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       LE JOURNAL  DU PEUPLE
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LE JOURNAL DU PEUPLE

VIP-Blog de migan
  • 335 articles publiés
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  • Créé le : 07/11/2010 12:36
    Modifié : 17/10/2014 11:05

    Garçon (38 ans)
    Origine : cotonou BENIN
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    Fraudes et contrefaçon

    06/05/2011 23:43



     Lutte contre les fraudes et la contrefaçon:Les douaniers africains en atelier...



    Lutte contre les fraudes et la contrefaçon:Les douaniers africains en atelier à Cotonou
    L’administration douanière africaine est en séminaire depuis hier mercredi 4 mai 2011 à l’Hotel du Port de Cotonou. A l’initiative de l’Organisation mondiale des douanes (Omd), la centaine de spécialistes de questions douanières présents aura à se pencher sur l’analyse des risques et les techniques de ciblage en matière de lutte contre la contrefaçon, le piratage des produits et les fraudes douanières en général.


    Sous la férule de Christophe Zimmermann, représentant le Secrétaire général de l’Omd, du ministre de l’Economie et des finances et du Directeur général des douanes et des droits indirects, il s’agira de renforcer les capacités des administrations douanières de 23 pays africains, afin de mieux les outiller contre le crime organisé et les fraudes douanières qui constituent souvent un goulot d’étranglement pour les économies de ces pays. Pour Christophe Zimmermann, l’Afrique ne doit plus être le « dépotoir, ni la poubelle du monde » où sont déversés les faux médicaments et autres produits de contrefaçon dont les cigarettes, pièces détachées, produits alimentaires et les Cd audiovisuels. Cet atelier qui vient à la suite de l’appel lancé par le président Jacques Chirac à Cotonou en juin 2009 contre les médicaments contrefaits, permettra également de quantifier les risques dans 9 ports africains, et de recycler ces experts en technique « operation fred 60 ». Le Directeur général des douanes et droits indirects, Issiaka Inoussa, insistera à l’ouverture des travaux sur la nécessité de réformer et de moderniser les administrations douanières africaines pour mieux lutter contre les fléaux ci-dessus cités. Christiane Eyébiyi, Secrétaire générale du Ministère de l’Economie et des finances, après avoir exposé les effets néfastes du piratage et de la contrefaçon des produits, insistera aussi sur la fonction stratégique d’équilibre budgétaire qu’ont à jouer les douanes africaines par la lutte contre les fraudes. Remerciant par ailleurs le gouvernement japonais et la Fondation Chirac pour leur contribution à l’organisation du séminaire, la Secrétaire générale invitera les participants à beaucoup d’assiduité pendant les 3 jours que dureront les travaux.

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    MIGAN S. BRUNO





    Obama à Ground Zero

    06/05/2011 22:51



    Obama à Ground Zero pour rendre hommage aux victimes de Ben Laden


    Quatre jours après la mort d’Oussama Ben Laden, le président américain s’est rendu, pour la première fois depuis sa prise de fonctions, sur le site des attentats du 11-Septembre. Une visite symbolique destinée à consolider « l’unité » du pays.

    Pour la première fois depuis son entrée en fonction, le président américain était attendu à Ground Zero, sur le site new-yorkais des attentats du 11-Septembre. Une visite hautement symbolique quatre jours après l’annonce de la mort du numéro un d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. « L’idée n’est pas de parader » mais de « rendre hommage aux victimes » de l’attentat, a précisé la Maison Blanche.

    S’attachant à éviter tout triomphalisme, Barack Obama devrait se contenter de déposer une gerbe sur le site et de rencontrer à huis clos des familles de victimes et des secouristes. « Il veut les voir, partager ce moment si important et significatif pour les victimes [du 11-Septembre]« , a affirmé Jay Carney, porte-parole du président américain.

    « C’est un moment d’unité pour les Américains et le moment de se remémorer l’unité qui avait prévalu après les attentats du 11-Septembre », a-t-il conclu. Dans cet esprit, l’ancien président George W. Bush avait été convié à la cérémonie au pied de l’ancien emplacement des tours jumelles du World Trade Center. Ce dernier a décliné l’invitation.

