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Mali
24/05/2012 00:59
MALI : Quand l’histoire s’emballe
Des pro-putschistes et autres « conventionnistes » persistent et signent en tenant, comme si de rien n’était, leurs assises pour sortir de leur chapeau un président, leur président, en vue de conduire la transition. C’est un acte de défiance d’une rare violence, lancé non seulement à la CEDEAO, mais aussi à toute la communauté internationale. Assurément, l’histoire s’emballe au Mali et il faut craindre des lendemains de braise et de pleurs pour ce pays jadis paisible et paré de gloire. On croyait le Mali divisé en deux.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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CEDEAO
24/05/2012 00:56
Mali : le désaccord persiste entre la CEDEAO et l’ex-junte
Quel président intérimaire pour le 22 mai prochain ? Difficile actuellement de répondre à cette question. Pour le moment les négociations entre les CEDEAO et l’ex junte butent. Les deux émissaires de l’organisation sous régionale à savoir le Burkinabé Djibril Bassolé et l’Ivoirien Adama Bictogo seront de retour ce Mardi à Bamako pour trouver un accord avec les militaires devant aboutir à la désignation du futur président de la transition.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Sarkozy-Hollande (partie 1)
24/05/2012 00:53
Élection présidentielle 2012 :Le compte rendu intégral du débat Sarkozy-Hollande (partie 1)
François Hollande : Le prochain président de la République, c’est une décision importante, grave, pour 5 ans. Donc, je dois dire ce soir quel président je serai si les Français m’accordent leur confiance. Je serai le président de la justice parce que nous traversons une crise grave, dure, qui frappe notamment les plus modestes, les plus travailleurs, ceux qui sont les plus exposés et donc je veux que la justice soit au cœur de toutes les décisions publiques
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Etat dans l'état
24/05/2012 00:49
Ex-junte malienne : Un Etat dans l’Etat ?
Ainsi, Diocounda Traoré, le président de l’Assemblée nationale, a été investi président de la République du Mali et une amnistie générale a été accordée aux militaires. Les pourparlers maliens se sont tenus à Ouagadougou dans le but de mieux planifier et gérer la transition.
Alors même que le président Diocounda venait de nommer l’oiseau rare, le fameux Premier ministre de consensus doté des pleins pouvoirs, en la personne de Cheick Modibo Diarra, on a appris avec stupeur que les putschistes ont opéré une vague d’arrestations de militaires et de personnalités politiques. D’autres arrestations ont encore eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dernier. En faisant la nique aux institutions républicaines, l’ex-junte, qui a gardé intacte sa capacité de nuisance, rappelle à tous ceux qui semblaient l’oublier que, malgré le retour à l’ordre constitutionnel, elle reste le véritable capitaine à bord du navire battant pavillon malien.
Du coup, cette situation pose avec la plus grande acuité la question de l’existence, voire de la place des ex-putschistes dans le nouveau dispositif du pouvoir exécutif malien. Si tant est qu’on est vraiment revenu à un ordre constitutionnel, ces militaires ne peuvent, en aucun cas et de leur propre chef, décider d’arrêter des gens et de les embastiller.Le bicéphalisme de fait qui a cours sur les berges du Djoliba porte en lui-même les germes des éventuelles avaries de la période de transition qui vient de s’ouvrir au pays de Soundjata Kéïta. Et dans ces conditions, il ne serait pas étonnant un jour de voir les mutins de Kati reprendre carrément le pouvoir à Bamako.A présent, par suite des récents développements, on a le sentiment qu’avec l’Accord-cadre pour un retour à l’ordre constitutionnel, on n’a rien réglé en réalité. On a vite fait de pondre un papier, un accord pour contenter tout le monde, mais, à l’épreuve du terrain, il ne marche pas. La preuve est que l’ex-junte, au lieu de retourner en caserne et d’obéir aux ordres du pouvoir exécutif, entend jouer au mieux au veilleur, au pire, au guide de cette période de transition.
Alors on peut légitiment se demander pourquoi, lors des négociations, on n’a pas eu le courage de dissoudre le CNRDRE (Conseil national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat de droit).
On convient qu’un accord, surtout comme celui-là, goupillé en si peu de temps ne peut pas tout régler, car contenant beaucoup de faiblesse et d’omissions. Il faut forcément des accords additionnels pour parfaire les choses et avancer. C’est pour cela qu’il aurait fallu prévoir un cadre permanent de concertation qui pourrait permettre, justement, de polir les aspérités de l’Accord-cadre.
Reste à espérer que les médiateurs de la CEDEAO, qui sont retournés à Bamako, sauront convaincre l’ex-junte qu’elle n’a plus de rôle politique à jouer et que sa place est dans la caserne. Si cette vérité n’est pas assenée aux putschistes, il faut craindre qu’ils ne continuent de faire les django dans la république avec, à la clé, de graves risques de retour à l’Etat exception.
Les 40 jours constitutionnels de la transition sont déjà entamés, et il ne reste pas plus d’un mois. Il urge donc de trouver un mécanisme pour la poursuite de cette transition aux multiples défis. Le président Diocounda Traoré, qui s’est borné à indiquer qu’il n’était pas au courant des arrestations, n’a publiquement rien entrepris pour que les embastillés de Kati recouvrent la liberté. Pourtant, le président a intérêt à vite reprendre la main sur l’ex-junte, sinon sa crédibilité et celle de son Premier ministre seront écornées. Et au finish, le peuple malien, parce que voguant entre Etat de droit et Etat d’exception, sera bien contraint de jouer au Sisyphe de la démocratie.
