

    Si les structures des partis politiques et des gouvernements ne tiennent pas compte des besoins et des priorités des femmes, et si les médias et les pratiques traditionnelles et culturelles réduisent constamment au minimum la valeur des femmes dans la vie politique, les démocraties ne pourront pas bénéficier aux femmes. La qualité de la démocratie elle-même se verra d’ailleurs affaiblie. Susan B Anthony, une militante reconnue du droit de vote des femmes, a expliqué qu’« il ne règnera jamais une égalité totale tant que les femmes elles-mêmes ne participeront pas à l’élaboration les lois et à l’élection des législateurs qui les rédigent ».

    Et, en fin de compte, nous devons nous demander si les institutions démocratiques répondent aux besoins des femmes. La vraie démocratie est plus qu’une simple participation — il s’agit de pouvoirs et de contrepouvoirs, et d’établissements responsables permettant aux femmes d’obtenir réparation quand leurs droits sont bafoués et leurs besoins ignorés.

    Le processus de contrôle judiciaire et parlementaire et les institutions d’audit publiques doivent assurer que leurs procédures et normes sont conçues de manière à contrôler les violations des droits des femmes et à permettre aux femmes de demander des enquêtes et des évaluations. Si ces établissements n’existent pas ou ne fonctionnent pas, le message envoyé aux femmes est que leurs droits de citoyenneté sont plus faibles que ceux des hommes, et que leurs droits à la sécurité, à un salaire juste, ou à la propriété sont subordonnés aux droits des hommes. Si les femmes ne peuvent pas tenir le gouvernement pour responsable de la promotion de l’égalité des sexes, la citoyenneté des femmes repose sur des bases fragiles.

    Bon nombre d’entre vous ici présents se rappelleront du slogan des années 70 : « Ce qui est personnel est politique ». Ce slogan a reflété le fait que l’inégalité dans la sphère privée mine l’égalité dans le domaine public. Les lois et les institutions publiques peuvent renforcer ces inégalités privées, et ceci peut empêcher les institutions de répondre vraiment aux besoins des femmes. Un autre slogan concernant les femmes a été lancé dans mon propre pays pendant notre transition démocratique : « La démocratie dans le pays et à la maison ». La logique est identique ; un état démocratique devrait être jugé responsable des violations aux droits des femmes. Une véritable et pleine participation ne sera pas possible tant que l’égalité ne règne pas dans la vie quotidienne. Cela s’applique non seulement à l’égalité des sexes mais aussi à la nécessité de s’attaquer aux immenses disparités économiques — qui constituent une menace extrêmement grave à la démocratie.

    Les programmes d’ONU Femmes abordent ces questions des choix, de l’influence, et de la responsabilité. Partout dans le monde, ONU Femmes appuie les efforts déployés par les mouvements de femmes afin d’obtenir le vote et de pouvoir se présenter à des postes politiques, par le biais de la formation des candidates et du travail avec les médias, en vue de produire des informations de meilleure qualité sur les campagnes des femmes.

    En Tunisie et en Egypte, ONU Femmes aide les femmes de la société civile à définir leurs priorités par rapport à la réforme constitutionnelle. En Egypte, en République démocratique du Congo, et dans beaucoup d’autres contextes, ONU Femmes soutient les consultations entre les organisations de la société civile de femmes et les dirigeants politiques afin de développer des Chartes pour les femmes. Ces Chartes énumèrent les priorités des femmes pour ce qui est d’instaurer une démocratie tenant compte des questions de genre, telles que, entre autres, des quotas de candidats hommes-femmes lors des élections, des consultations entre les défenseurs de l’égalité des sexes et les décideurs politiques, et la création de réseaux de groupes de femmes élues aux comités parlementaires.

    ONU Femmes appuie également des initiatives visant renforcer la responsabilité au niveau de l’égalité des sexes dans l’administration publique, par l’établissement de budgets tenant compte des questions de genre et par des programmes au Rwanda et au Tajikistan qui permettent de faire circuler les rétro-informations entre les prestataires de services publics et les citoyennes. ONU Femmes a travaillé avec le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme afin d’aider les pays à faire face aux violations des droits des femmes en appuyant les commissions d’enquête et les commissions Vérité et réconciliation. ONU Femmes aide également les pays autour du monde à adopter des engagements législatifs nationaux par rapport à la politique internationale et aux instruments juridiques tels que le Programme d’action de Beijing, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le Protocole relatif aux droits de la femme en Afrique, et le Protocole de la communauté pour le développement de l’Afrique australe sur les questions de genre.

    Pour récapituler : il existe trois conditions de base qui sont cruciales pour rendre la démocratie véritable pour les femmes. D’abord, il convient de supprimer les obstacles qui empêchent les femmes de pouvoir participer effectivement : ceux en rapport avec la mobilité, les finances, l’accès à l’information, le manque de sécurité publique, ainsi que la contrainte, l’intimidation et la violence.

    En second lieu, il faut reconnaître que si la participation est une chose, se faire vraiment entendre en est une autre. Les femmes sont-elles capables d’exprimer et de faire entendre leurs voix par rapport à leurs droits, leurs besoins et leurs préférences ? À quel point les parties politiques sont-ils démocratiques ? Les femmes de la société civile ont-elles eu l’occasion de discuter des positions communes sur la constitution, la loi électorale, la sûreté pendant les campagnes, et d’autres questions ?

    En troisième lieu, les institutions démocratiques doivent rendre compte aux femmes et être jugées responsables du respect des engagements pris vis-à-vis des droits des femmes.

    Si une démocratie néglige la participation des femmes, si elle ignore les voix des femmes, si elle détourne la responsabilité sur les droits des femmes, ce n’est une démocratie que pour la moitié des citoyens.

    Je souhaite vivement entendre les recommandations issues des débats d’aujourd’hui, de sorte que nous puissions renforcer notre aide à la démocratie. Je reconnais sur la liste des orateurs et parmi les participants, plusieurs militants démocratiques importants. C’est pour nous tout un privilège de compter votre participation. Le grand courage montré par les femmes et les hommes à travers le monde à l’aube de cette quatrième vague potentielle de démocratie exige de nous tous d’assurer que l’égalité des sexes est prise en compte dans nos efforts visant à faire de la démocratie une réalité pour tous.

     

    Reporter

    MIGAN S. BRUNO






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