    Sur des œufs…

    Dans le même souci d’apaisement, et après avoir tergiversé plusieurs jours, Barack Obama a finalement renoncé à publier des images de la dépouille de Ben Laden. Quitte à alimenter les doutes et les rumeurs concernant la mort du numéro un d’Al-Qaïda. Ces photos, qualifiées « d’atroces » par la Maison Blanche, auraient pu servir « d’instrument de propagande » et « représenter un risque pour la sécurité nationale », selon les propres mots du président américain.

    Washington marche sur des œufs en matière de communication. En février, l’autodafé d’un Coran par un pasteur américain avait déclenché, plusieurs jours plus tard, une flambée de violences contre l’ambassade américaine au Pakistan. Le message est clair : mieux vaut rester prudent. « Ils [les membres du gouvernement] sont en train de préparer l’opinion, analysait Thomas Wolzien, stratège en communication, dans les colonnes du quotidien Libération. Ils se mettent dans la position où ils publieront ces photos pour répondre aux doutes, plutôt que de les brandir comme des trophées. »

    Pour l’heure, la mort d’Oussama Ben Laden a sérieusement dopé la popularité de Barack Obama jusqu’alors en berne. Selon un sondage réalisé par New York Times et CBS News, le président américain a gagné 11 points depuis la mi-avril, atteignant 57 % d’opinions favorables. Souvent attaqué par l’opposition pour son manque de vigueur dans la guerre contre le terrorisme, l’actuel locataire de la Maison Blanche peut à présent se targuer d’avoir réussi là où avait échoué le gouvernement républicain de George W. Bush : éliminer de l’ennemi public numéro un. Désormais, « personne ne peut affirmer qu’Obama est faible en terme de défense », analyse le politologue Darrell West.

    Un boulevard pour la présidentielle de 2012 ?

    Cette victoire, « moment important et libérateur pour le peuple américain », selon la Maison Blanche, ouvre-t-elle un boulevard à Barack Obama, candidat à sa propre succession en 2012 ? « La bataille est loin d’être gagnée, affirme le politologue et universitaire Larry Sabato. George Bush [père] a prouvé qu’on peut remporter une guerre de façon spectaculaire et néanmoins perdre des élections si l’économie se porte mal », poursuit-il.

    Or, aux États-Unis, le taux de chômage reste très élevé (autour de 9 %) et la reprise économique peine à se faire sentir. Dans un sondage effectué par le Washington Post au lendemain de l’exécution de Ben Laden, seulement 40 % des Américains approuvaient la politique économique de Barack Obama. Soit deux points de moins qu’en avril. John Fortier, analyste au Bipartisan Policy Center, un think-tank à but non-lucratif, assure : « si les conditions actuelles perdurent, alors les bénéfices de la mort de Ben Laden ne se feront pas sentir longtemps ».

     

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    MIGAN S. BRUNO






    20 éme Journée Internationale de la presse

    04/05/2011 14:12



    Vingtième journée internationale de la liberté de la presse:Les professionnels des médias ont prié pour la corporation

     

    C’est par une célébration œcuménique que les professionnels des médias du Bénin ont entamé la commémoration de la vingtième édition de la Journée internationale de la liberté de la presse. Réunis à la Maison des Médias à Gbedjromédé hier mardi 3 mai 2011 à l’initiative des associations professionnelles, les journalistes ont imploré la miséricorde du Tout-Puissant sur la corporation afin qu’Il visite les journalistes et les rassure dans leur travail. La mémoire des journalistes défunts a été honorée par la même occasion.

    L’auditorium de la Maison des Médias Thomas Megnassan affichait complet en cette matinée du 3 mai. Venus honorer leurs trop nombreux collègues prématurément rappelés à Dieu, journalistes, responsables et autres acteurs du secteur des médias ont répondu favorablement à l’appel de l’hommage. Catholique, protestant et évangélique, les célébrants de cette prière ont délivré des messages d’espérance.