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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Encore de sans- abris à cotonou
24/05/2012 00:41

Opération de déguerpissement de la berge de Xlacodji à Cotonou : Des milliers de gens sans-abri à la belle étoile
L’opération de déguerpissement le long de la berge lagunaire de Cotonou et de l’Océan Atlantique au quartier de Xlacodji à Cotonou organisée le lundi 7 mai 2012 par le ministère de l’environnement a engendré de nombreux sans-abri. Hier mardi 8 mai 2012, plusieurs de ces sans-abri ont passé la nuit à la belle étoile et sous la pluie qui s’est abattue sur la ville de Cotonou.
Un périmètre de cent mètres environ a été dégagé pour abriter l’opération d’assainissement et d’aménagement de la berge entreprise par le Ministère de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme. Certains sinistrés ont juste vidé les lieux pour aller vivre chez des amis ou des voisins. D’autres par contre ont choisi de ne pas quitter le site. Ils vont rester dans la journée chez des amis situés dans les alentours du quartier. Le soir, ils reviennent passer la nuit à la belle étoile. Hier soir, la pluie précédée de vent violent qui s’est abattue sur Cotonou n’a pas fait de cadeau à ces sans-abri. « Nous n’allons jamais quitter les lieux », menacent-ils. Certains continuent de couler les larmes. « Où veulent-elles qu’on aille, ces autorités sans cœur ? » se sont interrogés certains d’entre eux, les larmes aux yeux. A en croire les explications apportées par les porte-paroles de ces sinistrés, « le préavis donné par le ministère de l’environnement précise que c’est seulement les habitations situées dans les rayons de 25 mètres qui seront concernées par l’opération de déguerpissement ». « Au moins les autres situés à 25 m ont pu dégager leurs effets. Nous autres qui n’étions pas concernés avons vu nos biens écrasés par les bulldozers », ont déclaré Mme Daga K et sa voisine Faton G. Tout comme ces femmes, toutes les personnes situées dans les rayons de cent mètres de l’océan ont été touchées par l’opération. Elles souhaiteraient qu’un dédommagement soit fait à leur endroit puisqu’elles n’étaient pas concernées.
Les clarifications du ministère de l’environnement
Après avoir effectué une descente sur les lieux (Xlacodji et Gbogbanou) où se sont déroulées les opérations de déguerpissement, les cadres du ministère chargé de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme (Mehu) ont animé hier mardi 8 mai 2012 une conférence de presse. C’était dans les locaux du ministère.
Sous l’autorité de M. Théophile Worou, Directeur du cabinet du Mehu, M. Imorou Orou Djéri, Directeur général adjoint de l’environnement a indiqué que la décision de déguerpissement des berges lagunaires qui a touché Xlacodji et Gbogbanou remonte à l’année 2003 après le constat fait sur leur état d’insalubrité résultant de leur occupation illégale par les populations déjà recasées depuis les années 1980. Poursuivant ses explications, il a précisé que dans le cadre de cette opération, plusieurs séances de concertation ont été initiées par le Mehu avec la participation des élus locaux, du Serhau-SA, des services techniques de la mairie de Cotonou et des occupants illégaux. « Ceux-ci reconnaissant leur statut, s’étaient engagés à déguerpir des lieux avant fin décembre 2003 afin de permettre le démarrage du projet d’aménagement de la berge, conformément à la décision du conseil des ministres en sa séance du mercredi 6 août 2003 », a ajouté M. Djéri. Ce qui est regrettable, a mentionné M. Djéri, c’est qu’en 2006, la sommation de déguerpir envoyée aux occupants illégaux par le maire de Cotonou n’a pas été respectée. L’ultimatum arrivant à expiration le 15 juin 2006, le ministère de l’environnement a tenu une autre séance de travail avec les occupants illégaux le 14 juin 2006. « Au cours de cette rencontre, ces derniers ont demandé qu’un délai de grâce leur soit accordé. Mais au terme de ce délai, force est de constater que rien n’a bougé de leur côté », a expliqué le conférencier. Pour lui, les raisons qui ont amené l’autorité à utiliser la manière forte résident donc dans le double jeu auquel se livrent les occupants illégaux de ces domaines publics. Mieux, a-t-il dit, la présence en ces lieux de ces occupants illégaux pose un grave problème environnemental. Les colorants, les huiles usagés et autres déchets que déversent ces occupants illégaux dans la lagune limitent la réoxygénation de l’eau et entravent l’action épuratoire des bactéries. Ce qui intoxique les animaux aquatiques. Les risques liés à ces composés sont de types cancérigènes ou tératogènes, a dit M. Djéri. Plusieurs autres conséquences dont la fermeture de la société Crustamer ont été évoquées par M. Djéri qui a estimé qu’il est impérieux, pour des raisons écologiques, sanitaires et économiques de mettre un terme au dilatoire des occupants illégaux.
Cap sur Dédokpo
Dans son intervention, le Directeur du cabinet du ministre Blaise Ahanhanzo Glèlè a annoncé que l’opération ne se limitera pas à Xlacodji et Gbogbanou. Il a exhorté les populations de Dédokpo à ne pas attendre les derniers moments pour dégager les lieux.
Tout comme le Directeur général adjoint de l’environnement, il a rassuré les uns et les autres que les espaces dévastés ne resteront pas nus. Ils recevront sous peu des infrastructures éco-touristiques telles que : un port de plaisance, des bars restaurants, un pont piéton, infrastructure de sports nautiques, un parc botanique, des ouvrages d’assainissements (latrines, bac à ordures, urinoirs…). Il est aussi prévu l’aménagement de zone de promenade en pirogue ou en barque, l’aménagement de zones de pêches de loisirs..
Reporter
MIGAN S. BRUNO
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