     A l’endroit des familles des disparus et de leurs collègues, ce message du Christ : « Que votre cœur ne se trouble point », a été plusieurs fois répété comme pour apporter consolation et assurance dans le cœur meurtri des familles et des collègues. Une prière a également été dite pour implorer la Grâce divine de protéger davantage les journalistes en activité au Bénin et dans le monde. La liberté de la presse, et plus particulièrement les mauvais traitements infligés aux hommes des médias ont été fustigés par les célébrants qui ont exhorté les uns et les autres à placer assurance et espérance dans le Seigneur.

    Une action de grâces dansantes animée par la Chorale « A Dieu la gloire » est intervenue avant que la reprise en chœur du Cantique 465 et une dernière prière ne mettent un terme à la célébration. D’autres activités sot prévues dans le cadre de la célébration de cette journée, notamment le dépistage de l’hépatite et du diabète chez les hommes des médias.

     

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    MIGAN S. BRUNO






    Un métier à risques

    04/05/2011 14:06



    Journaliste en Afrique : un métier à risques
      
      
    L’état de la liberté de la presse sur le continent
      
      

    Arrestations, procès, passages à tabac, assassinats, pressions financières, tels sont les moyens de répression employés dans certains pays d’Afrique à l’encontre des journalistes. Des « méthodes » qui en disent long sur l’état de la question sur le continent. Afrik.com fait le point en cette journée mondiale de la liberté de la presse.

    « Malgré de bons exemples comme le Mali, le Ghana et la Namibie, la liberté de la presse a globalement reculé sur le continent », estime Ambroise Pierre, chargé de l’Afrique à Reporters sans frontières (RSF). Une situation qui s’est particulièrement aggravée dans la corne de l’Afrique. « En Érythrée, une trentaine de journalistes ont été arrêtés en 2009 contre une quinzaine en 2008 », précise Ambroise Pierre ajoutant que ce pays se trouve à la dernière place (165) du classement RSF. Même constat pour la Somalie (164) où neuf journalistes ont été tués en 2009. « Les responsables de gouvernements, les autorités locales, les forces de sécurité, et les rebelles dans les maquis africains (…) comprennent le pouvoir des médias et chacun veut contrôler ce pouvoir à sa manière pour contrôler les masses, à l’échelle d’un pays, d’une ville ou d’un village », note Mohamed Keita, responsable Afrique du comité de protection des journalistes (CPJ). Pendant les périodes électorales ou de crises politiques, cette pression envers les journalistes s’intensifie. Madagascar et le Gabon en sont la preuve.

    Classement Afrique de RSF sur la liberté de la presse :

      

    27. Ghana, 31. Mali, 33. Afrique du Sud, 57. Burkina Faso, 63. Liberia, 64. Malawi, 66. Tanzanie, 67. Togo, 72. Bénin, 80. Centrafrique, 82. les Comores, 83. Mozambique, 87. Ouganda, 97. la Zambie, 99. Lesotho, 100. Guinée, 102. Mauritanie, 103. Burundi, 104. Côte d’ivoire, 109. Cameroun, 110. Djibouti, 115. Sierra Leone, 116. Congo, 119. Angola, 127. Maroc, 129. Gabon, 132. Tchad, 134. Madagascar, 135. Nigeria, 136. le Zimbabwe, 137. Gambie, 139. Niger, 140. Éthiopie, 141. Algérie, 143. Égypte, 144. Swaziland, 147. RDC, 148. Soudan, 154. Tunisie, 156. Libye, 157. Rwanda, 158. Guinée équatoriale, 164. Somalie, 175. Érythrée.

     

    Selon RSF, ces deux pays ont connu la dégradation la plus sensible pour l’année 2009. La Grande Ile (134) a perdu 40 places en raison de l’instabilité politique qui s’est installée dans le pays. « Le combat entre le leader malgache, Andry Rajoelina, et le président évincé, Marc Ravalomanana a eu lieu dans les médias. Le fait que ces deux protagonistes ont fait passer leurs messages dans leurs médias respectifs a entravé la liberté de la presse », observe Ambroise Pierre. Le Gabon (129) a, lui, reculé de 19 places. Une régression qui s’explique par les élections contestées du 30 août dernier qui ont considérablement entravé le travail des journalistes. « La profession est plus vulnérable pendant les scrutins en raison des pressions qu’exercent le pouvoir et l’opposition », note le responsable Afrique de RSF. Une tendance qui n’est pas prête de s’inverser puisqu’en 2010, plusieurs élections présidentielles doivent avoir lieu, notamment en Guinée, en Centrafrique et à Madagascar.
     

    Le journalisme compte ses morts

     

    Les moyens de répression à l’encontre de la liberté de la presse varient d’un pays à l’autre. Au Nigeria (135) et en RDC (147) par exemple, les autorités pratiquent la répression violente. Depuis le début du mois d’avril, Reporters sans frontières a dénombré quatre assassinats de journalistes. Le 24 avril, trois journalistes nigérians ont été tués. Edo Sule Ugbagwu, travaillant pour le quotidien The Nation, a été abattu à son domicile, à Lagos. Nathan S. Dabak, directeur adjoint et Sunday Gyang Bwede, reporter au bimensuel chrétien Light Bearer ont été exécutés à la machette dans la périphérie de Jos. Le 5 avril, le cameraman congolais Patient Chebeya Bankome, dit Montigomo, a été tué par balles, sous les yeux de son épouse, alors qu’il regagnait son domicile, dans la ville de Béni, une province du Nord-Kivu. Il travaillait pour plusieurs télévisions dont la chaîne publique Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC). Patient Montigomo avait couvert la plupart des conflits armés de l’est de la RDC, notamment celui de la province de l’Ituri.

     

    La presse sous haute surveillance

     

    Dans les pays du Maghreb, le pouvoir semble préférer les arrestations et les procès aux répressions plus violentes. « Les journalistes ne peuvent pas critiquer l’exécutif et la religion. On ne peut pas remettre en cause certains politiques, leur efficacité, leur compétence sous peine d’être emprisonné pour des faits, pour la plupart du temps, inventés », révèle Eric Goldstein, chargé du Maghreb et du Moyen Orient pour l’ONG américaine, Human Rigths Watch (HRW).

    Ainsi en Tunisie (154), où ce genre de procédé est monnaie courante, le journaliste et opposant Taoufik Ben Brik, libéré mardi dernier, avait été condamné à six mois de prison ferme pour faits de « violence, outrage public aux bonnes mœurs et dégradation volontaires des biens d’autrui », à la suite d’une plainte déposée par une automobiliste. Des faits qu’il a toujours niés, se disant victime d’une « machination ». Le Maroc, pays dont la répression s’est intensifiée après le 10ème anniversaire de l’accession de Mohammed VI, a condamné le 2 février dernier, le blogueur Boubaker Al-Yadib à six mois de prison ferme et 500 dirhams d’amende, pour « dégradation des biens de l’Etat », « atteinte à un agent de l’Etat », et « participation à une manifestation illégale ». Une condamnation qui serait liée, selon RSF, à l’engagement militant du blogueur, sur Internet, en faveur de la liberté d’expression ». Les autorités lui reprochaient d’avoir publié en ligne, le 25 janvier 2010, l’annonce d’une grève des blogueurs pour « une semaine de deuil pour la liberté d’expression au Maroc ».

    Liste RSF des « Prédateurs de la liberté » en Afrique en 2010 :

     

    Zine el-Abidine Ben Ali (Tunisie), Mouammar Kadhafi (Libye), Issaias Afeworki (Érythrée), Milices islamistes armées (Somalie), Paul Kagame (Rwanda), Robert Mugabe (Zimbabwe), Mswati III (Swaziland), Teodoro Obiang Nguema (Guinée Équatoriale), Ogbonna Onovo, inspecteur générale de la police, (Nigeria), Yahya Jammeh (Gambie).

     

    La cyber-police tisse sa toile

     

    Dans ces pays, les blogs et les sites en ligne sont de plus en plus pris pour cibles. « L’essor de ces supports, véritables alternatives à la censure de la presse écrite, a suscité l’inquiétude des autorités qui ont créé une cyber- police pour contrôler les informations qui circulaient sur la toile », indique Eric Goldstein. Résultat, en Égypte (143), le blogueur Wael Abbas, dont le procès était censé débuter le 29 avril dernier, a été condamné à six mois de prison et à une amende de 500 livres égyptiennes (soit 65 euros) par contumace pour avoir vendu des services de communication sans licence. Il rejoint entre autres Hani Hazer, détenu dans la prison de Borg Al-Arab à Alexandrie, arrêté en octobre 2008 pour avoir posté sur son site Internet un lien vers un livre considéré comme insultant envers l’islam. S’agissant des sites d’informations sur internet, l’Algérie a bloqué celui de Radio Kalima-Algérie le 17 mars dernier. Tout comme sa diffusion par le satellite Hotbird d’Eutelsat qui lui permettait d’être diffusée dans d’autres pays.

     

    La nouvelle arme : la pression financière

     

    Répandu au Maroc, ce mode de répression est à l’origine de la fermeture du Journal hebdomadaire dans le pays. Dans un entretien accordé à Reporters sans frontières, Aboubaker Jamaï, l’un des trois fondateurs et actionnaires du Journal en 1997 et directeur de publication jusqu’en 2007, a insisté sur le fait que « les autorités ont tout fait pour acculer Le Journal hebdomadaire à l’asphyxie financière, par le biais d’une stratégie concertée de boycott publicitaire ». « L’Etat exerce son monopole sur les publicités afin de contrôler la presse. De même qu’il contrôle la diffusion et la distribution des journaux », explique Souazig Dollet, chargé du Maghreb et du Moyen-Orient à RSF. En Algérie, les publications, à la gloire d’Abdelaziz Bouteflika, vivent grâce à des subventions indirectes : elles bénéficient des imprimeries appartenant à l’Etat. Aujourd’hui, seuls deux quotidiens, El Khabar et El Watan, sur les 48 qui existent, possèdent leur imprimerie.

    Dans les pays où la censure est omniprésente, beaucoup de journalistes choisissent l’exil. « Le Zimbabwe, la Gambie, Éthiopie et Érythrée ont vu l’exode de nombreux journalistes, y compris ceux qui étaient les meilleurs de leur profession », mentionne Mohamed Keita. « Leurs collègues qui restent sur place adoptent l’autocensure, prennent moins de risques et en conséquence la qualité et la diversité de l’information prend un coup désastreux », ajoute-t-il. Par exemple, en Somalie, indique RSF, plus d’une cinquantaine d’entre eux auraient quitté leur pays. Un choix vital pour certains mais qui laisse le champ libre « aux prédateurs de la liberté » qui profitent de cette exode pour cadenasser l’information.

     

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    MIGAN S. BRUNO

     






    Législatives 2011 l'échec de Oloyé

    04/05/2011 13:55



    Législatives 2011 :Pourquoi Oloyé a échoué dans la 19ème

    Le candidat Joseph Midodjiho alias Oloyé arrivé 3ème dans la 19ème circonscription électorale sur la liste ‘’Cauris 2’’ se rend de plus en plus compte qu’il n’a pas de chance de siéger à la 6ème législature. Sa débâcle est due à son entêtement à défier le chef de l’Etat. Pis, sa machine électorale était trop faible par rapport à ses ambitions.


    Plusieurs raisons justifient l’échec du patron des trafiquants, transporteurs et vendeurs d’essence frelatée. Le candidat Joseph Midodjiho alias Oloyé, a osé défier, sans en avoir les moyens, le président de la République sur un terrain fortement miné par le pouvoir d’Etat. Au cours des deux grandes réunions au sommet de l’Etat, le Dr Yayi Boni a répété à ses partisans qu’il ne soutient qu’une seule et unique liste : Celle des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Entre-temps, il a sans grande résistance, pris soin de faire annuler la liste Frap parrainée par sa propre épouse. Comme pour dire que tout le monde doit suivre à la lettre ses instructions. Mais des personnes comme Joseph Midodjiho ont fait de la résistance, défiant ainsi le premier magistrat qui aurait bien voulu que les efforts soient concentrés autour des candidats Fcbe en vue d’une majorité qualifiée dès la sortie des urnes. En plus de cet « affront » dont les conséquences risquent d’être énormes pour ces contrevenants, il y a le fait que la plupart de ces candidats ramant à contre-courant se sont trompés sur leur réel poids politique. Inutile de rappeler les conflits de logo qui ont perdu assez de temps à la mouvance déjà en lambeaux. Une autre raison pour le chef de l’Etat de se fâcher contre le groupe Oloyé. Sur le terrain, on se tirait dessus, on s’insultait, on se rappelait le passé, on sacrifiait les acquis du Changement et il n’y avait personne, a priori, dans cette mouvance déchirée pour jouer aux sapeurs-pompiers. Pendant ce temps, la liste unique ‘’Union fait la Nation’’ (« Un ») conquérait méthodiquement le terrain. L’Union est même parvenue à bloquer Oloyé dans Adjara, son fief originel. De son côté, le député Sofiath Schanou qui rempile a pu se taper 1896 voix dans la même commune. C’est donc au bout d’un combat interne et face à une alliance suffisamment forte qu’elle a réussi à tirer son épingle du jeu. A Sèmè-Kpodji où Oloyé devrait aussi montrer ses capacités de draineur de foule, c’est plutôt le désastre. Dame Sofiath Schanou s’est illustrée comme un homme de terrain et est arrivée en deuxième position derrière l’ »Union fait la Nation’’ avec 10993 voix au moment où le feudataire d’Adjarra s’est juste contenté de 1338 voix. A Porto-Novo, la candidate Fcbe l’a devancé de plus de 8000 voix. Des résultats dus au fait qu’Oloyé ne maîtrise pas vraiment son terrain, puisque ceux sur qui il comptait pour défier le chef de l’Etat n’ont pas répondu à l’appel. Mais le plus grave dans cet échec, c’est qu’Oloyé ne sait pas qu’il a des adversaires dans son entourage immédiat. A vrai dire, ce sont surtout ceux-là qui lui ont fait plus de mal, en lui conseillant de mauvaises choses. Sa communication assez défectueuse lui a également dressé le tapis de l’échec. Mais il y a pire. L’homme qui ne connaît pas vraiment les rouages politiques, s’est adonné uniquement aux opérations de porte-à-porte qui n’ont rien donné. Ensuite, le succès à une élection passe d’abord par la mise en place de réseaux fiables. Or, Oloyé semble n’avoir pas intégré cette logique dans sa stratégie. Oloyé devra aussi se mordre les doigts pour n’avoir pas fait économie de certaines déclarations lors de son passage dans les maisons. Il paiera aussi comptant pour ses différentes conférences de presse qu’il n’a cessé d’avorter au dernier moment.

    Pour qui roule Oloyé ?

    Au sortir d’une élection qui montre les forces réelles des candidats sur le terrain, Oloyé ne devrait plus revendiquer d’hypothétique victoire tant le choix des électeurs est sans ambigüités. Mieux les résultats partiels et provisoires issus des chiffres des documents originaux (trouvez ci-contre lesdits documents) des démembrements de la Commission électorale nationale autonome (Cena), en attendant les résultats définitifs proclamés par la Cour, restent très expressifs. Ils démontrent sans ambages l’avancée remarquable du député Schanou dans la 19ème circonscription électorale. Cette position affichée du candidat Joseph Midodjiho démontre qu’il travaille contre le régime du Changement. Car en réalité, en s’opposant vertement à la liste Fcbe, il se refuse ainsi de se plier à l’appel à l’union lancé par le chef de l’Etat quelques jours avant les législatives. Le président Yayi Boni avait en effet exigé de ses partisans un ralliement derrière la liste gagnante (la désignation voilée de la liste Fcbe) dans leurs différentes régions. Dans cette posture, la tête de liste de l’alliance cauris 2 dans la 19ème circonscription montre son affiliation à d’autres formations politiques se réclamant de la mouvance présidentielle et ne partageant pas les idéaux des Fcbe, ceux-là même défendus par le chef de l’Etat. Cet acte politique jugé assez troublant par plusieurs observateurs risque de détruire l’unité fragile du camp de la majorité au pouvoir dans l’Ouémé.

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    MIGAN S. BRUNO






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